L'enfer sous terre

8. Erreur sur la personne

Dans la chambre de son appartement, elle ne pouvait que penser à ces derniers jours. Son travail l'inquiétait, elle tombait sur des situations de plus en plus étrange. Elle savait une chose, qu'elle ne voulait plus retombée dans ce genre de... choses. Les journées qui suivirent cet évènement se passèrent normalement. La seule chose qui devenait étrange, s'étaient les multiples sentiments et sensations contradictoires qui la hantait. Elle ne savait toujours pas, si son patron allait devenir son futur bourreau, ou s'il avait une vie épanouie sexuellement à coté.

Quand on se pose ce genre de question, n'est-ce pas que l'on a déjà perdu le jeu ?

Lors de son retour à son bureau, elle n'avait pas remarqué la cage, et encore moins son amie qui avait totalement disparue. Sans doute une relation éphémère entre deux personnes consentantes. Il y avait le collier dans le tiroir... Tellement de choses qui devait normalement marquer un individu comme des : "RED FLAG". Cependant, il n'en était rien, à croire que la vie cabossé qu'elle avait parcouru jusqu'ici lui avait fait voir bien pire. N'importe quel individu normalement constitué aurait démissionné et quitté sur le champs ce job démoniaque ! Pas elle. Allait-elle retrouver un boulot ? Qu'est-ce qui pouvait lui arriver de pire de toutes façons ? Elle avait déjà vécu tant de choses en si peu de temps.

Les jours passaient, et tant au niveau professionnel que relationnel, rien ne semblait lui briser sa routine. Elle devenait se produit de consommation qu'elle avait toujours redouté, ici pour travailler et faire tourner l'économie. Un simple objet de consommation. Sa chambre était inlassablement vide. Les relations qu'elle avait pu nouer, disparaissait, comme-ci elles n'avaient aucune valeur. Tout devenait éphémère et une longue et intense mélancolie emplissait son esprit. Dans les tourments de sa réflexion, vivre dangereusement dans ce travail, était un moindre mal. Après tout, elle appréciait vivre dangereusement et il n'était pas de vie facile.

***

Une nouvelle soirée d'avant week-end, Lise se trouvait à son bureau. Elle continuait les dossiers en cours. Son patron arriva devant elle et lui indiqua :

-Je vais avoir besoin du bureau. Tu peux prendre ta journée ? Tu finiras le reste des dossiers lundi, ne t'inquiète pas, nous ne sommes pas en retard.

A ses mots, il sorti du bureau et quitta les lieux. C'était bien la première fois qu'il lui demandait de partir à l'avance. Au fond elle, elle se doutait qu'il se tramait quelque chose. Sans doute une histoire dont-il avait le secret et visiblement elle ne devait pas en être témoin. Elle rassembla ses affaires et s'apprêtait à partir. Pourtant la curiosité la gagnait de plus en plus. Elle devait en avoir le cœur nette !

Il suffisait de quelques pas pour être dans le bureau de son patron et c'est exactement ce qu'il se passa. A première vue, le bureau semblait identique à d'habitude, mais sur le côté, se trouvait un drap qui semblait recouvrir une forme rectangulaire. Sur le dessus du drap se trouvait une pancarte avec marqué "Pour élise, une surprise se trouve sous le drap. M." Il s'agissait de son amie. Celle qu'elle avait déjà vu la dernière fois. Qu'elle pouvait-être cette surprise qui l'attendait ? La curiosité semblait trop forte. Qu'elle surprise pouvait-il y avoir en dessous ? Elle souleva le drap et elle remarqua que l'objet rectangulaire était en réalité une forme de cage imposante. La structure pouvait contenir un être humain à quatre pattes. Au bout de la cage, se trouvait une sorte de petite boite de carton. N'importe qui se serait arrêté à ce moment précis. Personne n'aurait voulu vérifier ce qu'il se trouvait dans ce petit carton à l'intérieur d'une cage, dans le bureau de son patron... Pourtant, la curiosité était vraiment trop forte. Elle se mit à genoux, passa la tête à l'intérieur de la cage, mais l'objet était trop loin. Elle entra entièrement et saisi la petite boite de carton. Elle ouvrit celle-ci et vu qu'il y avait un magnifique plug-anal serti d'un beau bijou. En entrant dans cette cage, elle entendit une sorte de mécanisme s'activer. Derrière elle, la structure ferma la porte par laquelle elle venait de prendre place. Elle fut prise d'une peur panique. Elle tenta de se retourner, mais sa souplesse et la structure de métal, ne lui permettait pas de le faire. Lise donna donc de grands coups de pieds en arrière pour ouvrir la cage. Il ne s'agissait pas d'une cage en "jouet" s'était bien une structure métallique capable de supporter les grands chocs. Complémentent paniquée à l'idée de se faire voir, elle se dit : "Tant pis, je dirais à mon patron que la curiosité m'a pris et je lui avouerai tout." Mieux valait-il une faute avouer, qu'une faute impardonnable, se disait-elle. Dans tous les cas, elle restait ainsi, pendant de longues minutes.

Dans l'escalier, elle entendit des bruits de pas. Enfin la délivrance allait arriver ! Puis la porte s'ouvrit et elle reconnue le son de trois hommes qui discutaient. Dans ces trois hommes, aucun n'avait la voix de son patron.

-Elle cria : S'il vous plaît ! Faites moi sortir ! S'il vous plaît ! Je ne savais pas, la cage s'est refermée sur moi !

Les trois hommes s'approchaient du bureau et de la structure qui la retenait. L'un d'eux déclara :

-On savait que tu dirais ça. Les consignes sont strictes. On ne t'écoute pas et on t'embarque.

De nouveau prise de panique elle insista :

-S'il vous plaît, je vous assure ! Je ne suis pas celle que vous croyez ! JE ne voulais pas me faire attraper ! S'il vous plaît ! Écoutez moi, il y a une erreur !

Et l'un des trois hommes, donna un grand coup de pieds dans la cage. Décidément, celle-ci semblait solide.

-Ferme ta gueule ou je t'électrocute. Puis, ils se mirent à soulever la cage, masqué par le drap et descendre avec elle jusqu'au parking de la société. Elle fut chargé dans une sorte de fourgonnette. Les trois hommes montèrent à l'avant du véhicule et celui-ci démarra rapidement. Direction, l'inconnu.