Ne me lâche pas la main [Chuuya x oc]

Chapitre 6

Du côté de la mafia :

POV Chuuya

Comment on en était arrivé là, les dirigeants de la Mafia étaient rassemblés de leur côté, tandis que le patron de l'agence des détectives armée et ses hommes se trouvaient à l'autre bout de la table de réunion. Je ne pouvais m'empêcher de serrer les poings, que ce soit à cause du fait que la mafia était en état d'alerte maximal, ou du fait de devoir respirer le même air que l'enfoiré qui était autrefois mon partenaire. Me trouver à quelques mètres de Dazai avait le don de m'énerver à un point ou il était difficile pour moi de ne pas lui balancer en plein visage le premier objet à ma portée.

Et pourtant, mes pensées étaient surtout tournés vers une tout autre personne, et c'était bien sûr, la seule à manquer à l'appel. Sans le vouloir, je me mords la lèvre et serre un peu plus les poings, cela faisait deux jours que l'attaque avait eu lieu, et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de ressentir encore cette rage qui s'était emparé de moi lorsque j'avais vu ces types l'emmener. Devant mes yeux, j'avais pourtant promis de la protéger à l'extérieur, et même ça, je n'avais pas réussi à le faire.

Sans même le vouloir, les souvenirs de cet après-midi revinrent, les images défilèrent devant mes yeux. La discussion sur nos pouvoirs, celle sur son passé, et l'événement qui avait conduit à la mort de sa mère. Puis le moment où tout avait dérapé, l'explosion derrière nous, les cris des personnes désemparées, mon corps endoloris par le choc qui ne me répondais plus, et enfin, ses yeux émeraudes qui m'avait regardé jusqu'au moment ou elle avait sombrer dans l'inconscience, emmenée par les hommes de Goliath que j'avais reconnu grâce à leurs tenues. Tout ça c'était déroulé dans un intervalle de même pas dix minutes, et pourtant, j'avais l'impression que cela avait duré une éternité. La voix de mon Boss me ramena à la réalité alors que mes pensées commençaient sérieusement à me ronger le moral.

- Je ne vais pas passer par quatre chemins, Flora à était enlevée.

Le silence se fit dans la salle, les membres de la mafia étaient déjà au courant de la situation, cela faisait deux jours que nous ne dormions pas. Nous avions désespérément cherché des indices qui auraient pu nous conduire à la planque de Goliath, en vain. C'était après avoir passé plus de 48h à chercher dans le vide des indices inexistants que Mori, après avoir discuté avec Koyo, avait eu l'idée de demander l'aide des détectives, et surtout de Dazai. On avait besoin d'aide pour la retrouver, et plus le temps passait, plus l'angoisse au sein de la Mafia ne faisait qu'augmenter.

Du côté des détectives, ils avaient tous l'air perplexe, déjà que l'invitation du boss lui-même de la mafia les avait sûrement surpris, maintenant on leur parlait d'une certaine Flora dont ils n'avaient jamais entendu parler. Même leur Patron, Monsieur Fukuzawa semblait assez perdu. Le seul à réagir fut Dazai, sa réaction à eu le don de m'énerver énormément, et je ne sais pas vraiment pourquoi, mais le simple fait qu'il connaisse mieux Flora que moi ne faisait qu'augmenter ma colère. Il se leva d'un bon et claqua ses mains sur la table dans un bruit sourd.

- Vous rigolez j'espère, ça fait des années que vous la protégez, et vous voulez me faire croire que vous lui avez donné l'autorisation pour sortir ! Et il va falloir m'expliquer, comment ce fait-il que tous les membres de la Mafia ici présent sont au courant de son existence.

Tous les membres de l'agence se tournèrent vers lui, et le jeune homme qui détenait le pouvoir du tigre posa la question que tous les autres membres semblaient avoir en tête.

- Monsieur Dazai, vous savez de qui il parle ?

- Oui, même si j'aurais aimé que ce ne soit pas elle. Vous aviez pourtant fait le serment, devant la tombe de sa mère, de la protéger, n'est ce pas Mori.