Il y a des moments dans la vie où tout semble s'effondrer. Ces jours où la solitude nous étreint, où l'on se sent invisible, étouffé par l'envie de tout abandonner. Pourtant, même au cœur de cette tourmente, une lueur peut surgir. Des rayons de sole...
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Un sourire complice illuminait le visage de Chan, ses yeux brillant d'une lueur d'excitation contagieuse alors qu'il me conduisait à ma prochaine surprise. Ses doigts enveloppaient les miens avec une tendresse familière, comme s'ils voulaient me transmettre toute son énergie positive. Mon cœur tambourinait d'anticipation, tandis que je suivais son mouvement avec une curiosité grandissante. Qui allait être le prochain ?
À l'ouverture de la porte, une douce brise matinale vint caresser nos visages, imprégnée du parfums délicats des fleurs du jardin environnant. Je m'arrêtai un instant, fermant les yeux et profitant pleinement de la sérénité provoquée par ce tableau. Une inspiration profonde suffit à m'apaiser, à me faire me sentir bien pour la première fois depuis longtemps. Puis, lorsque je rouvris les yeux, Chan avait disparu à son tour. Mais l'absence de chaleur qui enveloppait mes mains avait été remplacée par une autre, plus délicate. Un autre jeune homme se tenait désormais devant moi, de dos, avançant avec une aisance gracieuse à travers le jardin. Ses pas semblaient suivre une mélodie invisible, harmonieusement rythmée par le murmure du vent dans les feuillages. Puis, ses doigts glissèrent des miens et je pus enfin l'admirer de face.
De taille moyenne, il émanait une aura de douceur et de sérénité, accentuée par ses traits fins et sa silhouette élancée. Ses cheveux bruns que le soleil faisait miroiter encadraient son visage, lui conférant un charme à la fois sérieux et captivant. Son regard, d'un marron profond, semblait refléter la quiétude et la bienveillance, tel l'océan calme sous un ciel sans nuages - ou plutôt l'attente patiente d'un labrador en quête d'affection. Une légère fossette ornait sa joue droite lorsqu'il souriait, ajoutant à son charisme une touche d'innocence et de douceur.
Il me fit signe de le rejoindre autour de la table de jardin, son geste empreint d'une douceur naturelle qui me rassura instantanément.
"Tu arrives pile à l'heure pour le café ! Je t'en prie, assieds-toi, m'invita-t-il en désignant la chaise face à lui.
— Vraiment ? Je peux m'asseoir avec toi ?
— Non c'est vrai que je risque de t'aveugler avec ma beauté. Tu peux partir si tu veux.", répondit-il avec une pointe d'humour, ses yeux pétillant d'une malice espiègle.
Un sourire taquin étira mes lèvres alors que je prenais place en face de lui. De son côté, sa petite blague déclencha un fou rire qui fit briller ses yeux d'une étincelle joyeuse, ses paupières s'arquant légèrement sous l'effet du rire. Gêné de montrer son appareil dentaire, il cacha sa bouche grande ouverte de ses mains, laissant échapper des petits éclats de rire entre ses doigts. L'ambiance était légère et détendue, comme si nous étions de vieux amis se retrouvant après une longue séparation. D'un pas léger, il saisit la petite cafetière posée sur la table, emplissant l'air d'un parfum envoûtant de café fraîchement moulu par ses soins. Ses gestes étaient emplis de délicatesse alors qu'il versait soigneusement le liquide noir dans deux tasses, veillant à ce que chaque goutte soit distribuée avec équité.
