ROZHDENNY UBIVAT'

_Prologue_

Lisez jusqu'à la fin vous ne serez vraiment pas déçu...

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Moscou

Je marche comme d'habitude avec arrogance, le visage fermé, mon bâton à la main, les manches de ma chemise relevées faisant apparaître les muscles de mon bras, ma chevelure qui bouge avec moi , et mon regard assassin... Je reviens de ma salle spéciale d'entraînement mais aucune sueur malgré les multiples mouvements que j'ai effectué...

Je croise les regards terrifiés de mon personnel et ils baissent la tête..
Je n'ai pas le temps de m'attarder sur des animaux...
Je me dirige directement dans ma chambre, je prends une douche rapide et je rejoins mon paternel..

Moi: Géniteur, je me rends à Tuva pour superviser la vente aux enchères qui a lieu demain soir, je veux parler à l'un de nos plus grands clients...

Lui: fais comme bon te semble je te suivrai car j'ai besoin des filles de ma chambre close.
Tu devrais y jeter un coup d'œil peut être tu trouveras une fille qui puisse calmer tes nerfs avec une bonne partie de jambes en l'air

Puis il fait un sourire narquois, je le fusille du regard...

Moi: je n'ai pas besoin d'une pute , si j'ai des envies je sais où me servir mais ça ne sera pas dans ton trou à rats avec tes vermines.

Lui: tant pis pour toi tu ne sais pas ce que tu rates...

Il prend son verre de whisky et le termine d'un trait, je lui tourne le dos et je vais en direction de ma chambre il me faut rester calme même si j'ai un géniteur de la pire des espèces, et qui est pire qu'une ordure je me dois de rester calme, il ne faut surtout pas perdre mon sang froid...

Je regarde ma montre 16h06
Il faut que je commence à faire ma valise, je prends le nécessaire, puis je porte mon costume noir , j'attrape ma longue chevelure et fais un chignon, je mets mon poignard dans son étuis et le range sur mon avant bras qui est sa cachette spéciale. Je plie mon bâton et le range derrière mon dos dans le creux de ma colonne vertébrale sans oublier mon flingue juste à côté... Je souris face à mon reflet et j'appelle la gouvernante Sarah...

Elle : oui maître je suis là...

Moi: prends mon sac et dépose le dans la voiture fais attention à ne pas l'abîmer , ce sac coûte plus cher que ta misérable vie...

Elle : oui maître...

Elle n'ose pas me regarder dans les yeux et c'est mieux ainsi, ça ne me réjouit pas d'aller dans cette misérable ville mais je n'ai pas le choix, les affaires restent les affaires...
Je sors et marche le long du couloir lorsque des bruits de pas d'une personne qui court vers moi m'alerte, je me retourne et vois une petite fille avec sa moue toujours adorable je dirai...

Elle : grand frère tu t'en vas encore ?

Moi: oui Daria je m'en vais mais je reviendrai vite...

Daria : mais tu m'avais promis de rester une journée avec moi n'est ce pas ?

Moi: oui c'est vrai, et un Markov tient toujours ses promesses