Chapitre 9 : Laisse-moi te promettre cette nuit

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CARDEN

Putain. Voilà la première pensée qui traverse mon esprit lorsque Morana ouvre la porte. Je ne peux me détacher d'elle, elle est magnifique, je ne l'ai jamais vu ainsi. Mon regard se pose sur chacune de ses courbes mises en valeur par la robe rouge rubis qu'elle porte. Bordel, si j'étais fou tout à l'heure, en entrant dans la cabine, à présent je suis bon à enfermer. C'est presque si retiens ma bave tant je suis en pamoison devant elle.

Morana surprend mon regard et souris, d'une manière si sexy et sensuelle qu'un instant je commence à me demander s'il ne serait pas plus judicieux d'oublier cette soirée et de passer la nuit ensemble. A cette pensée, mon bas-ventre se réveille. Je n'ai jamais eu autant envie d'une fille qu'elle. Elle me rend dingue. Cette fille est sublime et elle ne le sait même pas. La première fois que je l'ai vu, avec son vieux sweat, je n'aurai jamais soupçonné un corps pareil. J'ai couché avec un tas de filles, mais aucune ne m'a fait cet effet. Peut-être est-ce parce que Morana est la plus coriace. Depuis la première fois où l'on s'est touchés dans la salle d'entrainement, puis nos baisers volés, je n'ai qu'une envie : lui promettre une nuit entière de sexe.

— Fais gaffe Carden, je vais finir par penser que tu es dingue de moi.

La voix de Morana me tire de mes contemplations. Je m'approche d'elle, la retourne et plaque son dos contre le mur. Elle retient son souffle alors que je l'attrape par le menton et frôle ses belles lèvres rouges des miennes.

— Je suis dingue de ton corps, bordel.

Morana m'adresse un regard lourd en sous-entendu. Elle colle sa poitrine contre mon torse et j'ai du mal à contenir l'excitation que je ressens pour elle. Bordel, je bande comme un ado alors que je l'ai à peine touché.

— Et si on arrêtait de jouer à ce petit jeu... Et qu'on passait à la suite ?

La joues de Morana sont toutes rouges, avides de plaisir. Ses lèvres sont si proches des miennes que je lutte pour ne pas les emprisonner et gouter à sa langue. Ce que me propose Morana est tentant, beaucoup trop tentant. J'empoigne fermement sa nuque, colle mon front contre le sien. La respiration de Morana se fait haletante, lourde d'avidité. Soudain, elle fait passer sa longue jambe découverte par la fente contre ma hanche, il ne m'en faut pas plus pour que j'empoigne à nouveau sa fesse de ma main libre, comme je l'ai fait dans la cabine. S'il n'y avait pas eu Stella, si nous avions été seuls... Rien que l'imaginer me donne des sueurs brûlantes comme la braise.

Morana me rend barge. Chacun de ses mouvements me rend accro, je ne cesse d'avoir envie de la toucher. A présent que ma blessure va mieux, je ne vois pas ce qui m'empêche de la toucher, de la goûter. Et je sais que Morana en meurt d'envie. Le regard qu'elle pose sur moi me donne envie de la prendre contre le mur. Je ne peux plus me retenir, je veux la sentir.

— Putain.

C'est la seule chose que je réussis à murmurer avant d'écouter mes pulsions et de coller ma bouche contre la sienne. Morana gémit alors que je presse mes lèvres contre les siennes, d'une force si brutale qu'elle se raccroche à mes cheveux. Ça ne fait que cinq minutes que je suis là et je suis déjà en train de faire la seule chose que je m'étais interdite de faire ce soir. Pourtant, ça ne me retient pas.

Le dos de Morana se heurte une nouvelle fois contre le mur quand je la colle si brusquement contre mon torse que même l'air ne peut pas passer entre nous. La promesse que je lui ai faite, lorsque je lui ai dit qu'elle verrait ce soir ce dont j'ai envie est réelle, elle prend tout son sens alors que j'attrape Morana par les hanches pour la soulever et qu'elle noue ses jambes autour de moi. Ses talons tombent sur le sol quand je la retourne et la plaque contre la porte de la salle de bain. Bordel, j'en veux toujours plus, je n'arrive pas à m'arrêter. Le corps de Morana agit comme une drogue sur moi, je n'arrive pas à m'en passer, elle est beaucoup trop enivrante.

Dark pain of soulOù les histoires vivent. Découvrez maintenant