Poèmes et pensées 7

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Bout de poèmes pas définis :

Un jour je retirerai la redingote de mes émotions

Brodée des fils et filles de mes silences

Du plus beau tissu de mensonge

De la couleur des serpents à sornettes

Aucune doublure même celle qui protège

Sans ce manteau je ne mourrai pas d'effroi

Aucun roi, ni chah qui las, pique

Je n'aurai plus à tricoter avec l'aîné de mes soucis


Façon mon monde il est foutu

Y a qu'à voir tout ce qu'il y a dans la rue

Clochard déchet merde et rêves

Eco-anxiété

Un nouveau mot crée

Ptet pour remplacer tout le CO2 rejeté

Chaque année on passe la concours ridicule

De la plus belle clavicule, canicule

"Y'a plus de saisons

Mais au moins je peux mettre mon p'tit blouson"

C'est drôle quand même

On le sais où ça nous mène

On les a lu

Les chiffres hallucinants

Les rapports alarmants

On les voit les pourcentages

Lancés aux enfants pas sages

Les voitures les téléphones les croisières

On les voit les cormorans mourants les poissons pleins de poisons et nous muets comme des carpes devant ce désastre patent

On le sait

Ce continent qui grossit mais qui n'est pas un ami

Les virevoltants de Clint Eastwood aujourd'hui sacs plastiques

Et le plus beau la réunion des importants où n'en ressort que du vent

Alors que faire, quand on veut nous faire taire pour saccager la Terre ?


Dans une valse à mille temps

Où chaque battement

Est un signe à élucider

Sans aucune mesure

OEil levé ou bien tendu

Un double rythme qui influence leurs mouvements

Un combat sans gagnant mais aux adversaires muets comme une tombe

Amoureux ratés de leur dernière réussite

Ils sont bleus comme une fleur

Devant cette polka de regard acéré

Les pas volés seront décorés

De flèches sorties d'un sourire narquois

Pas de gros bébé seulement un air hébété.


Je bois le monde de la couleur de tes yeux

Dommage j'ai oublié leur motif

Je crois qu'ils sont doux comme du cachemire, rieurs ou ivres comme des écossais tenus à carreaux, à quatre feuilles à la mode trèfle ou peut-être d'argyle comme la patate d'Adam

Trop de motifs pour t'avouer en demi-teinte et à demi-mot tout ce que j'ai dans mon sac et dans mon coeur

Je vais te jouer et te cracher le morceau

T'es la prunelle de mes oeufs

Pas à faire frire mais t'es quand même merlan.



La millepattes de mes soucis

Fait les sans pas dans mon ennuie.


Mort racoleur

Fleur au chapeau

Pas de cape

Non ça râpe

Faucheur toujours à l'heure


Les malheurs

Les mots leurres

Les ça va aux ça va ?

Des échos lancés à tout va 

Pour seul salut



XD j'arrive pas à mettre des e dans l'o ni dans l'a. D'ailleurs j'aime bien cette expression, on dirait un bouquin de Perec qui se noie.

J'aime bien aussi "d'ailleurs", j'ai l'impression qu'on tire un sujet de sa mémoire, d'un autre continent.

D'ailleurs, ça me fait penser à une phrase que j'ai lu dans un livre un peu nul :

"L'enfance est une île, l'adolescence un archipel émietté et l'âge adulte, un contient".

ça me fait penser qu'il n'y a pas de mot pour l'âge adulte, comme si c'était tellement naturel, tellement normal d'être mature qu'on ne cherche plus de mots pour se définir. J'en doute. 

Honnêtement, pas d'idées.Where stories live. Discover now