Chapitre 18 :

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*Conversation téléphonique*

- " Allo! Margaux !! Ça va ? Pourquoi tu ne répondais pas ? Où es-tu ?" hurla mon père.

- " Papa, s'il te plait calme toi. Tout va bien. Enfin j'ai eu un accident mais ça va. Je suis à l'hôpital."

- " QUOI ?! Un accident ! Mais comment ça se fait ? Il c'est passé quoi ?"

- " C'est un ami qui me ramenait en voiture et une autre à débarquer sur notre droite et on a fait des tonneaux, enfin je crois. "

- " Oh mon dieu mais tu n'as rien j'espère ? Qui est en tord ?"

- " J'avais l'épaule démise mais c'est bon maintenant, j'ai une petite bosse sur la tête et la jambe gauche cassée. Notre feu venait de repasser au vert donc je suppose que c'est lui car le sien devait être rouge."

- " Je te jure que je vais lui faire un procès. Bon ne bouges pas je viens te chercher."

- "Nan c'est bon papa, c'est les parents d'Alex qui me ramène."

- " Tu es sûre ? Ça ne les dérange pas ?"

- " Ils viennent d'arriver, Alex est en train de leur parler."

- "Passe les moi."

*Fin de conversation téléphonique*

Je donnais donc mon téléphone à la mère d'Alex en lui expliquant que c'était mon père et qu'il voulait lui parler.

Ils restèrent au téléphone pendant près de dix minutes. Je n'entendais que la mère d'Alex qui disait que ça ne les dérangeait pas et qu'en plus ils habitaient à même pas à cinq minutes de chez moi.

Je partis donc de l'hôpital avec des béquilles. Alex et moi on s'assit à l'arrière de la voiture, il me prit dans ses bras.

Je posais ma tête sur son épaule. C'était la seule personne dont j'avais besoin en ce moment. Une fois en haut de mon impasse Alexandre insista pour me raccompagner jusqu'à chez moi.

Le portail était resté entre-ouvert. Lorsque j'ouvris la porte, mon père me sauta dessus. Puis il aperçut Alex qui était un peu en retrait derrière moi.

Il l'invita à entrer. On parla ensemble quelques instants puis je leur dis.

- " Je suis un peu fatiguée, je crois que je vais allé me coucher. Papa, je peux parler avec Alex pendant cinq minutes."

- " Oui pas de soucis, mais il ne dort pas là quand même hein."

- " Nan de toute façon ses parents l'attendent en haut de l'impasse."

On alla donc tous les deux dans ma chambre. Je refermais la porte derrière nous.

En le regardant, j'étais sûre de moi, de ce que je ressentais pour lui. Il était resté près de moi à l'hôpital, donc il tenait à moi. De toute façon il me l'avait dit.

Je savais aussi qu'il attendait impatiemment une chose de ma part, que je l'embrasse. Et je l'aimais j'en étais sûre.

Je m'approchais donc de lui en sautillant sur ma jambe encore valide. Puis quand je fus juste en face de lui, j'avançais mes lèvres vers les siennes.

Lorsque celles-ci se touchèrent enfin j'avais l'impression d'exploser intérieurement. Ce baiser fut plein de passion et d'agressivité.

Plus on s'embrassait et plus on reculait finalement ses jambes touchèrent le rebord de mon lit. Il m'attrapa par la taille et se coucha.

J'étais allongée sur lui. À ce moment là je me détachais de lui en rompant ce somptueux baiser. Je me fis rouler sur la gauche pour me retrouver à ses côtés.

Je penchais la tête vers lui. Il me regardait. Puis il se releva d'un coup, il avait oublié ses parents.

Je m'assis sur le bord de mon lit. Il se pencha vers moi et m'embrassa une seconde fois. Cette fois c'est lui qui s'écarta.

Il me chuchota à l'oreille deux mots que j'aimais tant entendre et que je voulais absolument qu'il me les redise un jour : Je t'aime.

Je me mis rapidement en pyjama puis me couchais. Lorsque mon père entra dans ma chambre, il me dit.

- " Margaux, tu dors demain matin. Je t'emmènerais au lycée à midi. Propose à ton copain de descendre te rejoindre avant. Je l’amènerais aussi."

- " Comment tu sais pour nous ?"

- " Je le sais c'est tout."

- " D'accord et merci."

J'envoyais rapidement un message à Alex pour lui proposer. Bien sûr il accepta. Il me rejoindrait vers 10h30 chez moi.

Je m'endormais donc, heureuse, après cette bonne nouvelle.

Chronique de MargauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant