6. Le choix

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Après tant de péripétie, tant d'évènements difficiles, enfin elle pouvait se dire qu'elle était libéré. Malgré les supplications et les cries de douleurs qu'elle entendait derrière elle. Son avenir était à l'extérieur.

Devant elle se trouvait une porte et elle n'avait aucune idée de ce qu'il pouvait se trouver derrière. Après avoir franchi le seuil de l'inconnu, elle contempla un espace presque vide, où se trouvait dix casiers ouverts, avec dans quatre d'entre eux des affaires de femmes. Elle reconnue ses habits et s'en approcha pour s'habiller. Au milieu de la salle se trouvait également une petite table avec une clé. Elle l'utilisa pour retirer son bâillon. Celui-ci était couvert de bave et en l'ouvrant un large filet coula le long de son torse, entre ses seins. Heureusement, une serviette était également disponible pour s'essuyer. Sur la table se trouvait également un contrat avec un stylo et cinq cent euros. Les fameux cinq cent euros qu'elle devait obtenir à la fin de ce fameux " stage".

Elle parcouru le contrat. "Mes sincères salutations... blabla. J'espère que votre séjour vous auras plus... blabla. Merci d'avoir pu tester notre programme... Nous vous demandons de garder une stricte confidentialité de ce que vous avez pu vivre ou voir ici. En cas de manquement, la direction se réserve le droit d'entreprendre des poursuites qu'elle jugera adéquate à votre encontre. Nous savons qui vous êtes."

Cette phrase raisonna comme un coup de poignard dans son cœur. La peur la gagnait, elle se savait très vulnérable à présent.

Sur la table se trouvait d'ailleurs un ordinateur. C'est une fois qu'elle était totalement vêtue que quelqu'un derrière l'écran se mit à communiquer avec elle. Un masque de loup apparu sur le PC.

-Félicitation pour ta victoire. En général les participantes s'arrête bien avant. Tu signes le document ? Elle hocha la tête en guise de répondre.

-Je t'autorise à parler. Signes. Et n'oublie pas ce qui est marqué dessus. En cas de manquement, tu reviendras avec nous.

La main tremblante, elle apposa sa signature sur le document. Par nature, c'était une femme perturbée, mais avoir cette discussion aussi importante sur son avenir avec un ordinateur et un parfait inconnu, ça avec quelque chose de totalement grisant.

-Nous avons rassembler les trois autres participantes. Elles sont avec nous depuis plus longtemps que toi. Cela fait trois mois qu'elles sont avec nous, sauf une, que tu connais bien, qui est ici depuis six mois déjà. Comme tu as terminé cette épreuve, tu as le droit de choisir celle qui verra sa peine raccourcie de moitié, et celle qui verra son bonheur avec nous, prolongé de moitié. Si tu décidais de partir, l'une des trois devrais être libérée à ta place.

-Je veux partir ! Insista t-elle sèchement. Il n'était pour l'heure pas question de donner cette possibilité à quelqu'un d'autre. Je veux aussi libéré celle qui m'a aidé. Celle avec les mains attachés. Et je veux faire prolonger la peine de celle qui m'a poussé.

-Bien, nous comprenons.

L'image du masque de loup disparu et elle remarqua une sorte de caméra de surveillance. Trois femmes étaient attachées, les mains et les jambes contre trois meubles, similaire à des cheval d'arçons. Plusieurs hommes peu vêtu, faisait la queue pour accéder à ces femmes. Les trois premiers vinrent se mettre juste derrière elles, au niveau de leurs croupes. Empoignant leurs hanches, ils s'apprêtait à les enfourcher sauvagement. L'image s'arrêta. Cette sensation, ces images affreuses et cette façon de prendre des femmes à la chaîne, sans qu'aucune d'elles ne puissent se défendre la terrorisa. Il n'y avait pas le son, mais on sentait le désespoir sur le corps de ces pauvres victimes. Elles se débâtaient de leurs liens, tentaient de s'échapper. A travers cet écran, elle ressentait la même peur et la même souffrance. Trois femmes objets qui allaient se faire remplir pendant un temps si long. Elles allaient restés enfermés ainsi à la merci de cette organisation dont on ignorait tout, pendant que de son côté elle allait regagner sa liberté. Est-ce que cela était-il juste ? Il n'y avait plus de justice à ce moment là. Il fallait penser à soi. Sa liberté.

-Si tu nous déçois, n'oublie pas ce qui t'attend. A ses mots, un  nouveau frisson lui transperça la chaire.

Un mur lointain dans la pièce s'écartait et donnait accès vers la lumière.



L'enfer sous terreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant