Allia
— Excusez-moi, veuillez dégager le passage.
Ma voix résonne dans le hall d'entrée noir de monde. Le bruit de mes talons claquant le sol fait tourner certaines têtes qui se reculent automatiquement. Je reste au côté de mon client qui n'est personne d'autre que le fils cadet d'une famille de riches entrepreneurs.
J'ai pour devoir de le surveiller et de le protéger de toute attaque, que ce soit physique ou de Nen. Ses parents m'ont bien payé après tout.Sortant du hall, nous rentrons dans la salle de réception où les messes basses sont plus présentes que les discussions orales.
« Ce n'est pas celle qui a tué de sang-froid un riche ? »
« Comment peut-elle être encore en fonction ? »
Encore des bobards à mon sujet, ils n'ont pas un autre sujet bien plus intéressant que des rumeurs. Le jeune à mes côtés paraît émerveillé de ce qu'il voit, pas étonnant. La pièce est ornée de belles moulures au plafond qui sont peintes en beige clair.
Je laisse s'asseoir le garçon et me place à sa droite, mon buste se penche vers lui pour lui murmurer :
— Si tu as besoin de quoi que ce soit, dis-le-moi, d'accord ?
Je lance un sourire à ce dernier pour le rassurer et me relève pour reprendre mon sérieux. Les invités s'installent petit à petit et je ne peux que voir les coups d'œil jugeur en ma direction. Un souffle s'échappe de mes lèvres pendant que je reste sur mes appuis.
Mes mains se joignent entre elles lorsque je vois la famille de mon client arriver. Une belle-famille d'hypocrites ne pensant qu'au pouvoir pensais-je quand la mère du garçon prit son fils dans ses bras. Le jeune est tombé dans la mauvaise famille, il ne va connaître que la peur, pleurs et quête de pouvoir.
Une enfance dans les prés ou simplement dans un foyer l'aimant réellement, jamais, il ne connaîtra ce quotidien.
— Allia, tu me reçois.
L'oreillette se met en marche et j'entends la voix de mon collègue à qui j'informe l'ambiance actuelle de la soirée. Certains espions sont placés un peu partout dans la pièce pour surveiller mon client, comme quoi la confiance règne.
Aucune personne suspecte aux alentours, ce qui ne me laisse pas pour autant me reposer sur mes lauriers. Ma main posée sur ma jambe droite, je vérifie si mon arme à feu est toujours dans sa poche. Les invités rirent à vive voix d'un ton faux qui fait siffler mes oreilles, c'est atroce.
— Madame Allia, s'exclame le garçon d'une petite voix.
Je plie mes jambes pour arriver à son niveau et tends mon oreille pour écouter ce que ce dernier a à me dire.
— J'aimerais aller prendre l'air, il fait très chaud ici.
Je montre ma main au petit pour qu'il la prenne et l'accompagne vers la sortie pour respirer un air plus frais.
— Madame, c'est vrai ce que les adultes ont dit sur vous ?
Sa question honnête me stoppe la respiration quand il s'assoit sur l'une des marches d'escalier. Mon genou s'abaisse vers lui et je lève la tête pour croiser ses iris.
— Ce sont des discussions d'adultes, tu n'as pas besoin de le savoir. Dans quelques heures, nos chemins se sépareront et tu retrouveras ton ancien garde du corps.
Une mine boudeuse s'affiche sur le visage de mon interlocuteur qui ne cache pas son mécontentement à l'idée de retrouver son ancien protecteur.
— Pourquoi me défends-tu aujourd'hui, mais pas demain ?
— Car ma mission sera terminée à la fin de cette soirée.
— C'est injuste, tu dois toujours changer de personne.
— Tout est une question de durée, la tienne est très très courte, voilà tout.
Ses iris croisent enfin les miennes et je lance un sourire au jeune qui se lève pour me demander si l'on pouvait rentrer pour le repas. J'attrape sa main et me dirige vers la seule lumière qui nous éclaire.
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674 mots
Holà !
Et non, ce n'est pas une romance. Ça fait très longtemps que je n'ai pas écris de fanfiction, comme quoi cette univers me manque ! J'espère que vous aimerez cette histoire et que vous apprendrez à connaitre Allia et Kurapika.
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Dans le sang de tes larmes | Kurapika x oc
Fanfic𝐊𝐔𝐑𝐀𝐏𝐈𝐊𝐀 𝐗 𝐎𝐂 | Allia est garde du corps. Dans un milieu où l'homme est supérieur, elle a du se montrée froide. Cela l'a mené à un bon niveau où elle se fait respecter. Un jour comme les autres, une mission lui est attribué et elle doit f...