Parmi les cinq royaumes qui ornent le le continent Berylien, Équinoxia a toujours été la scène récurrente des bains de sang. Malgré sa quête pacifique, le royaume a souvent été piétiné par d'autres. La guerre, le sang, la mort... Encore et encore.
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Sur l'amas de terre qui allait devenir le continent Berylien, cinq grandes nations s'affrontaient sans relâche : Béryl, Équinoxia, Sylvanor, Teyryl et Valoria. Ces conflits ont duré des siècles alors que chaque royaume cherchait à établir sa suprématie sur les autres. Au fil des affrontements, Béryl a finalement réussi à s'imposer en tant que maître incontesté et a donné son nom au continent. Trois royaumes : Sylvanor, Valoria et Teyryl ont alors accepté de devenir des États vassaux de Béryl. Cependant, cette situation de sujétion n'a pas été bien accueillie par Équinoxia, qui n'a pas hésité à exprimer son mécontentement, devenant ainsi la risée du continent. Au fil des décennies qui ont suivi, Équinoxia a été la cible de nombreuses attaques en raison de son désaccord face à la soumission à un État plus fort. Ces attaques l'ont ravagé à plusieurs reprises, le réduisant parfois à néant. Cependant, une prophétie résonnait fort dans le cœur du peuple de l'Équinoxe : celle de l'arrivée d'un Roi, le Roi écarlate, destiné à élever le nom et le blason d'Équinoxia au statut de continent.
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La guerre de succession : The Fallen King that I was... Image tirée de "Vinland Saga" juste pour apporter une touche d'illustration
Nous sommes à l'an 438 du calendrier Berylien, soit deux ans plus tard dans la trame de l'histoire.
L'animation habituelle régnait sur le port de Mantis à Équinoxia. Les scènes portuaires se mêlaient dans une symphonie de bruits et d'odeurs caractéristiques : les marchands s'affairaient, les animaux baragouinaient, l'odeur piquante du poisson frais chatouillait les narines, tandis que les gardes, telles des sentinelles vigilantes, surveillaient chaque mouvement assurant ainsi la sécurité du lieu. Dans ce décor portuaire, un mystérieux bateau accosta, attirant l'attention de tous. Les gardes, promptement alertés, se hâtèrent de vérifier l'identité de ses occupants. Parmi les arrivants, se tenait un homme au visage buriné par les années de navigation : Fulgius, un marin expérimenté, propriétaire du navire et livreur de vin renommé dans toute la région. Originaire de Béryl, il parcourait les mers avec ses apprentis et employés, offrant des vins de qualité aux différentes contrées qu'il visitait en échange d'or et d'argent. Équinoxia, bien que modeste en richesse, abritait une élite aisée ainsi que des fermiers prospères. Fulgius était l'homme idéal pour satisfaire les palais exigeants de cette haute société. Malgré ses quatre-vingts ans et plus, il conservait une apparence robuste et déterminée, témoignant de sa longue expérience en mer. Après les vérifications d'usage et le paiement des taxes requises, les hommes de Fulgius déchargèrent une impressionnante cargaison de tonneaux de vin, qu'ils s'empressèrent de rouler à travers les ruelles du port. Ainsi débutait le rituel commercial de ce vénérable Fulgius, dont la présence sur le port de Mantis ne passait jamais inaperçue. Parmi les employés du vieux Fulgius se trouvait un jeune homme appelé Gaule. C'était un gringalet de nature concupiscente et dont le gourdin était indépendant de sa volonté. Une simple pensée de travers, la jupe d'une gente demoiselle qui prend le vent ou le regard affectueux d'une femme pouvait rendre la verge de ce cher Gaule plus forte que sa raison. Pour une personne telle que lui, soumise à la volonté de son membre, rouler des tonneaux n'était que distraction face à toutes ses belles demoiselles et esclaves femelles dont les corps étaient particulièrement attrayants. Faisant avec peine son travail, Gaule suivait donc de loin ses compagnons, qui l'avaient fortement devancé. Avec sa faible carrure et son principal défaut mental, il était surtout vu avec mépris au vue de ses vieux vêtements pas chers qui exhibaient son principal défaut (Sa bite).
