7| CAMILA

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Camila.







Chapitre 7: Rumeurs.







Je degluti et referme mes doigts  qui tremblent comme des feuilles en un poing , ma respiration qui s'est envolé, j'halete contre le seule froid du toit,une main porter à ma bouche, j'essaie de ne pas sortir ce sanglot qui me menace depuis un bon bout de temps.

Je cède à la panique et à la folie, laissant quelques larmes perler sur mes joues rouges, soudenement l'espace rétréci, un vertige me prend et je suffoque de plus en plus.

Je bouge la tête, refusant de croire que ce qui vient de se passer est réel.

Une enregistrement.... Comme si la lettre de suicide de Marta qui a été retrouvée n'était pas assez pour me faire engoisser, il a fallu qu'elle est un enregistrement de ce qui s'est passé cette nuit.

Mes mensonges, que je m'étais dite pour me rassurer ne servent plus à rien,mes paupières se ferment et la sensation de mourir est de plus en plus intense.

Une personne avance vers moi, mais tant le vérité est fort je n'arrive pas à déchiffrer cette silhouette qui de pas a passe retrouve en face de moi, sa main se pose sur mon épaule et ce n'est qu'à cette proximité que je peux apercevoir le visage de mon professeur.

D'un coup sec j'enlève sa main de mon épaule.

— Mademoiselle Ramirez ? il demande, fessant marche arrière, histoire de me laisser un peu d'espace, et c'est bien ce dont j'ai besoin.

Agacé qu'il soit là, je referme les yeux, et passe une mes deux mains devant mes mèches blonde qui s'étaient abattue sur mon visage, je secoue la tête et arbore une expression calme, sereine.

Je me lève doucement ignorants, mes tremblement qui continuent, ainsi que mon professeur, qui les a remarquer lui aussi.

— vous faites un crise de panique, il affirme presque sûre de lui, un main dans la poche de son pantalon, l'autre tenant sa cigarette déjà entamer.

Ça fait combien de temps qu'il est là ?

— Jure ?! je lui crache avec dedain, avant d'essuyer ma jupe qui a pris de la poussière, et en me dirigeant vers la porte qui mène à l'intérieur.

Il m'attrape par la main, ce qui me fait me retourner automatiquement en sa direction,mes iris le scan un instant avec haine et impatience.

— Il faudrait aller à l'infirmerie... ses yeux bleus si profond que les eaux de l'atlantique, me rappellent à quel point je suis misérable à chaque fois que l'on se croise.

— Pour avoir un sucre ? Pff non merci, sans m'en être rendu contre, mes battements de cœurs se sont quelques peu  calmer.

Finalement, il lâche ma main et tire une deuxième latte de sa cigarette —ce qui me fait penser à la mienne qui a disparu, sûrement emporter par le vent ou que j'ai sûrement jetée, il me dévisage une fois de plus.

— Vous êtes là depuis longtemps ? j'ose poser cette question qui me brûlait les lèvres depuis un bon moment maintenant.

Mais pour seule réponse, je n'ai droit qu'à un silence qui en dit long, une réponse indirecte.

D'un coup sec, les cendres de la cigarette s'étale sur le sol avant de s'envoler.

Un sourire semblable à celui d'Alba, étire diaboliquement les lèvres de mon profffeseur, me fessant comprendre en plus que non seulement j'étais foutue mais qu'il n'allait pas garder cette information pour lui même.

Les deux mains dans les poches de son pantalon, il tourne les talons, me lançant un dernier regard avant de rejoindre la porte de sortie, un sentiment d'infériorité prend le dessus sur la panique, et de tout ce que je peux haïr dans ce monde, c'est me sentir à inférieur à n'importe qui.

Je m'appuie sur les grillages, laissant mes fins doigts passer à travers, une fois levée la bouffer de chaleur disparaît et laisse place au vent glacial qui pour une fois me fait du bien, mais bien ou mal ce n'est pas ce qui importe maintenant.

Deux personnes savent, deux personnes l'ont entendu, et une de ses personne est prête à faire sortir cet audio de merde.

Moi qui pensait que c'était fini, c'est maintenant que la panique me montre qui elle est vraiment, machouiller mes ongles qui ont eus à peine le temps de pousser est pour moi le seul moyen de ne pas devenir folle.

Un audio. C'est tout ce qu'il faut pour détruire ma vie. Même si monsieur Brooklyn n'est pas assez con pour vouloir s'occuper de cette affaire, une fille bien plus folle et qui ne risque de rien perdre, elle, elle le fera, et même si tout ce quel fait est pour me rendre folle, je ne peux rien y faire mais de me plier à ses désirs sadiques.

La cloche retentie pour la quatre fois de la journée, signe que c'est maintenant la dernière heure de classe, malgré l'engoisse constante et cette boule au ventre qui n'est pas prête à partir, je descend les escaliers les jambes tremblantes. Mes mains constamment en train de recoiffer mes cheveux bouclés, mon regard rivés sur les marches d'escalier, une voix familière me fais lever la tête.

— Mila? il prononce d'une façon si affectueuse que je me jetterai presque dans ces bras.

Pleurer toute les larmes de mon corps, lui léguer ma peine et le laisser me bercer comme une enfant n'est pas une option raisonnable,je me résous à seulement lui afficher un sourire qui devrait être assez pour masquer mes émotions, du moin un peu.

J'examine ses Iris marron et leur permet de me dévisager, et une fois que je juge ce silence un peu trop désolant, je descend les dernières marches de l'escalier, brisant la distance.

— Matt, t'a cours avec qui ? je prend le plus assuré que je pourrais donner.

J'étais pas censée le gronder ?

Il gratte sa nuque, avant de mettre sa main froide dans la mienne,il semble gêner et on sais tous pourquoi.

— personne. Et au fait, il hésite. Désolé pour la dernière fois, j'étais pressé. J'ai appris que tu t'étais battu avec Alba,son ton m'annonce qu'il n'a pas une once de pitié pour moi et que la situation l'amuse.

Je ne sais pas si je préfère ça ou si j'aurais préféré qu'il ait pitié. Il entour son bras autour de mon épaule m'obligeant à le suivre l'a où il m'emmène, visiblement il attend une réponse,je racle ma gorge.

— Oublie ça, je répond froidement, cherchant mon téléphone dans la poche arrière de mon sac noir.

Au moin cinquante notifications de group et de personnes que je ne connais pas, je m'arrête ce qui force aussi Mattew à faire de même , ils me regarde confus pendant quelques minutes avant de rejoindre un de ses potes un peu plus loin.

The three bitches.

Julia : bordel Mila c'est quoi cette merde ?!??

Je lis le texte suivit d'une capture d'écran : CAMILA CARMEN RAMIREZ, pas si "parfaite"

Il n'a fallu que cette simple phrase, si facile à lire, si facile à prononcer, pour me faire perdre l'équilibre et m'évanouir

Alba avait déjà commencé son plan machiavélique, et malheureusement pour moi je suis sa proie.

To be continued...

THE QUEEN DOWFALL (18+) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant