1. L'annonce

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Dans le cœur vibrant de la Ville Lumière, un appartement parisien se niche comme un joyau dans la couronne de la capitale. Les rues pavées et animées cèdent la place à un immeuble haussmannien majestueux, ses façades ornées de balcons en fer forgé témoignant de l'histoire et du charme intemporel de la ville. Cet appartement parisien, empreint de l'histoire et du romantisme de la ville, est bien plus qu'un simple lieu de vie. C'est un havre de paix où l'on peut savourer les plaisirs de l'art de vivre à la française, où chaque pièce raconte une histoire et chaque fenêtre encadre une vue à couper le souffle sur la capitale.

Arrêtons nous là pour contempler Paris.

Tout ceci aurait pu être parfait pour commencer cette histoire, mais ce n'est pas le cas. Nous sommes bien plus loin dans Paris. Dans un quartier bien moins élégant. Un quartier populaire.

Dans l'ombre d'une ruelle oubliée, à quelques pas du boulevard animé, se dresse l'édifice à la façade décrépite. L'entrée est une bouche béante où les escaliers en bois grincent sous le poids des âges. Les murs ternes, autrefois blancs, sont désormais maculés de taches indéfinissables, comme des cicatrices d'un passé oublié.

Cette résidence est bien plus qu'un taudis c'est un logement du CROUS étudiants. Les appartements sont petits sans espace, sans vrai personnalité. Il y a trop de mouvement et trop de pauvreté pour s'y sentir bien. Même si le voisinage est tranquille. Une petite supérette ou l'on pouvait faire ses achats rapidement et jusqu'à tard le soir. Ce côté là était quand même très pratique. Et oui ! Une grande ville ça aide quand même un minimum.

Lise qu'elle se nommait. Elle suivait des études de psychologie. Et ce que vous devez savoir et qui arrive lorsqu'on habite dans la région parisienne, c'est que l'on n'a très peu d'argent pour vivre "normalement" si l'on n'a pas nos parents pour nous aider. Ce n'était pas le cas de Lise, qui devait enchaîner les aides et les petits boulots pour survivre.

Physiquement, c'était une brune, mince et élancé. Les cheveux mi-longs, vous savez, ce type de cheveux qu'on les femmes qui veulent rester féminine, et aussi avoir une tête rapide à coiffer. L'allure d'une étudiante parisienne, après tout, elle l'était.

Ces parents... Comment dire ? Elle n'avait pratiquement aucun contact avec eux. Ceux-ci étaient tout simplement indifférent à l'existence de leur fille. Allons plus loin dans cette histoire pour observer son lieu de vie.

En pénétrant dans l'appartement, un souffle humide vous accueille, mêlé aux effluves de moisissure. La lumière peine à percer à travers les fenêtres voilées par des rideaux jaunis, laissant l'espace plongé dans une semi-obscurité oppressante. Le parquet, jadis noble, est maintenant un patchwork usé et craquant sous chaque pas.

Dans le salon, un canapé élimé trône au centre de la pièce, ses ressorts saillants menaçant de percer le tissu déchiré. À côté, une table basse branlante semble prête à rendre l'âme à tout instant, ses coins écornés témoignant de nombreuses années de négligence.

La chambre, quant à elle, est un repaire de solitude et de tristesse. Un lit dépareillé occupe la majeure partie de l'espace, son matelas affaissé semblant avaler quiconque ose s'y aventurer. Les murs sont nus, à l'exception d'une vieille affiche délavée accrochée de travers.

Cet appartement miteux respire la décrépitude et semble être resté figé dans le temps, témoignant des vies brisées qui y ont résidé. Un endroit où l'espoir semble avoir déserté depuis bien longtemps, laissant place à la tristesse et à la résignation.

Ce jour là, la vie avait été particulièrement difficile. Elle n'avait que peu d'argent, son compte étaient à découvert et la fin de mois s'annonçait catastrophique. Elle s'était connecté au Wifi de ses voisins. Elle scrollait sur son téléphone et cliquais rapidement sur son ordinateur. Un ordinateur qui était vraiment bas  de gamme.

Une cinquantaine de petites annonces défilaient devant ses yeux. Toutes plus inintéressantes les unes que les autres. Rien ne semblait lui convenir. Jardinerie ? Gardiennage ? Promener les animaux domestiques ? Garder un chat ? Etc.

Des petits boulots qui payaient mal. Elle avait besoin de cash rapidement ! Ses yeux se figèrent sur l'annonce. Celle-ci semblait à la fois facile et dangereuse. Elle croyait ne rien avoir à perdre. Après tout, que risquait-elle a répondre à ce genre d'annonce ? Il suffisait de voir. Si c'était une arnaque elle pouvait couper à tout moment.

Clic, clic, clic.


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