Chapitre 7 (La guerre de succession): Prelude d'une nouvelle histoire 🔞

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Ce chapitre contient des scènes qui peuvent… 🔞

Le même jour, trois heures plus tard...

Lieu : Turlupine¹

Dans l'atmosphère suffocante des ruelles de Turlupine, un quartier gangrené par la pauvreté, la mendicité et le crime, deux personnes énigmatiques firent leur entrée lors de cette soirée étouffante. La place publique, écrasée sous le poids de la misère, exhalait une puanteur insupportable, mêlant les relents de cadavres en décomposition à l'indifférence résignée des habitants. À chaque coin de rue, des silhouettes chétives semblaient suspendues dans le temps, comme si elles attendaient impatiemment leur destin funeste. La plupart étaient affalées au sol, tandis que les rares âmes encore debout se hâtaient de se réfugier dans les coins sombres et les passages étroits pour éviter les agressions et les vols incessants.

Au cœur de ce décor lugubre, les deux individus, enveloppés de leurs capes violettes, se fondirent habilement dans la masse des déshérités. Leurs vêtements usés se confondaient avec aisance aux guenilles des habitants, leur permettant de se mouvoir discrètement dans cette foule désespérée.

- C'est donc ça Équinoxia ? C'est limite dégueulasse !

- Calme-toi, Alexandre ! De ce que tu as pu voir, les environs de la plage n'étaient pas comme ça. Ici c'est Turlupine, un quartier de brigands.

- Ce que je sais, c'est que je veux vite rentrer à Béryl.

- Alors concentre-toi bien, on est ici pour un but et on est loin de l'avoir atteint.

- De la manière dont ces gens sont paumés et mourrant, je doute du fait qu'on puisse recueillir des informations utiles.

- Tu te trompes, suffit de donner de la nourriture ou de l'argent à l'un d'eux, et il déballera tout ce qu'il sait.

- Ça m'étonnerais assez... mais allons-y !

Les deux individus s'enfoncèrent ensuite dans l'obscurité tamisée d'une ruelle anonyme, dont les contours familiers se mêlaient à ceux de tant d'autres, créant un dédale urbain assez considérable. À mesure qu'ils avançaient, un murmure lugubre de gémissements, de cris et de supplications leur parvenait, semblant s'intensifier à chaque pas. Ils furent quelque peu surpris par le bruit, mais ils poursuivirent leur chemin, sachant que la présence de la foule les protégeait dans une certaine mesure. Quelques pas de plus et ils aperçurent l'horreur de leur propres yeux. Nichés dans un recoin isolé, le long du mur d'une bâtisse délabrée et maculée, les lamentations d'une jeune fille emplissaient l'air, révélant l'horreur de sa situation. Des pressions indescriptibles pesaient sur son être, tandis qu'elle sombrait lentement dans les abysses de la douleur et de l'agonie.

La jeune fille, seins dressés dans l'horreur, était prise au piège d'une agression sexuelle brutale entre deux hommes. À moitié dévêtue, le corps meurtri, elle criait de douleur et de terreur, tandis qu'elle suppliait en vain pour que son calvaire prenne fin. Chaque coup de ses bourreau semblait résonner dans l'obscurité de la ruelle, soulignant l'absence totale de compassion dans cet univers impitoyable où la vulnérabilité était exploitée sans vergogne. Les deux individus furent profondément choqués par l'horreur de la scène, tandis qu'Alexandre, dans un état d'irritation croissante, dégaina une dague qu'il dissimulait dans son dos.

- Alexandre, nous ne sommes pas ici pour jouer les justiciers. Range cette dague, nous avons d'autres priorités.

- Tu sais Galen, le pire dans tout cela, ce n'est pas la méchanceté de ces hommes, mais le silence complice de tous ceux qui détournent le regard. Ils sont tous pourris jusqu'à la moelle. Depuis que je suis là, ça ne fait pas une heure, mais déjà ça me répugne.

ÉQUINOXIA : The Crimson King Où les histoires vivent. Découvrez maintenant