Camila.
Chapitre deux: Martha
— Fiche moi la paix Alba,je luis répond irritée
Ma main attrape finalement le bout de ma cigarette, mon cœur se réjouis quand je l'allume, j'en oublie même cette conne en face de moi.
En un rien de temps la fumée se propage dans la pièce quand je tire ma première latte.
— Laisse moi te prévenir petite peste, elle commence, il s'est passé beaucoup de chose mais ne te crois pas tirée d'affaire parce que l'école a pris cette affaire à la légère... Mon visage se tord d'incompréhension, elle marque une pose avant de reprende son monologue...Tu n'as pas été assez punie à mon goût.
— Mais de quoi est-ce que tu me parles ? T'a péter un câble ? je réplique les sourcils levés.
— Ne fais pas l'innocente tu sais très bien de quoi je parle, princesse.
Elle se rapproche de moi, me coincecontre le mur à côté du lavabo et elle s'arrête à une petite distance, avant de me murmurer à l'oreille.
—Jeanne Martha...
Je perd mon sang froid, quand elle prononce ce nom de seulement deux syllabes
Marta... Elle aussi c'était suicidée l'année passée.
— Et au cas où tu penses que je plaisante, sache que je sais tout sur toi, et qu'il ne me faudrait qu'à partager un enregistrement, pour faire basculer ta vie... Je m'efforce de pouffer à sa menace pour ne pas paraître nerveuse.
— Et qu'est-ce que tu sais au fait ? je tappote le bout de ma cigarette contre le lavabo en tirant ma main pour que les cendres disparaissent, se mélangeant à l'eau.
Alba à toujours été très maladroite depuis que je la connais, elle dit toujours plus qu'il ne le faudrait, et si ses parents n'étaient pas riches elle aurait rejoint la fille qui s'est suicidé dans ces toilettes là.
— oh crois moi, je sais bien plus de chose que tu ne le penses,sa voix douce qui pourtant contient le plus de venein, déclare.
Je jette la cigarette par terre —elle ne m'apaise plus—avant de l'écraser contre les carreaux, mon cœur bat de plus en plus vite, créant de la panique dans tout mon système nerveux. Et parmis toutes les émotions que j'aurais pu ressentir c'est la colère qui prend le dessus, par le col de sa chemise je l'attrape et l'accroche au mur, mes yeux se chargeant de lui indiquer ma colère mais tout ce qu'elle trouve d'ingénieux à faire est de sourire me faisant me sentir pathétique.
— Tu es folle ? ma voix tremblante, ainsi que mes mains.
La colère et la peur se mélangent dans mon estomac créant, une lourde boule dans mon ventre, je d'eglutis difficilement , et elle sourit cette fille se fout de ma gueule, ses deux pouffiasses de tout à l'heure m'attrape par les deux bras elle passe la main sur sa jupe, et souris une dernière fois.
Un sourire machiavélique, qui ne devrait pourtant pas être affichée sur ce visage d'ange, une menace indirect, un sourire qui insite une peur moi.
Comme si elle en savait trop, parce qu'elle le faisait justement.
Mes yeux se fermes le temps d'une seconde, le temps que je puisse me calmer, les deux bras qui m'attrapent me relache pour être remplacer par ceux de la blonde.
La porte s'ouvre et les trois sorcières disparaissent dans l'embrasure me laissant avec mon reflet et mes pensées.
Tout va bien Camila, elle dit juste de la merde.
Ouais de la pure merde.
la sonne cloche, signe que les quinze minutes de récréation sont terminée.
Ses salopes on laisser la porte ouverte .
𖣂
"Ah ouais ? Il est arrivé quoi à ton ancienne professeur ?"
Cette voix est tout ce dont j'ai besoin pour oublier les menaces et faire partit la peur qui c'était mélanger à mon sang entre temps.
Gaëlle est arrivée hier soir à havard.
Ça me rend heureuse de savoir que même si elle était fatiguée et enceinte, elle prenait du temps pour moi.
Son bébé commence à prendre de la place dans son ventre et ça me fait de la peine qu'elle ait à endurer des maux de dos constant à cause de cette petite chose.
Ma grande sœur—ma meilleure amie est un peu comme un journal pour moi, pour d'autre à la fin de la journée ils s'empresse d'ouvrir leur notebooks et d'y inscrire leur péripéties mais moi, j'ai un journal qui donne des conseils, et que me répond—pas toujours.
—Élise dit que madame Lyah a eu un cancer et que monsieur Brooklyn allait la remplacer pour un mois ou plus.
Empathique comme elle est je suis sûre qu'elle doit être en train de verser une ou deux larmes.
Le cri provenant de la télé me distrait pour une seconde.
"tu as fais quoi d'autre ?"
Je degluti difficilement et cette pression dans le ventre revient instantanément, mes yeux fixes un point dans le mur.
Je me suis faite menacée.
Bien évidemment je ne peux pas lui dire ça, mon pouce s'écrase sur l'écran mettant fin à notre communication.
Malgré les fenêtres fermées, le sifflement du vent trouve un moyen de se faire entendre, papa et maman ne sont pas encore rentrés à la maison et les deux servantes sont parties tôt.
Un soupire m'échappe, je m'installe sur mon bureau, retournant à mes excercices de maths qui me faisait perdre la tête quelques minutes plus tôt, le silence de la maison me fait perdre la tête car il donne plus de resonance à mes pensées.
Je sors ma deuxième cigarette de la journée et l'emprisonne
entre mes lèvres, celle ci m'apaise comparé à celle de ce matin, je regarde par la fenêtre près de mon bureau, moes pensées vagues.Je ferme les yeux et inspire profondément, mais aussi tôt je suis dérangé par le bruit d'une porte qui s'ouvre, d'un bond j'ouvre la fenêtre et jette la cigarette à travers celle ci.
Les pas se rapprochent de plus en plus rapidement pressés à l'idée d'arriver, je remets ma tête dans mes bouquins pour éviter de faire la discussion avec ma mère.
Après quelques secondes à inspecter ma chambre elle sort de la pièce ennuyée.
Le parfum Dior de ma mère remplace, celle du Malboro que je n'ai pas terminé et une fois la porte refermée je me permets de prendre mon téléphone.