Pour une femme je trouve que ça voix est plutôt roque, surtout pour une quinquagénaire.
Et hop un troisième café pour ne pas tomber en dépression, la voix de la professeur de math s'élève.
Quand j'étais gosse je me disais que la salle des profs devait être chiante, et maintenant que j'y suis je peux le confirmer l'ambiance est à chier.
Ses vielles peau sont en train de discuter à propos des clubs qui vont bientôt ouvrir, mais tout ce que j'y comprend c'est encore plus de travail pour moi.
En m'asseyant à la table ronde, je me concentre pour ne pas lâcher un pet.
- Alors, il ne nous manque plus que deux professeurs pour les clubs restants...mon homonyme Jamaicain marque une pause tapotant le bout de son stylo bleu contre la feuille qui lui sert de repert,des volontaires pour le club de musique ?
Je bois une dernière gorgée de mon café, histoire de ne pas me faire remarquer, mais leur paires d'yeux me fixent, je connais déjà mon sort et je me résigne à briser le silence.
- Il serait préférable que je m'occupe de celui de lecture, je pense que mademoiselle ruslana serait parfaite pour le club de musique, je prie intérieurement pour qu'ils accèdent à ma demande, de toute façon qui va dans des clubs de lecture à part les geek ?
La Ruslana s'étouffe avec son jus d'orange, c'est clair qu'elle non plus n'a pas envie d'être celle qui s'occupera du club de musique,son expression me tire un sourire.
Les autres profs s'esclaffent quand ils remarques aussi à quel point l'idée lui déplaît.
Mark conclue, et reste sur ma proposition avant de sortir de la pièce, pour rejoindre le terrain de sport, ainsi que d'autres professeurs, ceux restant-c'est-à-dire moi et Ruslana. Traînons, avant de rejoindre nos salles de classes respectifs.
Son souffle chaud effleure les oreilles, je la regarde confus.
- À ce qu'il paraît elle est dans votre classe ? Elle s'assoit sur la chaise en face de moi démêlant ses cheveux noirs .
Je lui lance un regard perplexe admirant ses traits délicat, cherchant à comprendre de qui je parle, elle lâche un rictus et s'approche de moi.
- Vous n'êtes pas au courant ? Une rumeur court à propos de camila, je lève les sourcils feignant la curiosité, elle ricane encore et putain qu'elle est canon , mes pupilles restent connectés au sien attendant qu'elle continue.
La jeune femme regarde autour d'elle, pour être sûre que nous sommes bien seule avant de prononcer d'une voix basse et presqu'inaudible, son parfum frais dont leur entrée dans mes narines.
—Quelqu'un à partager un article vraiment douteux sur elle et sa famille...
Mes sourcils se foncent automatiquement, ? Elle secoue la tête comme désemparée tout en sirotant son jus de merde et je ne sais pas pourquoi cette nouvelle ne m'étonne qu'à moitié.
Mes paupières se referme automatiquement, je ne trouve vraiment pas grand chose à dire, de toute façon cette histoire ne me regarde pas.
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- ALLLER! BOUGER VOS CULS BANDE DE FENAILLANT ! Mark cri du haut de ses poumons comme si il avait affaire à des sourd, son accent ressort plus que jamais.
Le troisième sifflet sonne en une seconde, bouchant les oreilles de tout le monde dans le terrain, je plain vraiment ses grosses qui doivent faire le tour au moin quatre fois. Le e sportif s'approche de moi,changeant immédiatement entre une voix ferme à une voix calme et plus relax. Il me demande s'il ne m'a pas fait trop attendre mais de moi à vous, trente minutes à regarder courir ses gamins est quand même assez long, une main sur mon épaule il désigne le boule de certaines filles qui cours, une expression de dégoût me prend immédiatement le dessus.
Pédophile en plus.
Je ne réponds rien, et observe le terrain vaste l'envie d'une cigarette étant tout ce que j'ai dans la tête avant qu'un cri aigu, remplace les railleries des élèves, Mark qui avait à peine eu le temps de se reposer accoure vers celle que je suppose être Mira.
Il te faut vraiment des lunettes.
N'en fait pas tout un plat, j'arrive juste pas à savoir qui c'est de loin c'est tout.
Elle se tortille dans tout les sens comme une chenille, sauf que la situation est un peu plus grave.
Ramirez halete, entourée par des camarades de classes curieux, l'homme à la peau noire examine la fracture du pied puis demande à ce qu'on appelle les infirmière.
"pour qu'on me donne du sucre ?" ça me rappelle quand elle était sur ce toit, comment est-ce qu'elle courait pour s'être casser la cheville ?
Une fois soulevée par les infirmières et bander, mira prend la parole expliquant tout ce qui c'était passé.
Apparemment elle serait tombée dans les escaliers quand elle est allée chercher les balles avec la fille noire mais j'y crois moyen.
Je qui peut être paresseux mais je ne suis pas bête.
