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Point de vue d'Eden











...: TOUT LE MONDE A TERRE, JE RÉPÈTE TOUT LE MONDE À TERRE IL Y'A DES SNIPERS...

Je reste assis à ma place à les observer paniquer comme des poules mouillées, les gens étaient à plat ventre sur le sol pendant que les policiers tentaient de maîtriser les tirs de mes hommes.

Tout ceci me donne la migraine, je ne devais pas être là, je devais être en train de butter ce fils de pute de directeur mais il me faut aborder cette situation avec tacte, prudence et ne pas perdre mon sang froid, je ne dois surtout pas le perdre...

Je regarde la fille étendue sur le sol, elle n'a rien de cette rebelle que j'ai rencontré dans le bureau du chien Grichka, en seulement deux jours elle avait dépéri , son corps était frêle, pâle et son regard, ce regard qu'elle m'a lancé avant de sourire, un sourire qui n'avait pas son lieu d'être...

Tristan : Eden qu'est ce que tu fous toujours dans cette salle ?

Moi: j'admire le spectacle, c'est toujours un plaisir de voir ces imbéciles de traîtres mourir.

Tristan : je te signale que tu ne dois pas être vu par le directeur sinon tu vas faire capoter la mission...

Moi: dis aux hommes d'arrêter les tirs...

Tristan : tu deguerpris en même temps.

Je lève les yeux au ciel exaspéré qu'il me dise quoi faire. Je suis resté pour une raison, je voulais voir les policiers mourir, ils se disent défendre les droits des hommes mais sont les premiers à les piétiner juste pour quelques centimes...

Lorsque les chefs d'accusation ont été prononcés je n'ai pas été surpris, je savais qu'il l'avait gardé en vie pour qu'elle subisse pire, et cette maudite loi qui n'examine jamais rien en détail... Je ne compte jamais sur la justice je suis mon propre juge et je fais ma justice...

Les tirs s'estompent, il ne restait plus que trois policiers en vie, les hommes et femmes étaient toujours au sol, je me relève et marche vers l'extérieur lorsque j'aperçois le directeur qui arrive avec des agents du FBI...

Je me décale un peu vers l'angle de la sortie pour qu'ils ne m'aperçoivent pas.

Directeur: qu'est ce qui s'est passé ? Qui est l'auteur de cet acte ?

Policier : on ne sait pas monsieur, le verdict a été donné et tout juste après une balle a abattue l'accusée pendant que nous étions prêt à la déférer.

Directeur : elle n'est pas morte j'en suis sûr, appelez les pompiers je veux qu'ils vérifient.

Agent du FBI: mais monsieur elle baigne dans son sang, comment peut-elle survivre à ça ?

Je m'adosse et le regarde, il savait, il sait qui a tiré mais le seul problème il ne peut pas me dénoncer.

Ma mâchoire se contracte et mon cœur tambourine, je ferme les poings, le voir sans pouvoir le tuer m'énerve au plus au point

Tristan : EDEN TU VAS TOUT GÂCHER SORS DE CETTE MAUDITE SALLE !!!

Moi: plus jamais tu cries sur moi je ne suis pas ta petasse.

Tristan : encore heureux qui voudrait d'une pétasse comme toi ? Sors de ce tribunal immédiatement.

Je ne l'écoute pas et reste à la même place, je veux qu'il me voit, je veux que son regard rencontre le mien, je veux qu'il lise en moi que ses jours sont désormais comptés

Policier : l'équipe d'urgence est en route ils ne vont pas tarder.

Agent du FBI : monsieur l'enquête nous revient à présent.

ROZHDENNY UBIVAT'Où les histoires vivent. Découvrez maintenant