Dangereuse obsession

UNE SOIRÉE ENFLAMMÉE

                             "Ce soir tu n'est pas mon prof, et je ne suis pas ton élève."

                                                                            JUDITH

Je me prépare depuis un petit moment déjà. Je viens de prendre ma douche et de finir d'onduler la pointe de mes longs cheveux noir. Je me place devant le miroir de la salle de bain et entame ma mise en beauté. J'opte pour un beau rouge à lèvre pétant et des yeux charbonneux noir. Le contraste noir-bleu donne un rendu encore plus intense. Une fois le maquillage fini, j'enfile ma robe de soirée préférée. Une robe noir à paillettes. Elle m'arrive un peu plus haut que mi-cuisses. Elle a un bustier qui ne tient qu'à mes seins car il n'y a pas de bretelles. Les sequins noirs font briller cette robe de mille feu. Je tourne sur moi-même et lance un regard à mes fesses. Tout est parfait. J'enfile ensuite mes chaussures à talons noir. Les fines attaches font le tour de ma cheville et les hauts talons ne me facilites pas la tache pour marcher. Un collier et mes bagues enfilés plus tard, je file dans ma chambre chercher mon sac et dévale les escaliers jusqu'au salon. Je suis un tout petit peu en avance, j'hésite donc à prendre une photo de moi et à l'envoyer à Adam... C'est un peu trop risquer. Je prend une photo dans le miroir plein pied et l'a partage en story Instagram. Je regard l'heure, 20h00 pile. Un bruit de klaxon me fait sursauter. Layla m'attend, la fenêtre coté passager ouverte en grand.

    - WOAWW, madame! Elle siffle et me reluque de la tête au pieds.

    - Tu vas faire sortir tout les voisins avec ton Klaxon Lay'! Je rougis et lève les yeux au ciel. J'ai toujours eu du mal à accepter les compliments...

    - Rabat-joie... Monte dans la caisse pour qu'on puisse s'en enfiler une grosse...

Je rigole sincèrement à sa blague. Elle sait toujours comment me faire rire.

Une fois arrivée à l'adresse convenue, je descend de la voiture et aperçois une moto dans le jardin. Je me rappel de la moto de Adam et je souris en pensant au culot de mon message... Je n'ai absolument aucun regret mais une part de moi ne peux s'empêcher de me dire que je l'ai peut-être brusquer.

Layla descend à son tour et me regarde intensément comme pour me dire « pourquoi tu fixes cette moto avec ce sourire ? » Je détourne le regard et avance vers la porte d'entrée. Lay' me passe devant et ouvre la porte avant moi. La maison est bondée et sent la marijuana à plein nez. Le brouhaha des étudiants me plonge directement dans l'ambiance. Je suis plutôt de nature réservée mais ces gens là savent comment mettre à l'aise, vraiment à l'aise... Tellement à l'aise qu'à ma première soirée, totalement bourré évidemment, je me suis mise à danser sensuellement sur une des tables. J'ai renversé la moitié des bouteilles sur mon passage. Tout le monde s'est mis à filmer, mais heureusement, aucune vidéos de ce soir là n'a fuité.

Depuis que Layla me traine dans pas mal de soirées je commence à avoir l'habitude et à connaitre du monde. Je fais la tournée de câlins et de bises à tout ceux que je reconnais et vais me servir un verre dans le cuisine. Un grand plan de travail marbré accueille toute sortes d'alcools. Du get, du rhum, de la bière en litres, du whisky ( bizarrement plein...), de la vodka... J'en passe.

 Je me serre un verre de vodka et je part en quête de Layla. Introuvable au ré de chaussée donc je m'aventure au premier. Je monte les marches et mon coeur rate un battement. Mon pouls s'accélère, le feu me monte aux joues. Je suis nez à nez avec Adam, qui me reluque avec un regard rempli de désir. Il plonge ses yeux dans les miens et avance vers moi. Je recule instinctivement d'un pas mais j'oublie que je suis dans un escalier... Mon pied ripe et je bascule en arrière. Je suis rattrapée par le bras de mon prof, fort et brûlant. Nos visages sont quasi collés et je peux sentir sa respiration saccadée sur mes lèvres. Je passe instinctivement ma langue sur ces dernières et son regard suit méticuleusement son trajet. Sa respiration s'accélère une nouvelle fois et son autre main s'aventure sur ma hanche. Je manque d'air. Son regard de braise me fait bouillonner. Un gars qui semble beaucoup plus âgé tente de passer, n'y arrivant pas il ajoute d'une voix désespérée :