༻ Chapitre 9 ༺

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Je m'arrêtai avant de franchir la porte avant de murmurer tout en ayant l'air de réfléchir.

- Et mon vélo alors? Je ne peux pas le laisser là, lui dis-je en haussa un sourcil confuse.

- Dis tu vas pas t'inquiéter pour un vélo quand même ? Me demanda-t-il tout en soupirant.

Je roulai des yeux, ne répondant pas à sa question. Je réfléchis un instant avant de finalement décider à partir avec lui. Il ouvrit la porte et me fit sortir la première avec un grand sourire au lèvres.

Très gentleman dis donc.

Il est vraiment bizarre ce gars, tout à l'heure il me parlait froidement et là on dirait qu'on se connaît depuis 10 ans.

Je frissonnai en sentant l'air frais me taper dans le dos, je maintiens ma veste plus ferment autour de moi en essayant de me réchauffer tout en mettant immédiatement ma capuche sur ma tête quand je sentis des gouttes couler sur mes cheveux.

Il commença à marcher sans dire un mot et je le suivis. Peut-être que c'était pas une bonne idée finalement, après tout je le connais à peine. Mais là il n' y a pas de retour en arrière.

Après quelque minutes, on arriva dans le parking, parcourant celui-ci tout en zigzaguant les voitures trempées par la pluie jusqu'à ce qu'il s'arrête devant une bmw ix2 edrive20 en noire. Elle était vraiment belle ça je ne pouvais pas dir ele contraire. Il sorta ses clés de sa poche avant de presser son doigt sur le bouton et le petit clic de la voiture se fut entendre.

Mon regard circulant entre le sien et celui de la voiture après quelques secondes de réflexion, j'ai finalement entrer dans la voiture et il fit de même . Je ne disais rien, juste je fermai mes jambes et posa mes mains entre les deux nerveusement, les bouts des doigts de ma main droit tapant ceux de la main gauche.

- Donne moi ton adresse, m'ordonna-t-il d'une voix froide.

Mon corps sursauta légèrement contre le siège lors de sa soudaine intervention puis je lui cita mon adresse, ma voix étant tremblante et presque inaudible pendant qu'il notait sur le gps. Il appuya son pied sur la pédale de l'embrayage, le bruit du moteur qui surgissait me fit frissonner dans le dos.

Je continuai de l'éviter du regard, posant mon bras contre le rebord de la vitre, regardant les gouttes coulées sur la fenêtre comme à mon habitude avant qu'il ne brise la glace.

- Alors, se racla-t-il la gorge avant de parler, pourquoi tu es venue travailler ici ?

- Je devais payé mes frais scolaire et je n'avais pas assez d'argent, lui répondis-je vite fait, toujours en regardant la fenêtre, n'osant pas le regarder, j'ai jusqu'à lundi prochain sinon j'suis virée.

Il ne répondit pas, il se contenta de me regarder, essayant de lire en moi, trouver des informations que même moi je cherche encore.

Roule au lieu de me regard connard !

***

Le trajet était assez long, je ne disais rien et lui non plus ce qui pesa une atmosphère assez gênante dans la voiture. Perdue dans mes pensées, je lâchai un soupire exhaussé qu'il remarqua. Il se retourna vers moi avant de lâcher un petit rire.

- Il semblerait que quelqu'un soit un peu tendu...

Je roulai des yeux, je n'essayai même plus de l'arrêter, je répondis l'air un peu énervé mais pourtant ce n'était pas contre lui.

Ah car t'avais essayé avant ?

On continua de rouler puis je fronçai les sourcils confuse, le chemin qu'il prenait, ça n'avait pas l'air d'être celui que je prends d'habitude.

Je le regardai hésitante, son regard était braqué sur la route comme si il faisait attention à ne percuter quelque chose.

Comme par hasard là tu regardes la route hein?

J'avalai ma salive puis inspirai un grand coup, gonflant mon ventre avant d'expirer doucement pour me calmer un peu. Après tout, ces trucs dans le style n'arrive que dans les films d'horreur.

Je savais que je devais pas lui faire confiance la première fois que je l'ai vu à cette soirée d'adolescents insignifiants, quand j'ai vu les horreurs qu'il avait fait sur le corps du vieil homme, qui ce dernier d'ailleurs n'est pas mort à mon grand étonnement. Je savais que j'aurais pas du venir lui parler pourtant je l'ai quand même fait.

Quand j'avais vu son regard amical au bar, j'ai directement oublié les pensées obscures de lui de ma tête. En plus il semblait me connaître mais d'où? Je me rappellerai toujours de ses mots.

"Ça m'étonne de te voir ici."

En plus il avait était si gentil lorsqu'il m'a offert le costume. Bon après gentil est un très grand mot, il a quand même essayé de s'approcher de moi ce fou.

Je fermai les yeux un instants, je savais que j'en faisais trop, beaucoup trop même. Après tout, peut-être qu'il a juste envie de faire un détour avant de m'amener. Ou peut-être qu'il ne trouve pas mon adresse et qu'il n'ose pas me le dire.

Lui pas oser ? Ma pauvre tu es si naïve.

Quelques instants plus tard, un mauvais pressentiment me surgit à l'esprit. Sa main bougeait de moins en moins vite comme si elle voulait calculer ses mouvements comme si il préparait quelque chose.

Je le regardai nerveusement avant de vite défaire ma ceinture. C'est pas grave si je me pète la gueule par terre, je veux juste échapper à ce fou!

Je dois être parano...

Il ne va rien te faire Rosa.

Ma bite !

Mes deux mains se lancèrent vite sur la portière pour l'ouvrir avec élan, mes mouvements était impétueux à cause du stress.

Mon regard s'arrêtait un instant ainsi que mes mouvements comme si j'étais tétanisé lorsque je remarquai que je n'arrivai pas à ouvrir la porte.

Je commençai à paniquer de plus en plus, mes poumons se contractèrent à chaque respiration saccadée de stress. Mes mains commencèrent à tirer plus vite sur la portière, l'intérieur de moi priant pour me laisser sortir.

Jusqu'à ce que je sentes un bras passé autour de mon épaule, me tenant fermement pour que je ne puisse pas bouger, j'essayai de me debattre, serrant fort mon bras mais en vain.

Sa main se posa sur mes lèvres gercées à force de les avoirs mordues à cause du stress que je subissais maintenant mais aussi tous les jours, pressant un mouchoir dessus elles, je sentis qu'il avait mit quelque chose dessus puisque ça me fit m'endormir immédiatement, je ne pouvais plus rien voir et mon ouïe était un peu bouché, sifflant mais je pouvais jurer l'avoir entendu murmurer quelques mots.

- Fais de beaux rêves... Rosalya.

Remember me ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant