Epilogue

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Je rentre du travail pour rejoindre ma fille à la villa. Quand j'insère ma clef dans la serrure, je comprend rapidement qu'elle est déjà ouverte. Je n'ai pas changer par rapport à celle que j'étais à mes 18 ans, je suis toujours très anxieuse. J'ouvre la porte paniquée. 

- Voici l'histoire de tes parents Amélia, dit un homme dans la cuisine

Je cours vers la cuisine en touchant l'arme qui est dans mon pantalon. Mais une fois que j'y arrive, mes muscles se relâche immédiatement. Je vois Mattéo avec ma fille sur ses genoux, ils sourient tous les deux. 

- Aller Amélia, monte me faire un dessin ma journée a été compliquer tu veux bien me consoler? lui dis je après lui avoir fait un bisous sur le front.

- Bonjour mia sorella (ma soeur), ta journée a été compliqué?

- Oui et quand je rentre, je trouve la porte ouverte... Comment te dire que ça ne m'a pas rassurée?

- Ho mince je pensais l'avoir fermée désolé

- Tu aurais pu prévenir quand même

- Désolé

Il se lève et viens me faire un bisous et me prend dans ses bras. Beaucoup de chose ont changé depuis 7 ans. Ma mère est décédée trois jours après qu'on soit aller la voir. Nous sommes immédiatement rentrés en Italie, je ne pouvais plus rester dans cette ville et Angelio ne voulait plus voir mon père sauf si c'étais pour lui faire endurer mes souffrances. Une fois rentrer nos vies ont repris comme avant mais avec mes pleurs en plus. Il a fallu pas moins de trois mois pour que mio nonno décède lui aussi. 

Sa mort ma fait un plus grand choc, un des piliers de ma nouvelle vie est partie. Il est partie alors que j'étais en chemin pour aller le voir à la librairie, il a fait une crise cardiaque. Et même si je sais que je n'aurais rien pu faire, je ne peux pas m'empêcher de m'en vouloir, de culpabiliser. Et si j'avais rouler plus vite? Si j'étais partie plus tôt? Si, si, si, mais je sais que ce n'est pas ça qui va changer quoi que ce soit. Il est partie et je me retrouve sans lui, seule entourer de livre.

 A' son enterrement que j'ai organisé et financé, j'ai enfin rencontré sa vrai famille. La famille dont je ne fais pas partie. Ils m'ont posés beaucoup de questions sur mon liens avec Nonno. Je n'ai pas beaucoup parlé avec eux car je me suis vite rendu compte qu'ils ne lui ressemblait en rien. Cet homme devant moi, déteste les romans, l'histoire, le thé, il a un humour beauf et méchant, il ne connaît rien de son père et surtout il ne regrette pas de l'avoir laisser tomber seuls dans une ville où il n'a aucun ami. J'ai pu discuté avec Bono, c'est un homme d'une grande générosité et gentillesse. Il m'a dit qu'il était heureux de me voir après tout ce que son ami lui avait dit sur moi. Il m'a également félicité pour l'organisation de l'enterrement, je lui ai dit de remercier Angelio car sans lui, il n'y en aurait même pas eu. Plusieurs de ses clients étaient aussi là. 

Un jour j'ai reçu l'appel du notaire de Nonno. Je me suis rendue à son cabinet, j'étais sur son testament. Quand je l'ai appris, j'ai pleuré dans les bras d'Angelio et d'Amélia au moins deux heures. Je n'ai rien fait pour ça, il me considérait comme de sa famille, ça m'a tellement toucher... Angelio est venu avec pour que je puisse avoir un soutient émotionnel. Le notaire a lu son testament devant moi, son fils et sa femme, il y avait également Bono.

" Moi, Alberto ou Nonno pour ma petite Léa,

Si on vous lis ceci, cela signifie que je suis décédé. Je suis désolé Léa pour cette dure épreuve qui t'attend mais garde le sourire pour moi s'il te plaît. Bono, mon très cher ami, veille sur la petite pour moi s'il te plaît. Je suis sûr que tu va l'adorer autant que moi."

Le notaire fu couper par le fils qui dit "chouette, il s'inquiète pour une étrangère et son potes mais pas sa famille pff" Le notaire demande le silence et continue sa lecture.

dis moi de resterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant