Brooklyn.
Chapitre quatre : Stalking.
Camila.
J'ai entendu ce nom au moins un million de fois en une semaine de cours cette ado est une terreure, elle est celle qui terrorise la majorité de mes élèves juste par sa présence.
—Elle est vraiment belle hein ?
—Tu peux la fermer ? T'as gâché l'intro putain.
Malgré son apparence banale et inoffensive, les élèves ont des rumeurs bien effrayantes à son égard.
On dit, qu'elle aurait aidé à cacher des corps et qu'elle les aurait elle même tué et cela ne me surprendrait pas, vue la manière dont les autres professeurs décrivent leur élèves, ces rumeurs semblent êtres fondées.
Je ferme le classeur, ouvre l'ordinateur et d'un geste rapide mes doigts pressés tapent à la hâte le nom de la jeune fille.
Des milliers de liens apparaissent alors sur l'écran.
Mais la surprise me rattrape quand je remarque que ce n'est pas le nom de mon élève qui a incité les gens à créer ces liens, mais celui d'une certaine Gaëlle.
J'avance la souris et clique sur un lien Wikipedia.
"Gaëlle Juana Ramirez, première fille des riches entrepreneurs John et Laura ramirez. Née en 2000..."
Je me redresse et defile sur les nombreuses informations de la première enfant de cette famille mais peu importe les centaines d'exploits énumérés dans cette page, ce n'est pas pour elle que j'ai ouvert mon MacBook , la curiosité m'anime encore une fois et je clique sur le lien bleu qui me séduit depuis quelques secondes déjà.
"theramiro_off.instagram.com"
La page s'ouvre sur le profil de mon élève, au fur et à mesure que je defile sur son profil l'excitation monte dans mon sang.
—C'est pas un peu bizarre de stalker son élève ?
—Je ne stalk pas ! Je veux juste voir si mes élèves sont capables d'avoir une vie sociale saine !
—Ouais c'est ça.
La majorité de ses postes ne sont que citations ou photos des voyages qu'elle a effectués, et un peu plus bas, des textes écrits sur un fond noir m'indique qu'elle a à un moment donné de sa vie utilisée l'application comme journal digital.
Le click de la souris affiche une publication d'atante de seulement hier, mon sourire s'élargit au coin de mes lèvres.
Une photo d'elle avec deux de mes élèves que je reconnais, en train de s'amuser.
La photo d'en bas remonte d'il y a un an.
Les commentaires aussi surprenant soit-ils sont vraiment récents.
Des emojis de dégoûts ou encore des injures non justifiés remplissent la bare des commentaires, ce qui veut dire que cette fille n'est vraiment pas aimer, et j'aurais eu de la peine si elle n'était pas aussi arrogante et mal polie envers la moitié des professeurs et élèves.
Je sors mon téléphone qui sonne pour la deuxième fois de la soirée, cette fois ci il s'agit de mon petit frère contrairement à l'appel de ma génitrice celui la je l'attendaits.
— Tu t'en sors, mon chou ? Coby me nargue à l'autre bout du téléphone avec cette histoire de mon chou.
— Je t'ai déjà dit d'arrêter de m'appeler comme ça non ? je l'entend se marrer, mon regard navigue entre l'ordinateur et les dossiers en attendant qu'il me parle de quelque chose de concret.
— C'est bien elle tu es sûr ? Je renchéri mon index pointée sur la photo de l'adolescent.
— Bien sûr, avec un ou deux trois coups de pression son père sortira j'en suis sur, répond-il avec un peu plus de sérieux je n'y répond rien et coupe l'appel.
La porte d'entrée s'ouvre grandement sur ma cousine à bout de souffle, je referme l'ordinateur et le jette sur le canapé en marchant en direction de Liz...
La voir aussi tôt me rends à la fois ennuyé et content.
—Tu deviens vraiment bipolaire.
Elle entre dans l'appartement qu'elle me fait payer à des milliers de dollars et se dirige vers la chambre sans ma permission.
Je suppose que parce qu'elle pense que nous avons du sang en commun elle peut faire tout ce qu'elle veut.
Et elle a raison.
—You don't say hello? (tu ne salus pas ?) j'arrange les habilles qui sont sur le lit.
—Je peux rester ici pour ce soir ? Liz ignore ma question complètement, dépose son sac sur le lit double size et m'implore de sa petite voix.
Je fronce les sourcils et secoue ma tête pour lui monter que cette idée me déplaît fortement .
—Tu ne reste pas chez ton copain ce soir ? À peine ai-je fini de sortir ma question qu'elle me répond en me lançant sa chaussure en plein visage.
—De un, ce n'est pas mon copain mais mon ÉPOUX, et de deux on s'est disputés et je veux le faire chier,sa voix s'adoucit à sa dernière phrase.
Lui dire non serait chercher à se prendre la deuxième paire dans le visage et à me sentir coupable de lui avoir refuser ça.
Je respire bruyamment et dans un chuchotement j'accepte sa demande.
Liz est ma seule famille ici je ne peux rien lui refuser à moins que je ne veuille me sentir coupable pour le restant de ma vie.
—Addison m'a appelé, je l'informe.
— Et elle veut quoi la vieille sorcière ? A sa remarque je ne peux m'empêcher de rire bruyamment.
Liz déteste autant ma mère que moi, vous vous imaginez les soirées à la critiquer ?
To be continued.