4. Squid Gameuse

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Les portes et les couloirs laissaient entendre plusieurs bruits de déplacement. Elle se sentait à la fois isolée, et perdue dans un labyrinthe. Les bribes d'observations qu'elle avait pu avoir, lui laissait penser qu'il n'y avait aucune échappatoire. Les couleurs étaient fermés de plusieurs portes, et les escaliers semblaient si profond. A quoi bon s'enfuir si c'était pour se perdre et peut-être subir bien pire ?

Dans un dernier bruit, l'étranger apparu. Armée d'une laisse et d'un collier. Il lui fit un geste de la main et elle se surpris à s'avancer et se mettre à genoux devant lui. Il n'avait pourtant donné aucun ordre. Ce n'est pas que cela lui semblait naturel, cependant la situation l'évoquait. Elle espérait secrètement que plus elle serait obéissante, moins elle subirait de sévices. Cela était pourtant tout le contraire qui allait se produire. Un vaste sourire sadique marqua le visage de l'homme. Il saisi sa chevelure, tira sa tête vers le haut et lui apposa le collier. Prenant la laisse, il tira d'un coup sec et la força à le suivre à quatre pattes.

Le collier avait quelque chose de froid, elle le sentait sur sa nuque. La sensation était étrange, et à ce moment là, rien ne la laissait présager ce que cela pouvait être.

L'inconnu, tirait sa laisse hors de la pièce, elle marchait à quatre pattes, entièrement nue. Des les premiers instants l'exercice fut douloureux. Le sol n'avait rien de lisse. Il y avait de large aspérités un peu partout et chaque mouvement de ces genoux sur le sol, étaient douloureux. A chaque fois qu'elle essayait de ralentir pour apprivoiser la douleur, il tirait un cou sec et elle se devait d'accélérer le pas. Au bout de dix minutes, ses genoux étaient affreusement douloureux. Même ses mains devenaient rugueuse par l'exercice. Le froid qui pouvait la déranger, elle n'y pensait plus, seul la douleur sur son corps remplissaient son esprit. Elle commençait à gémir de douleurs. Supplier que cela s'arrête. Revenir sur ses pieds.

- Avance ! En disant cela d'un ton glaciale, il sembla appuyer sur une petite télécommande qui se trouvait dans sa poche. Elle ressentie une vive douleur électrique au niveau de son cou et bientôt sur l'ensemble de son corps. Ses yeux étaient interloqués. Le collier que l'étranger lui avait mit, était en réalité un collier électrique. Elle venait de le comprendre à ses dépends.

Elle mit ses mains instinctivement au niveau de sa nuque, comme pour retirer le collier. Une nouvelle fois, elle reçu une décharge violente. Elle se mit à trembler tellement cette douleur était intense.

- Ne le touche pas, si tu ne veux pas souffrir stupidement. Elle suppliait, gémissait, et commença a embrasser les chaussures de cet inconnu qui lui faisait si mal. Elle embrassait pour le supplier d'arrêter. 

Dans la difficulté, elle arriva tant bien que mal dans une nouvelle pièce ou se trouvait une gamelle et une bouteille d'eau. Après avoir versé une partie du contenu de la bouteille, il lui indiqua de boire dans la gamelle.

- N'utilise pas tes mains.

Elle avait si soif et ne se souciait plus du qu'en-dira-t-on. Avec sa langue elle goba et aspira le plus d'eau possible. Depuis le début de cette aventure, elle ne s'était ni alimenté, ni reposé. A force de subir ces outrages, elle commençait à se déshydrater. Son corps était le reflet de son esprit, ravagée, souillé, humilié depuis de longues heures. Sans échappatoire, sans volonté de fuir. Elle s'abandonnait à la situation.

Une fois qu'elle semblait rassasié, il tira une nouvelle fois sur sa laisse pour la conduire jusqu'à une cage très étroite. Presque aucun mouvement n'était possible. Évidemment, il ouvrit une trappe au dessus et lui demanda de s'y engouffrer. Elle suffoquait presque à l'intérieur, écrasé par l'étroitesse de cette cage à animal. Son esprit qui voulait se libérer encore un minimum de toutes ces contraintes, se retrouvait écraser par la situation. Écraser par cette lourde et pesante cage qui l'engouffrait dans son sein. L'homme inconnu s'éloigna, en retirant la laisse et le collier. La contraignant à ne plus bouger. Figer, comme un meuble dans ce décors souterrain. Ses pas s'éloignaient, et la dignité de la jeune femme aussi. Il disparu. Et ses pensées vagabondes aussi. Elle était seule, dans le silence d'une cage.

L'enfer sous terreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant