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Lui: Lora dehors !!!

Lora: oui maître..

Je prends ma serviette et me cache rapidement le corps...

Bordel de merde c'est pas bon ça...!!

Je reste plantée près du lit en le regardant, son regard est rempli de haine et de mépris à mon égard...

Le mien ne laisse voir que la peur mais je ne laisse rien paraître, il s'avance et s'arrête à quelques pas de moi.

Lui: qui t'a donné l'autorisation de pénétrer dans ma chambre ?

Sa voix était calme et menaçante...

Moi: c'est ton frère qui m'a amené ici.

Il s'avance encore et s'arrête juste à mon niveau

Lui: tu caches ce que tous les hommes de cette ville ont eu l'occasion de voir, ça ne sert à rien, tu gâches la beauté des vêtements en les portant, tu souilles les habits, tu devrais plutôt marcher nu et avec ça je doute que tu intéresses le monde. Ton corps est aussi dégueulasse que toi...

Il continue de se rapprocher et je recule jusqu'à ce que le mûr m'arrête..

Lui: tu as beau t'être lavée avec mon gel, t'être coiffée, tu sens toujours l'impureté, tu resteras toujours une salope.

Je le regarde mais ses mots ne me font ni chaud ni froid parce que je sais qui je suis et d'où je viens...

Moi: tu veux savoir un truc ? Tu n'es qu'un minable et tu te crois super fort, si tu l'avais été ton père n'aurait pas pu te forcer à épouser là souillée que je suis.

Il attrape mes cheveux et les tirs vers l'arrière, ce qui m'arrache un cri de douleurs.

Lui: tu es une pute à la grande gueule qui ne sait pas ce qu'elle raconte, je pourrai te tuer là maintenant mais je ne le ferai pas, tu vas mourir à petit feu tu vas me supplier de t'abattre... Tu es et tu  resteras la pute que mon paternel utilise pour se venger de moi, tu n'es qu'un objet de vengeance de distraction ou un  trou pour les hommes... Ce mariage n'est qu'une simple mascarade et tu es entrée dans ma vie par simple hasard, cet hasard va te coûter la vie....

Je souris...

Mes mots semblent l'avoir touché bien plus qu'il ne veut l'admettre...

Moi: je te dégoûte et tu me touches mes cheveux, tu penses peut-être que tu me plais ou que tu me fais de l'effet ? Il n'y a que la haine qui me traverse l'esprit lorsque je pose mon regard sur toi, toi et ton père vous êtes les fléaux de ce pays et surtout de cette ville, vous n'avez aucune idée de ce que vous créez... Je n'ai jamais demandé à être ta femme ni même à rencontrer ton fils de pute de père, je n'étais qu'une pute marchant tranquillement dans la rue et vos hommes m'ont kidnappé, si je te dégoûte à ce point laisse moi m'en aller et retourner dans mon commerce du sexe , il était très rentable et j'avais du plaisir...

Lui: n'oses plus jamais me comparer à mon géniteur.

Moi: tu te crois meilleur que lui n'est ce pas ? Un chat donne toujours naissance à un chaton...tu es exactement ou je dirai même pire que lui...

Il laisse mes cheveux et attrape ma gorge, il la resserre, je lâche ma serviette pour tenter de desserrer sa prise pour avoir un peu d'air..
Ma serviette tombe laissant mes seins en l'air...

Moi: tu vois un vrai homme ne lève jamais la main sur une femme, seuls les lâches frappent ceux qui sont inférieurs à eux, tu es un lâche...

Il lâche ma gorge et recule comme si mes mots l'avaient brûlé...
Il me regarde avec haine et se met à regarder entre mes seins vers mon estomac où il m'avait chuté puis il tourne les talons et ressort immédiatement de la chambre, comme s'il avait vu un truc qui l'avait effrayé...

ROZHDENNY UBIVAT'Où les histoires vivent. Découvrez maintenant