Chapitre 32

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Quand la sonnerie de 10heure retentit on descendit toutes retrouver Steven en bas. Quand on fut tous réuni je leur expliquais pour le message.
Je leur disais aussi que la gendarmerie avait retrouvé le coupable.

Nous étions tranquille quand soudain je vis arriver Julien. Mes amis n'étaient pas au courant de l'explication qu'on avait eu.
Quand il fut enfin à ma hauteur il me dit.

- " Alors je suis pardonné?"
- " Je n'y ai pas encore songé Julien. A vrai dire c'est quelqu'un d'autre qui a occupé mes pensées depuis deux jours là."
- " Je sais mais je voulais juste demander au cas où tu aurais réfléchi."

Il commençait à s'éloigner quand je me mise à crier son prénom. Il fit demi tour et revint vers nous. Je lui dis.

- " En fait si j'ai réfléchi. Enfin je viens de réfléchir."
- " Donc?"
- " Attend laisse moi finir. J'ai repensé à tout les moments qu'on a pu passer ensemble il y a longtemps. A tous ces délires qu'on a pu se taper et je réalise que t'es un ami qui compte vraiment à mes yeux et que je ne veux surtout pas te perdre. Alors oui tu es pardonné."

Il se jeta sur moi et me prit dans ses bras. Puis il me dit.

- " Oh merci ma petite Margaux."

Il me fit un bisou sur la joue puis partit rejoindre ses amis. Les miens étaient toujours en train de me regarder bizarrement alors je leur expliquais.

- " En fait Julien c'est éloigné de moi parce qu'il m'aimait et qu'il ne voulait pas souffrir en me voyant heureuse avec Alex."
- " Ah d'accord. Donc il a préféré te faire souffrir toi."
- " C'est un peu ça en quelque sorte mais depuis que je sais ça je n'arrive pas à lui en vouloir parce que j'ai déjà du vous le dire mais je préfère souffrir moi que voir mes amis souffrir."
- " C'est vrai ça tu nous l'as toujours répété."

La sonnerie retentit une nouvelle fois. On monta en français et Steven qui n'avait pas cours nous accompagna.
Quand la prof arriva il lui demanda si il pouvait venir en cours avec nous. Bien sûr elle accepta.
Quand elle m'aperçu, elle me demandait si ça allait mieux. Je n'aimais pas mentir donc je répondais sincèrement que non pas tellement.

Une fois à l'intérieur on fit un jeu. La classe était divisé en deux groupe et on devait écrire des artistes sur des bouts de papiers et chacun à notre tour on devait les faire deviner à notre équipe en les décrivant.
Pendant toute l'heure on a bien rit. Enfin ma classe a bien rit parce que moi je ne participais pas, j'étais encore perdue dans mes pensées.
Mes amis avaient beau essayer de me remonter le moral, rien n'y faisait j'étais toujours autant déprimée.

Quand la sonnerie retentit j'attrapais mon sac et je sortais la première de la salle après avoir brièvement dit au revoir à notre prof.
Mon groupe me rattrapa en courant. Et on accompagna Steven en cours, il avait histoire avec la même prof que nous.
Une fois arrivés devant la salle, Isa se dit qu'on pouvait demander pour rester avec lui cette heure ci. Amanda et Léa acquiessèrent.
Steven qui était lui aussi d'accord se tourna vers moi en me lançant un regard insistant. Je lui dis.

- " Ce n'est pas contre toi Stev mais je n'ai franchement pas envie."
- " Qu'est ce qu'il se passe Margaux?" me dit Isa.
- " Vous le savez tous ce qu'il se passe. J'arrive pas à faire mon deuil, à réaliser que je ne pourrais plus jamais lui faire de câlins, l'embrasser ou même coucher avec lui."

Je réalisais ce que je venais de dire quand ils me regardèrent stupéfait par la fin de ma phrase. Steven coupa le blanc qui c'était installé.

- " Mais nous on y est pour rien. Tu pourrais faire un effort et essayer de sourire au moins. Juste quand on est là!"
- " Faire un effort mais tu es complètement débile ou quoi. Je n'arrive plus à sourire, plus à rire, il m'arrive même de ne pas réussir à sortir une phrase sans m'arrêter au milieu. Je n'arrive tout simplement plus à vivre comme avant. Je ne serais plus jamais la même. Cette fille drôle, agréable et gentille que j'étais avant et que vous avez connu n'existe plus. Il ne reste plus que mon côté dépressif, chiante et raleuse. Et soit vous faites avec, soit vous ne m'adressez plus jamais la parole."

Chronique de MargauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant