𝓑𝓵𝓮𝓻𝓲𝓷𝓭𝓪3:56,
Au quartier général.Jayson et moi venons juste d'arriver dans son bureau.
Dans le trajet, il conduisait comme s'il faisait une course contre une autre voiture invisible.
Sur la route, il était silencieux.
Il ne m'a toujours pas raconté pourquoi il était aussi pressé de partir du lieu où on était.
Et au lieu de me ramener chez moi, il nous a emmené ici, au QG.
L'endroit que j'aime le moins.
Quand nous étions arrivés, il s'est empressé de rentrer dans la maison et de monter jusqu'à son bureau.
— C'est quand est-ce que tu vas me dire ce qu'il c'était passée ? je le questionné-je entrain d'attendre près de la porte.
Mon meilleur ami était entrain de chercher quelques chose dans les tiroirs de son bureau.
— Jayson ? Tu m'entends quand je te parle ? insisté-je.
Il relève la tête vers ma direction, les sourcils froncés.
— Le kidnappeur que je devais essayer de tuer à était poignarder par quelqu'un d'autre.
Attends. C'est une blague.
Il a fait tout ce baratin juste pour ça ?!
— Tu te fiches de moi j'espère. Tu as fais tout ce cinéma pour ça ? ajouté-je, exaspéré.
— Non, je n'ai pas fait tout ça pour rien, Blerinda, articule-t-il.
— Bas alors dis moi ce qu'il y avait de grave ? je répond à la seconde où il a fini sa phrase.
Jayson me regarde droit dans les yeux et ajoute :
— L'individu responsable du coup de poignard infligé au kidnappeur n'était autre que Éros Vitali.
Quoi ?
— J'étais entrain de surveillé ma cible de loin. Quand soudain je vis un homme habillé tout en noir lui donner un coup dans la tête. Puis il a enchaîné en lui plantant un couteau dans les côtes, continue-t-il. J'allais intervenir mais quand je vis son visage. Je n'avais plus très envie de le voir d'un seul coup... et après ça, je l'observai s'avancer vers les toilettes.
Tous mes membres se figent soudainement.
Ne me dites que l'homme que j'avais vu dans les toilettes était Éros Vitali ?
Non impossible, qu'est-ce qu'il ferait là-bas ?
— Ça va Blerinda ? Il y a un truc que tu dois me dire, me demande-t-il la tête sur le côté.
Ça veux aussi dire que la personne que j'avais vu à la supérette, cette nuit, c'était lui ?
Dans cette voiture de couleur bleu nuit.
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Est-ce vraiment ton choix ?
RomansaJ'étais contrainte de le faire, je devais fuir cet endroit où chaque respiration semblait m'étouffer. Rester une seconde de plus était impossible, alors j'ai pris la décision de partir. Partir loin de cette maison, loin de ces cauchemars et traumati...