𝒞𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇𝑒 𝟪 : 𝒞𝑜𝓈𝓉𝒶𝓇𝒹 𝐵𝓁𝒶𝓃𝒸

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"𝑰𝒍 𝒂𝒓𝒓𝒊𝒗𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒆𝒖𝒓 𝒂𝒊𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒄𝒉𝒐𝒔𝒆 𝒕𝒆𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒐𝒖𝒓𝒅𝒆 𝒂̀ 𝒅𝒊𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒍𝒆̀𝒗𝒓𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒇𝒖𝒔𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒔'𝒆𝒏 𝒄𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆𝒓"

𝑱𝒐𝒉𝒏 𝑱𝒐𝒐𝒔











Elysia

Cet homme, habillé d'un costard blanc..il était debout.

Il me fixait, moi.

Je ne sais pas si c'est une blague, ou si c'est un rêve ..

Est-ce mon cerveau qui me fait halluciner ?
Ma tête se tourne vers Henri, au vu de son regard, et de ses points fermés.

Ce n'est pas un rêve ou une hallucination, mais la réalité.

Mais était-t'il là pour moi ou juste pour gâcher le mariage ?

Pourquoi me fixe- t-il ?

Il fait vraiment peur se con.

Mais une lueur d'espoir me fait penser qu'il vient pour moi..qu'il n'est pas là par hasard.
Pourquoi c'est t'il opp-..

...

Ma peur me paralyse..

Cette balle..vient de frôler mon visage...une balle..

Tous mes signaux se mettent en alerte, ma tête tourne tellement..

je ferme quelques secondes mes yeux..pour essayer de me calmer..mais quelqu'un me prend fermement le bras, avec force..et cette main..Henri..

Il me tient si fort le bras qu'il serait près à broyer mes os..je suis terrorisé..car il me touche encore, et même si ce n'est que mon bras, son toucher me fait toujours aussi peur et..entre toutes ces balles qui jaillissent autour de moi..Henri qui me fait si mal..

Mais je ne dis rien, car je ne peux pas..une barrière est coincée dans ma gorge..elle ne laisse aucun sons sortir..juste je tremble comme à mon  habitude.

Il y a tous ces hommes qui tirent, tout le monde hurlait, ce cache, ils essaient d'échapper à cette mort.

Et cet homme..qui s'est interposé de mon enfer.

Il a disparu.

Henri me tire le bras et se met à courir, il va beaucoup trop vite pour mes faibles jambes qui supportent à peine mon pauvre corps.

J'essaie de tenir debout, malgré le fait que je ne manque pas de tomber une ou deux fois, nous courions si vite, qu'il me traîne presque.

Mais il s'arrêta net.

Nous étions derrière un tas de briques, loin de tout c'est gens apeurés.

Je respire à peine, je suis essoufflé, j'entends encore la bataille de balles qui jaillit derrière nous.

Et je l'aperçois..

Cet homme, il est grand.

Je ne vois pas vraiment son visage, car ma tête tourne tellement, et un voile transparent sur mes pupilles m'empêchait de le voir..mais je perçois juste sa silhouette.
Il est juste devant Henri..

L'homme parle, mais mes oreilles sifflaient..alors, je n'entends pas ce qu'ils se disaient..

Mais je sais qu'ils se hurlaient dessus..Henri serait mon bras de plus en plus fort, et son visage était si contracté.

LysiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant