PRISE DE CONSCIENCE

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                                                                      "Pa...Papa...?"

                                                                           JUDITH

Je ne sais pas où je suis en train d'aller.

Quand les parents de Adam ont fait référence à un meurtre qui s'est passé à Greenwood, d'un père de famille, j'ai instantanément eu la nausée. Et si c'était de mon père qu'ils parlaient?

Impossible. Adam ne me connaissait pas.

Le soleil de Manchester me brûle le visage, les bras et ma gorge me brûle à force de respirer à une vitesse folle. Je me met à l'abris dans une ruelle sombre, je m'écroule au sol.

    - Perdue, ma jolie?

Un frisson, une main et un mouchoir avec une odeur écoeurante. Ça recommence.

Tout noir.

Je me réveille avec un mal de tête énorme, attachée à la même chaise que lors de mon kidnapping. Tout recommence, je ne veux plus que ça recommence... Pourquoi moi putain?? Qu'est-ce que j'ai fais de mal?? Qu'est-ce qu'avait fait de mal mon père pour mériter d'être abattu?

On dis souvent que nous méritons ce qui nous arrive... Je l'ai réellement mérité? L'angoisse permanente, les crises, les flashbacks, la mort, le kidnapping, ma mère... Rien ne va plus.

Mes mains sont dans mon dos, mais je ne sent plus mes doigts. Je ne sent plus mes jambes non plus.

Un regard vers ces dernières et le soulagement : elles sont seulement engourdies.

La peur me fige un instant avant que l'instinct de survie prenne le dessus : les choses se passeront différemment.

Je me débat sur ma chaise en respirant de plus en plus fort. Près de ma chaise, je vois un sécateur et des chaines. Je pousse sur la pointe de mes pieds le bas de la chaise pour arriver jusqu'à ces outils. J'entreprend de passer par le côté pour attraper le sécateur mais un homme cagoulé arrive plus rapidement que mon action.

    - Bien joué ma jolie, cette fois-ci tu restes là par contre.

Il donne un gros coup de pied dans la chaise à laquelle je suis attachée et je me fais propulser de l'autre côté de la pièce, ma tête cogne contre le sol sale ce qui me fait fermer les yeux brusquement.

    - Mes avertissements ne t'ont pas fait ouvrir les yeux sur cette merde de « prof »?

Désormais, il cri devant mon visage. Je plisse les yeux pour essayer de me protéger de ses mots.

    - Il n'est pas bon. Mais tu ne m'as pas écouté... Et regarde où nous en sommes.

Je rouvre les yeux et mon sang se glace. Ses yeux.

    - R...Ryle?

Il se lève et ri en penchant sa tête en arrière. J'ai visé juste... Je suis déjà morte.

    - Judith... Tu viens de comprendre?

    - Mais... Comment-

    - Nous sommes liés. Tu te débats beaucoup... Arrête d'essayer de m'échapper. Tu es à MOI!

Ma vue se floutte instantanement...

    - Je pouvais pas me permettre de te laisser partir. J'avais un contract et cet homme... Je ne peux pas le decevoir.

     - Quel homme??

Je reprends mes esprits, mon être me brûle et me fait atrocement mal mais si je dois mourir, autant connaitre la vérité.

Dangereuse obsessionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant