Chapitre 77

40 4 0
                                    

On se réveilla une petite heure plus tard. Il devait être au alentour de 11 heures. J'étais toujours blottie dans les bras de Julien qui me fixait longuement.

- " J'ai quelque chose sur le visage pour que tu me regardes comme ça ?"
- " Non c'est juste que tu es magnifique."

Je lui souris et l'embrassa délicatement avant de me lever et partir dans la salle de bain. Je me préparais rapidement ( ) et retournais dans la chambre où Julien était au téléphone avec son père visiblement.

*Point de vue Julien*

J'attendais que Margaux se prépare dans la salle de bain alors je fis de même. Je venais de finir de m'habiller quand mon téléphone sonna. C'était mon père.

*Conversation téléphonique*
- " Allo ?"
- " Hey fiston. On est tous parti faire les achats de Noël, on rentre d'ici une heure ou deux. Si vous voulez vous pouvez prendre la deuxième voiture. J'ai laissé les clés à l'entrée."
- " D'accord merci, on fera sûrement de même."
- " À plus tard alors."
*Fin de conversation téléphonique*

Margaux sorti de la salle de bain à ce moment là. Je rangeais mon portable et posais mes yeux sur elle.

- " C'est fou comme tu es magnifique ma puce."

Elle m'adressa son plus beau sourire et vint m'embrasser délicatement. Je la pris dans mes bras en lui répétant à quel point je l'aimais.

- " Où sont-ils tous passés ?"
- " Parti faire les derniers achats de Noël. Tu veux y aller aussi ?"
- " À pied, sans façon."
- " Mais non, ils ont laissé une voiture."
- " Ah bah oui, si tu veux."

On enfila nos vestes, j'attrapais les clés de la voiture de mon père et on sorti du chalet. Margaux s'assit sur le siège passager et je me mettais derrière le volant.

*Point de vue Margaux*

Julien conduisait tranquillement et moi ? Et bah je m'ennuyais. En voiture la conversation était souvent inexistante, je n'ai jamais compris pourquoi. Mais bon il faudra bien que ça change un jour.

- " Tu sais Julien, je ne te l'ai peut-être jamais dit, ou du moins pas assez depuis un moment étant donné les circonstances mais je suis vraiment heureuse d'être avec toi. Tu es une des meilleures personnes que j'ai pu rencontrer depuis ma naissance. Et il y a quelques années je ne me serais jamais imaginée être avec toi. Pourtant j'ai été amoureuse de toi, oh oui je l'ai été. Mes sentiments n'étaient peut être pas aussi fort que depuis quelques mois mais je t'aimais. Oui je sais que ce que je dis est totalement contradictoire mais c'est sûrement parce que je te voyais plus comme mon grand frère, mais maintenant c'est différent, tu es bien plus que ça. Je sais également que je t'ai fait souffrir pendant 5 longs mois, et je m'en veux mais n'oublie jamais que malgré tout, tu es et resteras dans mon cœur à tout jamais, quoi qu'il arrive, je t'aimerais toujours autant."

Je venais d'ouvrir mon cœur à Julien comme je ne l'avais plus fait depuis un long moment. Celui si tourna son regard vers moi pendant une fraction de seconde. Je pus apercevoir une larme s'échapper du bord de ses yeux et rouler le long de sa joue pour venir mourir au coin de ses lèvres. J'essuyais délicatement avec mon pouce la deuxième larme qui tombais sur son visage. Un sourire se dessina sur ses lèvres et je lui rendis en lui soufflant un baiser.

- " Je t'aime tellement Margaux. Tu ne peux même pas t'imaginer à quel point c'était dur pour moi d'être loin de toi pendant tout ce temps. Je ne sais toujours pas comment j'ai fait pour tenir en te sachant au plus bas. Souviens toi de ce jour où on s'est disputé parce que je t'en voulais d'avoir cherché à en finir et bah dès l'instant où j'avais passé la porte de ta chambre d'hôpital je m'en suis voulu au point de me détester. Tu sais que ça a été un enfer pour moi. Mais il a fallut que ma fierté prenne le dessus. Excuse moi de t'avoir fait ça. Excuse moi d'avoir brisé notre couple. Excuse moi pour tout le mal que j'ai pu te causer."

Chronique de MargauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant