5. Les trois petites cochonnes

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Tout débutait par un long couloir dont on ne voyait pas la fin. Un interminable détale de murs et d'humidité. Combien de fois celui-ci avait-il été parcouru ? Par combien de personnes différentes ? On pouvait légitimement se demander si c'était la première fois, ou la centième fois. Rien ne semblait naturel ici, tout avait été construit et la structure originel semblait si grande, que quelqu'un avec une puissance financière inimaginable devait en être à l'origine. C'était ces rapides éléments qui lui traversait l'esprit. Les bruits des pas de toutes les participantes raisonnaient dans ces couloirs. L'une en sautillant, l'autre en avançant avec difficulté, car elle ne voyait pas. Une autre encore qui avançait comme dans un célèbre manga, les bras dans le dos. Toutes avaient le cœur qui battait extrêmement vite, c'était peut être la seule issue à ces supplices qui s'ouvrait enfin à elles.

La fin du couloir donnait sur deux chemins, gauche et droite. Un rapide coup d'œil permettait de voir que la gauche se trouvait être un "cul de sac". Inutile de s'y rendre. Elles prirent toutes la direction droite, sauf une, qui chuta lourdement sur le mur. Cette chute de la femme au masque de fer surpris tout le monde. Aucune d'entre elles ne l'avaient guidés jusqu'à présent.

Lise se retourna brusquement et se dirigea vers cette femme au sol. Elle s'arrêta pourtant avant d'aller dans le couloir. Car des bruits de nombreux pas se dirigeaient vers elle. Si elle s'engouffrait dans ce couloir pour aider cette étrangère. Elle ne pourrait rebrousser chemin. C'était fichu, ils allaient lui bloquer la sortie. Elle voulu crier pour lui indiquer devenir vers elle, mais elle ne pu faire que des bruits sourds et imperceptible. Le bâillon ne lui laissait aucune chance. Les chaussures s'approchaient de plus en plus, bientôt elle n'aurait plus aucun moyen de faire demi-tour. Elle cria de toutes ces forces, mais cette femme, avec ce masque, ne pouvait percevoir en totalité son environnement. Cela devait l'embrouiller d'avantage. Un homme venait d'apparaître, il s'approchait rapidement, bien trop rapidement et elle dû faire demi-tour, courir, à toutes jambes, s'éloigner le plus possible. Derrière elle plusieurs hommes venaient d'arriver.

-Elle est là ! Au sol ! Ramassons là ! Et elle entendit des cris étouffés par ce masque de fer derrière elle. Des hommes venaient de la ramasser et s'apprêtait à jouer de son corps. L'utiliser de plusieurs manières, toutes plus atroces les unes que les autres. Plusieurs supplications se laissaient deviner. Un soupire long et pénibles... Jamais elle ne sortirait de ces lieux. Cette inconnue qu'elle avait lâchement abandonné pour se sauver elle-même. Une culpabilité assourdissante la prenait. Pendant que cette autre femme, prise au dépourvue état souillée par une hordes d'hommes en rûte. Abandonné e dans ce sombre couloir.

***

Avec difficultés elle parvint à rattraper les autres concurrentes. Elle vit une femme qui avançait en sautillant. C'était celle qui semblait avancer le moins vite. Devant se trouvant une autre femme avec les mains dans le dos. Dans le couloir, face à elle, se trouvait un mur qui bloquait la totalité du passage, et en son centre, une sorte de gouffre dont on ne voyait pas la fin. C'était un tunnel. On pouvait y passer seulement un par un. La femme avec les mains dans le dos n'hésite pas et se jeta à l'intérieur, très vite elle disparue complètement.

La seconde avec ses pieds attachés eut quelques difficultés à rentrer à l'intérieur. On voyait ses pieds dépasser du tunnel. Elle semblait se mouvoir avec plus de difficultés, comme un serpent. Si elle restait coincée, elles seraient toutes les deux fichues. A présent elle regrettait d'avoir pris quelques minutes de retards pour ne pas être entrée en première.

Les bruits de pas s'approchait doucement. Il y avait suffisamment d'hommes pour poursuivre la traque et malheureusement utiliser cette pauvre jeune femme aveuglée. Elle voulu dire "avance" mais cela était impossible avec le bâillon. Elle s'engouffra et de sa tête poussa les pieds de sa complice. De toutes ses forces, elle repoussa ses pieds. Les bruits de pas des hommes étaient tous proche. Elle n'avait qu'une toute petite partie de son corps qui dépassait, elle s'engouffrait enfin en totalité dans le tunnel. Un bras d'un homme vint se glisser dans le tunnel et la saisir par le pied. Il tira dessus pour la faire revenir en arrière.

L'enfer sous terreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant