Bout de poèmes pas définis :
Un jour je retirerai la redingote de mes émotions
Brodée des fils et filles de mes silences
Du plus beau tissu de mensonge
De la couleur des serpents à sornettes
Aucune doublure même celle qui protège
Sans ce manteau je ne mourrai pas d'effroi
Aucun roi, ni chah qui las, pique
Je n'aurai plus à tricoter avec l'aîné de mes soucis
Façon mon monde il est foutu
Y a qu'à voir tout ce qu'il y a dans la rue
Clochard déchet merde et rêves
Eco-anxiété
Un nouveau mot crée
Ptet pour remplacer tout le CO2 rejeté
Chaque année on passe la concours ridicule
De la plus belle clavicule, canicule
"Y'a plus de saisons
Mais au moins je peux mettre mon p'tit blouson"
C'est drôle quand même
On le sais où ça nous mène
On les a lu
Les chiffres hallucinants
Les rapports alarmants
On les voit les pourcentages
Lancés aux enfants pas sages
Les voitures les téléphones les croisières
On les voit les cormorans mourants les poissons pleins de poisons et nous muets comme des carpes devant ce désastre patent
On le sait
Ce continent qui grossit mais qui n'est pas un ami
Les virevoltants de Clint Eastwood aujourd'hui sacs plastiques
Et le plus beau la réunion des importants où n'en ressort que du vent
Alors que faire, quand on veut nous faire taire pour saccager la Terre ?
Dans une valse à mille temps
Où chaque battement
Est un signe à élucider
Sans aucune mesure
OEil levé ou bien tendu
Un double rythme qui influence leurs mouvements
Un combat sans gagnant mais aux adversaires muets comme une tombe
Amoureux ratés de leur dernière réussite
Ils sont bleus comme une fleur
Devant cette polka de regard acéré
Les pas volés seront décorés
De flèches sorties d'un sourire narquois
Pas de gros bébé seulement un air hébété.
Je bois le monde de la couleur de tes yeux
Dommage j'ai oublié leur motif
Je crois qu'ils sont doux comme du cachemire, rieurs ou ivres comme des écossais tenus à carreaux, à quatre feuilles à la mode trèfle ou peut-être d'argyle comme la patate d'Adam
Trop de motifs pour t'avouer en demi-teinte et à demi-mot tout ce que j'ai dans mon sac et dans mon coeur
Je vais te jouer et te cracher le morceau
T'es la prunelle de mes oeufs
Pas à faire frire mais t'es quand même merlan.
La millepattes de mes soucis
Fait les sans pas dans mon ennuie.
Mort racoleur
Fleur au chapeau
Pas de cape
Non ça râpe
Faucheur toujours à l'heure
Les malheurs
Les mots leurres
Les ça va aux ça va ?
Des échos lancés à tout va
Pour seul salut
XD j'arrive pas à mettre des e dans l'o ni dans l'a. D'ailleurs j'aime bien cette expression, on dirait un bouquin de Perec qui se noie.
J'aime bien aussi "d'ailleurs", j'ai l'impression qu'on tire un sujet de sa mémoire, d'un autre continent.
D'ailleurs, ça me fait penser à une phrase que j'ai lu dans un livre un peu nul :
"L'enfance est une île, l'adolescence un archipel émietté et l'âge adulte, un contient".
ça me fait penser qu'il n'y a pas de mot pour l'âge adulte, comme si c'était tellement naturel, tellement normal d'être mature qu'on ne cherche plus de mots pour se définir. J'en doute.
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Honnêtement, pas d'idées.
Kurgu OlmayanUne sorte de journal intime, j'imagine. Un retour aux blogs. Bref, à voir ce que ça va donner. PS : Quand je trouverai un titre adapté, je changerai cette couverture.