ROZHDENNY UBIVAT'

~3~

Il fait le tour de toutes les cages puis se tient au milieu , il regarde vers ma direction...

Lui: amenez moi cette fille.

Putain!!!

Des frissons parcourent ma colonne vertébrale à l'entente de cette phrase...

S'il essaie de me toucher je vais être obligée de me défendre...

Trois hommes viennent enlever les chaînes et m'oblige à me tenir debout, j'essaie de résister mais ils sont bien nombreux et bien plus forts, en moins de trente secondes je me retrouve devant cette brute.

Il me regarde de haut en bas pendant que je l'observe...

Lui: baisse les yeux pétasse...

Du calme Ascaelle, il ne faut surtout pas perdre le contrôle...

Moi: entre toi et moi qui est la pute??

Les autres émettent des cries de stupéfaction mais mon but c'est qu'il s'énerve et m'abatte avec son arme, je ne veux ni être violée ni être traitée comme la fille de la veille.

Mais au lieu de ça cet connard se met à sourire, un sourire qui ne prévoit rien de bon pour moi...

Lui: amènez là dans la voiture, elle sera parfaite.

Gros choc pour moi, où est ce qu'il m'amène ?

Je ne reviendrai jamais comme les autres filles, qu'est ce qu'il leur fait ?

L'un des hommes me soulève et me dépose sur son épaule, je me débats pour qu'il me lâche mais il resserre sa prise, si je tente quelque chose avec tous ses hommes c'est ma mort assurée.

Lui: un instant, qui a trouvé cette fille ?

Un homme lève le bras ...

L'homme : c'est une pute qui venait sans doute de finir son service de nuit, elle empestait l'alcool et était blessée,on dirait l'un de ses clients ne s'est pas montré courtois...

Pourquoi il veut savoir ? Les autres filles il les prenait juste et partait, qu'est ce qui m'attend ?

Lorsqu'on franchit la porte, je remarque que ce coin se trouve au beau milieu de nulle part, ni maison, ni route rien du tout, je comprends pourquoi ils pouvaient torturer sans risquer qu'on les entende.
Les hommes voulaient me mettre dans le coffre mais il fit signe qu'on me place sur le siège arrière avec lui à mes côtés...

J'étais assise près d'un monstre, il me regarde et sourit...

J'hausse les sourcils d'un air perplexe...

Lui: tu es une américaine j'en suis certain, seuls les américains ont cet accent quand ils parlent russe...

Moi: pourquoi ai-je un traitement de faveur ? Ne suis-je pas une pétasse ?

Je dissimule ma crainte en me montrant agressive

Lui: loin de moi l'idée du favoritisme, tu verras que ça aurait été bien mieux pour toi de vivre ce que l'autre pute a vécu hier par rapport à ce qui va t'arriver dans les prochaines minutes.

Je réprime le sentiment de peur qui me prend et un frisson après ses derniers mots...

Moi: je n'ai pas peur de mourir...

Lui: qui te parle de mort??

Moi: vous êtes une vraie ordure !!

Dans ses yeux noirs un éclair de fureur y passa, il me saisit la gorge et rapproche mon visage du sien...