10 - Harmonie

17 4 2
                                    

Je m'éveillai doucement, les contours flous de la nuit cédant peu à peu devant la douce lumière de l'aube

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je m'éveillai doucement, les contours flous de la nuit cédant peu à peu devant la douce lumière de l'aube. Mes paupières papillonnèrent dans un soupir gémissant, laissant filtrer un soupçon de fatigue persistante. Les souvenirs de la soirée précédente dansaient encore dans les recoins de ma conscience, imprégnant chaque fibre de mon être de leur douceur enveloppante. L'image réconfortante de Minho s'endormant à mes côtés et la chaleur persistante des draps à mon réveil ajoutaient une touche de réalisme à cette ambiance onirique, où la frontière entre le réel et l'imaginaire semblait s'estomper.

En étirant mes membres engourdis, je laissai mes pensées errer vers la journée qui s'annonçait, baignée d'une incertitude diffuse. En consultant machinalement mon téléphone pour vérifier l'heure, un frisson d'incompréhension me parcourut lorsque je constatai que nous étions déjà dimanche. Un dimanche qui ressemblait étrangement à n'importe quel jour de la semaine, mais dont la signification prenait soudain une teinte particulière à la lumière des évènements passés. Je pris ensuite le temps d'examiner ma messagerie, remarquant les nombreuses notifications manquées provenant de ma conversation avec Élise.

Reçu hier à 7h39 :

"Hello ! Désolée de te déranger, mais j'ai oublié mon plaid chez toi hier soir. Je pourrai venir le chercher dans la journée ? 👉👈"

"PS : Oui, comme d'hab, je ne dors pas 🙃"

Reçu hier à 12h03 :

"Re ! Me dis pas que tu dors encore, si ? 🧐"

"D'ailleurs, t'as vu tout le contenu que skz met sur insta en ce moment ?? C'est obligé qu'ils préparent le terrain pour un comeback là 😍"

Reçu hier à 21h16 :

"Mon plaiiiiiiiiid !!! C'est une prise d'otage là 😭"

"Je te préviens. Si je tombe malade ou que je dors mal, c'est ta faute 😑"

Qu'avais-je fait de mon samedi ? N'avais-je finalement pas rêvé ? Ou bien, avais-je simplement déliré tout au long de la journée ? Ces moments partagés avec les huit garçons semblaient bien trop beaux pour être réels, trop parfaits pour ne pas être le fruit d'un songe éphémère. Je me levai alors avec une précaution presque superstitieuse, comme si le simple contact avec le sol pouvait rompre le charme de cette illusion. Je m'approchai de la fenêtre, laissant mes doigts effleurer les rideaux. Les premiers rayons du soleil caressaient les façades des immeubles, réveillant doucement la ville qui s'étirait dans un silence paisible.

Un soupir d'émotion m'échappa alors que je me remémorais les instants magiques de la veille. Chaque éclat de rire, chaque regard échangé, semblait résonner encore dans les recoins de ma mémoire, comme un écho lointain d'une symphonie enchantée. Et bien que la réalité du nouveau jour qui se levait tentait de dissiper ces illusions fugaces, une part de moi refusait obstinément de les laisser s'évaporer dans l'oubli. Car dans mon cœur, les souvenirs précieux de la veille brillaient comme des étoiles dans la nuit, illuminant mon chemin de leur éclat intemporel. Regardant de nouveau mon téléphone, je pris alors la décision d'appeler directement Élise plutôt que de me lancer dans une longue série de messages écrits.

Plongé dans tes yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant