J'arrive à l'arrêt de bus. Je m'arrête puis commence à scroller sur Tik Tok le temps que mon frère arrive.
Je le vois arrivait avec Mael. Hugo s'avança vers moi pour me demander si ça me dérangeait que Mael vienne à la maison. Bien sûr j'ai baissé les yeux et répondu non. Je me suis mise à l'écart, je craignais le comportement que Mael pouvait avoir de nouveau sur moi, bien que Hugo soit à côté.
Arrivé à la maison, ils partirent dans sa chambre et moi dans la mienne. Pendant le repas, Hugo propose à Mael de rester dormir. On sait tous ce que je redoute. Je n'osais même pas regardais Mael dans les yeux. Mael accepta avec un grand sourire aux lèvres.
Je n'avais presque pas mangé du repas. L'angoisse avais envahi mon estomac.
Je sortie vite de table et m'enferma dans ma chambre. Je me mis en boule dans mon lit, les larmes aux yeux, l'angoisse me submergea.
Toute l'angoisse, la peur me remettait toutes les images dans la tête, de l'agression, son regard, ses paroles puis vena mon père, la violence, tout se déchainait dans ma tête.
J'avais le visage trempe. Je tremblais et avais des frisons qui parcouraient tout mon corps. Je n'étais plus maitre de moi-même, les émotions ont pris le dessus.
J'étais paralysée, jusqu'à ne plus arriver à respirer.
Je m'étouffais, suffoquais.
Une fois calmée, je pris mon téléphone et composa le numéro de Lyne.
Je l'appelle en pleure.
Elle décrochât et entendis ma voix trembler.
- Lyne, je t'en supplie viens..
Terrifiée, elle me répondit avant même que je puisse finir ma phrase.
- Ne bouge pas, j'arrive !
Elle raccrocha.
Elle était la seule à pouvoir me réconforter.
Quand elle rentra chez moi, elle se dirigea directement dans ma chambre. En se dirigeant dans ma chambre elle aperçue Hugo et Mael entrain de jouer la porte entre ouverte. Elle comprit d'un coup pourquoi je l'avais appelé même si elle se posait quelques questions.
Elle entra dans ma chambre.
Je regard à la fois vide et angoissé, je levai la tête et la regarda. Dès que je vu son visage un petit sourire s'est manifesté.
Elle me rassura et resta dormir.
Le lendemain matin, au lycée, alors que je traversais les couloirs, vêtu d'un jean large noir, presque plus grand que mon avenir, et d'une veste noire, je me dirigeai direction les toilettes pour sécher les cours.
Lucas me rentra dedans, tout en me murmurant une maudite phrase.
- Ce n'est pas comme ça que tu lui diras.
Quand je suis me retournais pour mal le regarder, il était presque déjà à l'autre bout du couloir.
Pendant les cours, je revoyais l'historique des évènements passé. Ces quelques jours passé m'ont dégouté. Mais maintenant j'ai peur rien qu'à l'idée d'être seule, de faire confiance à quelqu'un, de l'aimer. Plus particulièrement les hommes. Mon père m'avait déjà montré à quel point ils sont insensibles, sans pitié et encore moins vulnérable contrairement aux femmes.
Comment toutes ces femmes peuvent aimer ce genre d'être?
On dit que l'amour rend aveugle, non? Moi je ne serais pas aveugle.
J'aimerais être aimé comme toutes ces femmes dans les livres que je lis, par un homme fantastique, si fantastique qu'il est irréel d'en trouver.
Mais ils vous détruisent tôt ou tard et vous resterez dans le déni jusqu'à que l'on vienne vous réveiller.
Je ne serais pas ce type de femme.
Ils n'éveilleront que du dégout en moi. Mais jusqu'à quand?
J'espère qu'il en existe encore d'humain sur cette terre.
Lyne tapota mon épaule pour me faire submerger de mes penser qui tournes en boucle depuis plusieurs jours.
- Ça va? On dirait que tu remets ta vie en question ou que tu deviens prof de philo.
Rien que ça petite remarque me met le sourire, elle est si solaire.
- Je suis nulle en philo donc j'opte pour la remise en question. Mais t'inquiète pas, ça va aller.
- Ok. Juste, tu as une petite idée de quand tu vas le dire à ton frère. On ne repousse pas ce genre de discussion tu sais..
J'avais totalement zappé. Il faut que je lui dise aujourd'hui.
- Ha oui merde ! J'avais totalement zappé. Je vais lui envoyer un message pour essayer de le rejoindre dans la journée.
Je ne pourrais pas lui dire ce soir car je vais à la salle et vu que j'y reste un bon moment, je ne pourrais pas lui en parler ou du moins je n'aurais pas assez d'énergie pour en parler.
- Tu voudras que je t'accompagne ?
- Non, c'est bon t'inquiète pas.
Hugo
Moi : Faudrait que je te parle, tu es dispo dans la journée ?
Hugo : Compliqué mais un peu avant l'entrainement, vers 15h si tu veux, pourquoi ?
Moi : Tu verras.
Inutile de préciser que j'ai une pression de malade sur les épaules. S'il réagit mal et part se défouler sur mon agresseur. Je suis mal. Tout le monde le saura sans exceptions. Je sens déjà les regards me fixer dans les couloirs accompagnés de « c'est elle, tu sais, la fameuse meuf dont le frère a tabassé Mael car aurais soi-disant il a voulu la baiser sans son accord », horrible.
C'est bien les gossips, mais pas quand t'en es le sujet. Je préfère largement ma réputation de « meuf aigrie » et qui reste tranquille dans son coin que celle au milieu des embrouilles.
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Coucou mes petites stars ✯ , comme promis je vous ai posté un chapitre bien long !
J'espère pouvoir continuer de vous poster tous les mercredis à 21h15.
Bref à la semaine prochaine (normalement)!
Ae♡
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Exscape
RomanceLorleen, 17ans, parents séparés, lycéenne, fille brune aux yeux verts. Elle n'est pas très sociable (malgré les soirées auxquelles elle va), pas très aimable vis-à-vis des inconnus mais en plus de ça elle est râleuse et elle a aussi un gros caractè...