Aujourd'hui, on pourrait même recommencer à le pratiquer, au moins pour les petites choses, mais je pense que l'État ne le permettrait pas.
En tant que collection, en comptabilité, le buraliste ne peut pas marquer trois œufs, et en donner deux à l'État sous forme d'impôts : la bureaucratie en rirait.
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J'arrive sur la place et il y a quelqu'un, la plupart sont des vieux homme ; casquette, plat, bâton, cigare ou pipe : ils sont vraiment vieux.
Ici, les personnes âgées travaillent encore ; la campagne a besoin de mains et les retraites ne sont que le privilège de quelques-uns de ceux qui ont été fonctionnaires, principalement.
Il y a un bar sur la place : il se trouve juste sous le palais de mon arrière-grand-père maternel, où ma mère est née en 1920.
Je regarde curieusement : à l'intérieur, il y a le policier Arduino, appuyé contre le comptoir, en train de siroter un café, peut-être offert par l'un des deux à qui il parle.
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Peu probable, même à cette époque, qu'une personne en uniforme ne puisse pas trouver dans un bar quelqu'un qui lui offrirait au moins un café.
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Il me voit et me dit : "Uagliò, che faj quà a la Rocca?!" (Garçon, que fais-tu ici à Rocchetta ?)
"Rien : je fais une promenade !"
Et lui, en retour : "Z-jan-ta Frdnand quann ven a la Rocca!?" (Quand votre oncle Ferdinand revient-il à Rocchetta!?)
"Je ne sais pas !", je réponds.
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Wow : Il sait qui je suis aussi !
Confirmé : dans un petit village, tout le monde sait tout sur tout le monde, c'est la règle.
Cependant, je pense que ce n'est pas vraiment un fait négatif ; c'est précisément cette condition qui a permis, et permet, plus de relations humaines, à échelle humaine ; sans être égoïste ni même se sentir supérieur aux autres : tel qu'il est de nos jours.
L'Italie est un pays étrange ; peut-être sommes-nous passés trop vite de la calèche et du chariot agricole à la voiture et puis à l'avion, et ce, sans avoir aussi fait évoluer notre culture : comprise comme sens civique, éducation, respect des règles, des choses et de la personne ; Malgré avant, la plupart des gens étaient analphabètes.
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Je salue et quitte le bar ; je décide de monter au château qui, en le voyant du balcon de la maison, m'intrigue.
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Les châteaux intriguent toujours : il y a toujours une histoire derrière cela.
C'est cela, en plus de l'architecture, qui m'intrigue encore aujourd'hui.
La curiosité, ce type de curiosité, est synonyme de désir d'apprendre et de se mettre à jour : bref, de connaître, de s'améliorer culturellement.
C'est ce qui manque à nous, Italiens d'aujourd'hui : une culture émancipée ; une culture, qui est quelque chose de très différent de ce que vous obtenez en allant à l'école et en obtenant un diplôme.
Tout le monde aujourd'hui, avec la scolarité obligatoire, nous sommes plus ou moins éduqués ; mais c'est la culture, avec l'éducation civique, qui doit faire de nous un peuple civilisé, mais il n'y a ni l'un ni l'autre.
Bref, même un diplômé, bien qu'éduqué, peut être rétrograde dans son comportement envers les autres : cela dépend de son égoïsme.
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Serre des Renards
General FictionDans ce roman, j'essaie d'entraîner le lecteur dans un récit captivant d'une vie vécue, avec une abondance et une précision d'épisodes et d'expériences gravés dans ma mémoire. Le mien est un voyage dans un paysage et un environnement bucolique, qui...
