18. « Faute d'une promesse non tenue. »

124 5 0
                                    



( Ce chapitre comporte des scènes violentes, la scène de 💜 n'est par contre plus d'actualité.
Donc pour celle et ceux qui on sauter le chapitre précédent vous pouvez reprendre ici. Sinon passez au prochain chapitre si les violences risquent de vous affectez. )

Prenez soin de vous, bonne lecture 💕


Tout n'est que souffrance répétée. Chaque pensée, chaque souvenir douloureux remonte à la surface, noyant mon esprit dans un tourbillon de tourments. Les ombres du passé se dressent à nouveau  devant moi, menaçantes et implacables, faisant ressurgir mes pires cauchemars avec une intensité dévorante. Me rappelant qu'elles ne me laisseraient jamais. Une rage primaire s'empare de moi, déchirant le voile de ma conscience. Mes cris déchirent le silence oppressant de la pièce, emplissant l'air de ma fureur inextinguible. Mes dents s'enfoncent dans sa joue, lui arrachant un cri de douleur qui résonne dans l'obscurité étouffante.

Le goût de son sang envahit ma bouche, un mélange âcre de vengeance et de désespoir. Je le mords avec une force si sauvage, si inhumaine comme si cet acte transfèrerait ma souffrance en lui. Le condamnant à endurer le supplice que je porte en moi. Il se dégage de ma prise,me laissant tomber lourdement sur le sol froid et inhospitalier. Il lâche un jurons quand il réalise mon action. Mon corps se brise contre les dalles de pierre.

Tremblant de tout mon être, comme un écho de ma propre détresse. Je me traîne à même le sol, tentant d'atteindre le lit mais la douleur est bien trop grande. Soudainement la lumière se rallume et mon regard se posant sur l'homme froid, imposant et visiblement en colère. Cet homme qui venait de me replonger dans mon pire cauchemar, il s'approche en trombe, la main poser sur sa joue ensanglanté, mes mains agrippant les draps du lit pour me relever plus rapidement, il balance brusquement son pied en plein dans mon ventre m'éjectant contre la baie vitré de la chambre. À vrai dire, à cet instant je ne sais plus où déposer mes mains, les douleurs se multiplient. Je me tord de douleur tandis qu'il lâche:

— T'es une sacrée salope coriace toi. Tu sais sur qui t'es tombé ?

Il effectue des vas et viens, lâche des jurons m'annonçant qu'il allait en finir avec moi. Et malgré les larmes et la confusion, mes yeux cherchent frénétiquement un moyen de me libérer de cet être inhumain.

— Prie le bon Dieu pour que tes dernières minutes ne soient pas un calvaire.

Je toussote face au souffle qui commence à me manquer. Lorsque mon regard heurta comme un don du ciel un vase orné sur la table de chevet. D'une force indéfinissable j'effectue un bon, empoignant l'objet. Mon corps est précipitamment basculer au sol et des mains rigides s'emparent la seconde qui suis, de ma gorge.

— Tu pensais aller où comme ça mon ange ?
Jubile l'homme d'un ton neutre tandis que de mon bras tendu au sol, je tente tant bien que mal d'attraper le vase m'ayant échappé.

Je sens mes yeux papillonner, mes vaisseaux nerveux à la limite de l'explosion. J'agite mon bras difficilement mais assez calmement pour qu'il ne constate pas ma nouvelle tentative. Il est concentré sur l'arrêt de mon coeur.
Finalement d'un geste de soulagement et  brusque, je le saisis et du peu d'énergie qui me revient. D'une force presque instinctive, j'abat l'objet lourd sur son crâne. Un bruit sourd résonne alors dans la pièce sous les éclats du vase, mêlé aux échos de nos souffles haletants.

Il s'effondre au sol, près de mon corps. Son crâne laisse échapper un flot de sang épais, maculant le sol déjà souillé de boue de verre.
Dans un état second, je me redresse malgré les coups de jus que me balance chaque parcelle de mon corps, saisis le coussin le plus proche, une pulsion irrépressible me poussant à l'action. Sans réfléchir, sans questionner mes propres motivations, je me retrouve sur lui. Exerçant une pression implacable sur son visage.
L'illusion de contrôle, l'illusion de mettre fin à ma propre douleur en mettant fin à la sienne. Comme si ce geste pouvait véritablement éradiquer la tourmente qui déchire mon âme.

In BetweenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant