ROZHDENNY UBIVAT'

~2~

02h30

Villa Markov A TUVA

Point de vue d'Eden

Cela fait des années que je ne trouve plus le sommeil, pour dormir il me faut des médocs pourtant aujourd'hui je n'ai aucune envie de fermer l'oeil.
J'ouvre ma chambre et j'entends les cries des filles que mon géniteur a sans doute ramené de sa maudite maison close.

Je le déteste cet homme au plus haut point..

Je trace ma route jusqu'à l'ascenseur et je monte au dernier étage où il y'a mon petit jardin, j'ai le même dans notre résidence à Moscou mais elle est plus grande.

Depuis petit j'ai une passion pour la fleur d'or appelée chrysanthème c'est une fleur qui pousse dans le sol chinois, sa couleur, son éclat, la disposition de ses pétales tout me fascine chez cette fleur.

Je m'assois au milieu des fleurs et relâche ma chevelure. Je veux ralentir mon rythme cardiaque et être perdu dans la nature.

Je ferme les yeux et me mets en position de médiation.

Je sens que quelqu'un se rapproche de moi mais je ne bouge pas, j'ai un pas très léger alors peu importe comment une personne marche j'entends le bruit de ses pas.
La personne se rapproche et pointe son arme sur ma nuque.

...: ne bouge pas sinon je te butte !!!

J'ouvre les yeux, puis brusquement je me penche vers l'avant, j'amène mes bras à l'arrière puis saisis les jambes de cet homme et les ramène vers moi , il s'écroule et j'entends sa tête frapper le sol...

Lui: putain Eden tu m'as bousillé la nuque, tu savais très bien que c'était moi...

Moi: je t'ai dis à mainte reprise Mirat d'arrêter avec tes blagues stupides, un jour je vais te tuer et tu ne pourras t'en prendre qu'à toi.

Mirat: aïe aïe ma tête, espèce de détraqué, pourquoi j'ai une brute à la place d'un grand frère ? Tu n'as aucun sens de l'humour depuis que je suis né je ne t'ai jamais vu rire une seule fois.

Moi: je n'ai pas le temps pour rire Marat, ta douleur tu l'as bien cherché comme toutes les autres d'ailleurs

Mirat: je te signale que tu m'as cassés les pieds, le bras et ça plusieurs fois juste parce que je te faisais de petites blagues.

Moi: tes blagues à la con ne me font aucunement rire, un homme n'a pas le temps pour rire .

Mirat : espèce de monstre apprends à contrôler ta force sinon tu finiras par tuer quelqu'un...

Moi: je te rappelle que c'est mon travail de tuer les gens, en plus je suis très calme comme d'habitude je ne perds jamais mon sang froid car je connais les conséquences.

Marat: ton arrogance me laisse sans voix, j'ai pitié pour celle qui va devenir ta femme...

Je le fusille du regard

Mirat: oh non c'est bon je me tais...

Moi: tu devais rester à Moscou avec les filles je te signale...