Kurapika
Péché. Le seul mot qui me revenait en tête à chaque fois que mon attirance pour la blonde s'intensifiait. Merde, merde, je suis vraiment en train de tombé fou... amoureux d'elle ?
Instinctivement, je m'éloigne d'elle, comme pour ne pas lui donner d'espoir. Alors que c'est elle qui a fait le premier pas ? Elle. Elle m'a embrassé de son plein gré.
Je reste en blanc un léger instant, ne réalisant toujours pas l'action de celle à mes côtés.
Ma tête se tourne vers cette dernière qui s'est installée sur son siège, une mine boudeuse et ses bras contre sa poitrine pour accentuer son mécontentement.
Je ne sais comment faire, cette situation ne m'est jamais survenue auparavant.
— Allia.
— Depuis quand tu m'appelles par mon nom.
D'un ton froid, elle me coupe. C'est mal parti.
— Désolé de m'être éloigné comme ça. C'est nouveau pour moi, je... je ne suis jamais tombé amoureux avant, avouais-je.
La blonde pivote vers moi et me regarde dans les yeux.
— C'est une raison valable pour me faire tourner en rond, je ne suis pas un objet.
— Je n'ai pas insinué de telles choses.
— Alors pourquoi tu me rejettes ?! Au moment où moi, j'assume complètement, tu es parti dans tes pensées !
— Je n'arrive simplement pas à réaliser ce qui m'arrive.
— Tombé amoureux ? Tu n'arrives pas à comprendre, mais tu peux tuer...
— Non, je ne peux pas tuer comme tu le dis.
— Tu es garde...
— Et alors ? Je déteste la sensation, c'est d'un grand dégoût. L'odeur, les bruits de douleur et de coulures, c'est répugnant, mes sens le rejettent. Tuer sans hésiter, sans rien ressentir, je ne peux pas le comprendre.
Un de mes anciens meurtres me revient, avec cette question. Tuer. Cette interrogation tournait dans ma tête à chaque fois que des clandestins ou groupes s'en prenaient à plus faible.
— Je ne veux pas te faire de faux espoirs, je suis réellement amoureux de toi, dis-je en prenant sa tête en coupe, c'est juste un péché en tant que garde.
— Arrête avec tes principes et traditions, réplique-t-elle en prenant mon visage de la même façon que je prends le sien.
Nos visages sont à quelques mètres ou centimètres, l'un de l'autre. Ses iris bleus transpercent les miennes qui ne restent pas grises sous leurs lentilles.
— Je sais que tu veux les respecter, dit-elle en faisant référence aux traditions, mais moi, je n'ai pas de barrières avec ça. Ces règles n'ont pas été énoncées pendant ma formation, donc je ne connais pas tes règles, ça peut juste être une excuse.
Sa ceinture se détache et elle s'approche dangereusement de moi.
— En aucun cas, tu dois te sentir coupable de transgresser les règles, tu restes humain.
Tout en écoutant les paroles de la blonde, je sens mon cœur battre la chamade sous ma cage thoracique. Son souffle se mélange au mien et mes joues virent au rouge.
Ses lèvres se rapprochent des miennes, je ne sais pas quoi faire. Son visage est à quelques centimètres du mien et c'est alors qu'elle se pose sur mon épaule, me laissant avec ma respiration saccadée et le cœur battant à vive allure.
— Tu as beau essayer de respecter tes règles, ton corps, tes actions, ne mentent pas.
Bien joué Lia, pensais-je pendant que mes bras encerclaient la blonde.
L'union de nos lèvres pour moi reste un péché, car c'est une tentation qui peut me mener au pire : l'attachement, mais ne suis-je pas déjà dans ce cercle vicieux ?
— Tu es belle Lia.
La blonde se relève vers moi et me dévisage.
— Tu n'es qu'un menteur, comme tous les autres. Ça te fait plaisir de me complimenter en ne pensant même pas une seule seconde à tes propos ?
— Lia, tu es une satanée drogue à mes yeux.
Les iris de la blonde s'ouvrent en grand, mais très vite elle reprend ses esprits et s'attache avant de me dire.
— On a des courses à faire.
Sa gêne essaie tant bien que mal de se cacher, sauf que ses joues rosées la rendent moins crédible.
J'allume le moteur et m'attache avant de sortir du sous-sol pour partir faire des provisions.
____
684 mots
Houhouhou, j'aime beaucoup ce chapitre :)
Vos avis ?
VOUS LISEZ
Dans le sang de tes larmes | Kurapika x oc
Fanfic𝐊𝐔𝐑𝐀𝐏𝐈𝐊𝐀 𝐗 𝐎𝐂 | Allia est garde du corps. Dans un milieu où l'homme est supérieur, elle a du se montrée froide. Cela l'a mené à un bon niveau où elle se fait respecter. Un jour comme les autres, une mission lui est attribué et elle doit f...