Le jour où on s'est parlé pour la première fois, j'ai eu l'impression que je n'avais encore jamais été autant attiré par quelqu'un. Je ne me rapelle plus qui avait débuté notre relation, lui ou moi? Mais cela n'importe peu, car je l'ai quitté. C'est trop tard. [...] Mais je l'avou, je pense à lui quelque fois durant mes journées, mes nuits aussi. Des larmes se versent parfois. Le début de notre histoire me semblait si réjouissant, je m'attendais à ce que notre amour dépassent les limites de nos vies, qu'elles atteignent la mort et que paradis s'en suit.
Extrait de Notre amour: merveilleusement divorcé par
Vésiculle Mesdames***
Mes paupières sont lourdes, mes doigts sont mous. Elle n'a toujours pas fini de parler. Trois jours ont passé depuis la première fois qu'elle m'a forcé à trainer avec elle à la biblio. Depuis, elle me force a tout les jours d'y aller avec elle. Et moi qui croyait qu'elle n'allait jamais trouver ma cachette...
-Métro? Tu m'écoute?
La voix de Cadence me réveille. Je m'étais endormi pendant qu'on discutait. Qu'elle discutait. Qu'elle parlait... d'elle même.
-Ah oui, je reponds, désolé.
-Pourquoi tu t'es endormi? Je te parle! Tu es vraiment impoli. Tu es une personne horrible! Comment quelqu'un peut être aussi méchant?
-Désol...
-Tu es qu'une merde!
-Je...
-Tu sais quoi?
Mais qu'est-ce qu'il lui prend? Pourquoi m'insulte-t-elle autant?
-Quoi? je demande.
-Je comprend pourquoi Pouline t'a quitté.
Mes lèvres sont close.
-Ah, je dit sous un souffle fatigué.
Je voix qu'elle réalise ce qu'elle vient de dire. Ses yeux me percent délicatement l'âme, puis elle dit:
-Bonne chose que je ne suis pas Pouline, haha!
Le silence est pesant. Je peux le sentir sur mon dos. Pas un mot ne sort de ma bouche. On se regarde dans les yeux tres longtemps, intensément. La tension est profonde; de mon point de vue, elle est vide d'émotion, par celui de Cadence, elle est sûrement pleine de romantisme.
Soudainement, on entend une bruit perçant et aiguë, une sirènes.
-Code rouge! s'exclame la directrice à travers l'intercom. Code rouge! Ceci est un code rouge! Il y a un feu! Code rouge! Code rouge! Veuillez sortir de l'établissement! Code rouge.
-Métro! m'ecrit Cadence.
-Cadence! On doit sort d'ici!
-Tu m'as appelé comment?
-Cady! On doit sortir d'ici, au plus vite!
Tout les étudiants et quelques enseignants qui occupait la bibliothèque quittent la grande salle bruyamment. Je met mes choses dans mon sac à dos et je crie à Cadence de se précipiter.
-Pourquoi tu es si lente? je m'exlame. Fais vite!
Elle range ses multiples nuances de rouge à lèvres et dizaine de cahier, lentement. Il ne reste plus personne dans la bibliothèque. Une odeur de brulé prend ampleur dans mes narines. Il commence à faire chaud quand je réalise que l'incendi est dans la bibliothèque...
-CADENCE! DÉPECHE TOI!
-Code rouge, répète la directrice.
Elle fini enfin de ranger ses choses. On se précipite vers la porte quand tout à coup, un grand feu apparaît rapidement un mètre devant nous. Cadence balbutie un gémissement apeuré en me saisissant le bras.
-Métronome, dit elle. J'ai peur! On fait quoi?
-La porte est bloqué par le feu...
Je regarde autour de moi pour trouver une solution. L'incendi à corrompu presque toute la bibliothèque, tous les livres sont bruler. Les tables aussi, elles sont maintenant que du cendre.
-Cad... Cady, je sais que tu ne vas vraiment pas aimer cette idée, mais c'est la seule façon qu'on peut sortir d'ici, je lui dit calmement.
-On doit faire quoi? me demande Cadence.
-On va devoir sauter par la fenêtre.
-Quoi?!
-C'est la seule solution! Sois on meurt, sois on saute par la fenêtre.
-Métro, on est au deuxième étage, on ne va jamais survir!
-Ça vaut le risque...
Je lui prend la main (pour qu'elle se tait), puis je fais semblant d'être confiant en lui disant:
-Allez.
Elle lâche une larme et remonte la tête, elle me fait un sourire en coin, puis me laisse faire le premier pas. Je commence à courir entre les feux en guidant Cadence. Le rythme de nos pas devient de plus en plus prudent, il garde par contre la même vitesse agité. Mes poumons se remplissent rapidement du gaz assassin. La chaleur me possède. Je me retourne parfois vers Cadence pour voir si elle est encore vivante, et malheureusement, oui elle l'est.
Je vois la fenêtre proche de nous, alors je me précipite un peu plus jusqu'à ce qu'on soit arriver. Je lâche la main en sueur de Cadence.
-Ouvre la fenêtre ! m'exige-t-elle.
Elle dit ça comme si je venais pas juste de commencer à le faire. Enfin ouverte, la porte de la fenêtre laisse rentré la brise rafraîchissante de l'extérieur. Je suis épuisé par la chaleur, mais il faut fuir.
-Es-tu prête? je questionne Cadence.
-Oui... murmure-t-elle.
Je sors ma tête et j'inspire l'air de l'extérieur. Je regarde en bas, je m'attend à voir les pompiers avec un matelas ou un trampoline sur lequel on pourrait sauter, mais non, il n'y a rien. Je ressent un sentiment de vertige et je regrette mon plan, je ne vais jamais pouvoir survivre cette hauteur. Donc, puisque j'ai peur que ma stratégie ne marche pas, je préfère sacrifier Cadence en premier pour voir si elle meurt.
-Cady, passe avant moi.
-Pourquoi est-ce que je sauterais en premier? Tu sais bien que j'ai peur!
-On a pas de temps a perdre! Fais vite et saute! je lui exige.
-Non! Saute avant!
-Je vais pas...
Avant même que je puisse finir ma phrase, je sens les deux mains de Cadence se déposé sur mes épaules et me pousser du bâtiment.
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Métronome: Aucun amour a donné et infiniment d'amour à recevoir
Romantizm''La cadence ne peut avancer sans un rythme, un métronome.'' Métronome se sent écraser par les montant excessifs d'amour que Cadence lui offre. Est-ce même de l'amour qu'il reçoit ou est-ce quelque chose de complément different? De complexe.