Chapitre 27

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Une fois arriver chez lui il se dirigea vers ses parents pour leur demander leur permission. Ils acceptèrent.
On monta donc dans sa chambre pour qu'il fasse son sac et que je récupère le mien. Puis on partit chez moi.

Lorsqu'on arriva je dus subir le regard emplit de jalousie de Lauriane. Pendant qu'Alex disait bonjour à mon père je la pris par le bras et l'emmenais dans ma chambre pour mettre les choses au point.

- " Maintenant ça suffit. Arrêtes de nous regarder comme si tu étais jalouse de moi! Tu veux quoi à la fin?" dis-je énervée.
- " Ce n'est pas que je suis jalouse de toi. C'est que je me demande comment tu as fait pour qu'il tombe amoureux de toi. Ce mec est vraiment parfait mais ..."
- " Mais quoi? Tu penses qu'elle n'est pas parfaite, dit Alex en lui coupant la parole. Et bien si! Je ne sais pas ce que tu t'imagines mais si tu t'arrêtes à son physique c'est que tu es vraiment immature. Elle est magnifique oui, mais elle l'est aussi intérieurement. Elle a peut être quelques défauts mais à côté de ses qualités ce n'est rien. Elle vaut bien mieux qu'une centaine de filles réunies. Cette fille là, je l'aime comme je n'ai jamais aimé personne, elle a changé ma vie. Grâce à toi ma chérie je suis devenu un mec bien, respectable, qui ne fera plus aucune erreur stupide comme j'ai pu en commettre dans le passé."
- " Tu as de la chance Margaux, commença Lauriane. Oui tu as vraiment de la chance. Je ne suis pas jalouse de toi, non, au contraire j'avais seulement peur pour toi. Peur qu'il te fasse souffrir en te laissant tomber comme l'ont fait tes ex. Mais je me rend comptes que finalement c'est vraiment un mec bien et que les sentiments qu'il éprouve pour toi sont sincères. Tu as beau paraître parfait, moi j'espère vraiment que tu l'es et que tu ne lui feras jamais de mal."

Je ne pus m'empêcher de la prendre dans mes car ce qu'elle venait de dire m'avait touché. Pendant ce temps Alex nous dit.

- " Lui faire du mal! Mais jamais je ne pourrais faire une telle chose. Je l'aime trop pour ça."

Quand il eu finit sa phrase Lauriane s'en alla et moi je me jetais dans les bras de mon chéri. Je l'embrassais puis je lui dis.

- " Quand je t'ai rencontré à cette soirée j'ai pensé la même chose que Lauriane. Je me suis dis que tu étais trop beau pour être vrai. Que tu ne pouvais pas être parfait. Quand tu m'as dit pour la première fois que tu m'aimais je n'y ai pas cru. Mais c'est surtout parce que je ne voulais pas y croire. Je me suis dis qu'un mec comme toi ne pouvait pas m'aimer éternellement, qu'au bout d'une semaine voir de deux tu m'abandonnerais comme l'ont fait les autres. Je repensais au vide qu'ils ont laissé après leur départ, à ce sentiment d'abandon qu'ils m'ont laissé et à la promesse que je m'étais faite. Celle de ne plus commencer une relation avec un garçon tant qu'il ne m'avait pas réellement prouvé ses sentiments. Tu m'as répété de nombreuses fois que tu m'attendrais, que tu attendrais le jour où je voudrais enfin t'embrasser mais ça n'était pas assez. Je voulais en entendre plus. Mais quand on a eu cet accident et qu'à mon réveil je t'ai vu au bord de mon lit à me tenir la main et à attendre que je me réveille j'ai compris que tu m'aimais vraiment. Mais c'est surtout quand tu m'as dit que tu avais cru me perdre ce soir là et que tu t'en voudrais toute ta vie que j'ai compris que tu étais l'homme qu'il me fallait et que j'avais besoin de toi pour vivre, de ta présence. Je n'imagine même pas ce que j'aurais fait si il y a maintenant presque un mois je ne t'avais pas embrassé, si au lieu de ça je n'avais jamais voulu te revoir. Maintenant que tu es avec moi, je ne veux plus jamais te perdre. Je t'aime Alexandre et pour toujours."

Il me regarda pendant un moment, m'embrassa sur le front puis me dit.

- " Tu sais Margaux au tout début je me suis dis qu'une fille comme toi ne voudrais jamais de moi. Tu étais trop parfaite, trop gentille, trop drôle pour vouloir de moi. Mais je me suis accroché, j'ai essayer de te charmer, de te montrer mes sentiments mais rien n'y faisait. J'avais l'impression que tu ne voulais pas de moi. Que je m'accrochais à un rêve que je ne pourrais jamais réaliser. Mais quand on a eu cet accident et que je t'ai vu les yeux fermés dans la voiture, le souffle court comme si ta fin était proche je m'en suis voulu à un point inimaginable. Mais le pire c'est quand les ambulanciers on essayer deux fois de te réanimer sous mes yeux j'avais cru te perdre pour de bon. J'avais peur de ne plus jamais pouvoir voir ton visage, de ne plus pouvoir entendre ta voix ou encore ton rire, ne plus pouvoir te prendre dans mes bras, t'embrasser dans le cou. Et pire je me suis dis que tu allais partir sans que j'ai pu t'embrasser. Ce soir là, j'ai pleuré pendant des heures jusqu'à ce que tu te réveilles. Quand c'est arrivé j'ai cru revivre parce que j'aurais préféré mourir avec toi que de vivre sans toi car ça m'est complètement impossible. Tu es devenu un morceau de moi Margaux. Mon cœur t'appartient et il t'appartiendra toujours. Je ne veux pas non plus te perdre parce que je veux être avec toi pour toujours. Je sais que tu es celle qu'il me faut, que ma vie est à tes côtés. Ça fait maintenant un mois que mon rêve c'est réalisé et qu'il se poursuit et je ne veux surtout pas qu'il s'arrête parce que je t'aime plus que tout Margaux. Tu fais partie de moi désormais et personne ne pourra changer ça. Je t'aime mon amour."

Puis il m'embrassa.
Cette déclaration m'avait fait pleurer car c'était la plus belle qu'on m'ait fait jusque là.
Et il avait raison rien ni personne ne pourrait nous empêcher d'être ensemble, je le savais. Il me fit un câlin et me porta pour m'allonger sur le lit.

Mon père nous appela pour manger une demi-heure après. Je me détachais de lui pour y aller mais il me rattrapa par le bras et me tira.
J'étais désormais allongée sur lui, il m'embrassa une dernière fois avant de me dire que nous devions y aller.

Une fois à table, je regardais Lauriane qui me souriait. Cette fois la Hugo était la donc Lauriane se mit en bout de table pour qu'Alex et moi on puisse se mettre à côté.
J'étais en face de Marvin mon demi-frère et Alex faisait face à Hugo. Ils étaient devenu ami et parlaient de moi comme si je n'étais pas présente. Ils se disaient.

- " Tu ne l'as trouve pas chiante ma sœur?" commença Hugo.
- " Nan, c'est vraiment un ange." répondit-il.
- " Ah bon. Et elle est bonne au lit?"

Je fusillais mon frère du regard. Mais comment osait-il demander ça. J'appréhendais la réponse d'Alex qui à me fit sourire tellement il avait répondu naturellement.

- " Je ne sais pas, on en est pas encore là. On prend notre temps." dit-il en me souriant.
- " Quoi! Vous allez me dire qu'au bout d'un mois vous n'avez pas couché ensemble!"
- " Nan et alors qu'est ce que ça fais?" répondis-je énervée.
- " Rien calme. Après tout s'il veut te garder vierge il fait se qu'il veut."
- " Putain mais ta gueule maintenant Hugo. Tu t'occupes de ton cul et tu nous lâches."

J'entendis mon père qui criait du salon.

- " Eh oh Margaux tu surveilles ton langage s'il te plait."
- " Nan mais c'est lui là il me saoule."
- " Oui bah t'es pas obliger de jurer."

Alex me prit par la taille me dit de me calmer, que ce n'était pas très grave puis il m'embrassa.

La fin du repas fut silencieuse et l'atmosphère était horriblement tendue.
Je retournais dans ma chambre soulagée de ne plus voir la tête de mon frère. Une fois à l'intérieur Alexandre me prit dans ses bras et alla me poser sur mon lit.
Quand soudain quelqu'un frappa à ma porte, c'était mon père. Il entra et nous dit.

- " Bon vous vous couchez pas trop tard quand même. Vous avez cours demain je vous rappel."
- " T'inquiète pas papa."
- " Vous voulez que je vous emmène demain ou vous prenez le bus?"
- " Bah Alex à sa voiture donc on partira avec."
- " Ah oui j'oubliais. Bon bah bonne nuit alors."
- " Bonne nuit papa."
- " Merci monsieur."
- " Tu peux m'appeler Jean hein."
- " D'accord, j'y penserais à l'avenir."

Puis il partit en éteignant la lumière. J'allumais donc ma lampe de chevet pour ne pas être totalement dans le noir.
Alex vint s'asseoir en face de moi sur le lit puis il me chuchota à l'oreille.

- " C'est vrai ce qu'a dit ton frère?"
- " Comment ça se qu'il a dit?"
- " Il a dit que je voulais te garder vierge. Tu l'es vraiment?"

Je faisais oui de la tête, j'étais gênée de l'avouer.

- " T'inquiète ce n'est pas grave, me rassura-t-il avant de poursuivre. Mais tu as envie de le faire?"
- " Oui, un peu."

Il s'avança vers moi et commença à me retirer mon tee-shirt, puis mon jean. Je ne bougeais pas, je me laissais faire tranquillement.
Puis il recula un peu et il se déshabilla devant mon regard admiratif. Il avait vraiment un corps de rêve.
Il s'avança vers moi et commença à m'allonger sur le lit, j'étais tendu. Il le sentit. Il me chuchota à l'oreille: " Détends toi et laisse moi faire."
J'étais à présent nue sous son corps brûlant. Et je me laissais faire sans rien dire.

Chronique de MargauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant