2. Piège de cristal

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L'annonce ressemblait clairement à une arnaque. Il n'y avait rien de normal dans ce procédé. Cependant, elle se sentait tout de même de voir si elle allait pouvoir tirer de l'argent de ce drôle de contrat. Elle envoya donc un RIB pour recevoir l'argent, et une fausse adresse. Rien qui ne permettait clairement de l'identifier. Elle signa tout de même le contrat qui stipulait qu'elle déchargeait de toutes responsabilités les auteurs de ce contrat, en cas de préjudice morale et physique.

Et puis, elle vaqua à ses occupations et fit d'autres choses. Les courses, le ménage habituel dans son appartement. Elle se rendit à ce petit boulot de caissière qu'elle faisait le weekend. Des choses banales que l'on peut faire quand on doit étudier et survivre. Car il ne s'agit pas de vivre dans ces conditions, mais bien de survie.

* * *

Ce matin, elle avait une sensation désagréable. Elle se voyait observer. Par sa fenêtre il ne semblait rien d'anormal. Son appartement possédait un petit balcon, sur lequel en été il faisait toujours bon de se poser. On y voit les passants, les gens s'égarer dans les rues. Se perdre. Comme autant d'étrangers qui jamais ne se représenteront.

A se perdre dans ses pensées, devant des sensation étrangère elle en oubliait presque qu'elle avait un rendez-vous pour un nouveau petit boulot. aux alentours de 10h.

Avant de sortir, elle se prépara, comme on peut se préparer pour passer un entretien d'embauche. Apprêté mais pas trop. Elle prit ses poubelles pour descendre le sac et traversa d'une traite les escaliers. Quand elle se positionna dans l'arrière cours pour y jeter ses ordures. Elle senti une main lui agripper la nuque et lui masquer les yeux. Sans pouvoir crier, ni même se défendre. Elle se retrouva avec une sorte de bâillon sur la bouche, recouverte d'un sac de jute. Ses mains firent attacher par une corde, elle essaya tant bien que mal de résister ou de se détacher, mais cela lui semblait impossible. Elle tremblait de tout son corps.

Elle fut immédiatement après jeté à l'arrière d'une camionnette. Et le calvaire dura plusieurs heures. La route était interminable.

***

Arrivée, après avoir été secouée dans tous les sens et tenté à plusieurs reprises d'appeler à l'aide. On la prise par les épaules et on semblait la conduire dans un domaine. Elle reconnaissait le bruit des cailloux sur le sol. Comme un long chemin vers l'ignorance. Elle fut assise sur une chaise. On lui retira le sac qu'elle avait sur la tête. Il y avait un homme masqué devant elle, et semble t-il un autre derrière qui la tenait toujours par les épaules.

-Tu as signé le contrat, tu vas devoir passe 48 heures avec nous.

-Hum... Elle ne pouvait dire mot.

-Hoche la tête si tu as compris ?

De toutes ses forces elle fit le signe " non " de sa tête. Implorante.

-Bien, je prends acte que tu as compris ta situation.

***

Elle fut alors agripper plus fortement par les épaules et on l'amena dans une sorte de cave froide. Ses mains furent détache et elle put retirer elle-même son bâillon. La porte se referma. Une lourde porte métallique et elle se retrouva ainsi seule, les larmes aux yeux. Dans la pièce se trouvait une gamelle avec de l'eau et rien d'autre.

***

Le problème quand on est enfermé c'est que le temps est incalculable. Elle marchait pour essayé de trouver une sortie, mais la porte était lourde et métallique. Elle frappait de toutes ses forces contre-celle-ci, mais elle n'entendait rien en retour. A croire qu'elle était si profondément enfuie dans les entrailles de la terre que rien ne pouvait en sortir.

Dans son esprit, les souvenirs affluaient. Elle avait signé pour... 24h ? 48h ? Cela ne pouvait être possible. On enfermait pas les gens contre leur propre volonté ! Enfin, peut être que la signature... Non ! Ce n'était pas possible ! Elle avait signé ? Oui. Elle avait touché de l'argent pour ce test de survie psychotique ? Oui. Mais ! Non, ces actes ne pouvaient finir avec ce genre de conséquence. Cela n'était pas possible dans un monde " normal ".

Elle s'était mise recroquevillée sur le coin de la pièce. C'est à dire que entre les 4 murs et la porte il n'y avait pas grand chose à faire. A plusieurs reprises elle s'était collée l'oreille à la porte pour entendre le moindre bruit. Un silence complet. Pas un pas, pas un bruit. Soit il n'y avait personne dans les environs, soit le lieu était fait de telle sorte que l'acoustique ne portait pas.

Pendant des heures... Ou des minutes interminables ? Devant ses yeux se présentait le bilan de sa vie. Est-ce qu'elle sortirait un jour de cet enfer ?

***

La porte s'ouvrait entre un mélange de fracas métallique et un cri strident.

-S'il vous plaît, laissez moi sortir ! Implorait-elle dés les premières secondes.

Sans un mot, l'homme d'un grand gabarie se rapprocha. Il la prise par l'épaule et le bras. Elle tenta de résisté, mais la saisi fut-elle qu'elle ne pu vraiment s'éloigner. Elle voulait le frapper pour se défendre, mais, les conséquences semblaient tellement dangereuse, qu'elle préféra ne pas essayer.

Son corps fut conduit comme une poupée de chiffon dans un second lieu. Pas très loin, il s'agissait de la porte à côté d'où elle se trouvait. Celle-ci était déjà ouverte. En sortant, on pouvait remarquer les nombreuses portent qui se trouvaient dans ce couloir. Plusieurs lumières vacillantes éclairaient les lieux, comme un vieux château désaffecté.

Elle fut poussée à l'intérieur de la nouvelle pièce. Sur les murs se trouvaient plusieurs chaînes de métal. Au centre, un chevalet de soumission.

L'homme relâcha son étreinte et lui indiqua ce qui suit.

-Nous allons commencer par ton emprise psychologique. Je vais te demander une série de choses à faire. Il ne faudra ni hésiter, ni être trop longue pour les exécuter. Tu comprends ?

Sa tête ne bougeait plus, aucun mot, ni mouvement ne fut effectué.

-Je considère que tu as compris. Retire tes vêtements.

La frêle créature hésitait. Elle semblait tremblante. L'homme sorti alors de la pièce et ramena une sorte de bâton avec deux petites entailles au bout. Sans aucune expérience de la chose, cet objet lui était totalement inconnu, pourtant on devinait rapidement que celui-ci était de nature électrique. L'homme appuya et un arc de lumière apparu. Puis, il brandit l'objet, le mit en direction des fesses de la jeune femme et appuya une deuxième fois. Elle fut prise d'une terrible douleur sur le bas des hanches et tomba à genoux sur le moment.

Soufflant contre elle, il leva le bras comme pour lui assener un deuxième coup. Et elle retira ses vêtements.

Il lui tendit un collier de métal, avec un anneau.

-Met ce collier. De nouveau, elle s'exécuta. Tu vas embrasser ma chaussure.

De ses yeux implorants, nue comme un ange, elle eu un mouvement de recul. Sans perdre un instant, il lui colla le bâton électrique sur le bras et appuya. Elle fut comme coupée en deux de douleur et tomba au sol. Pendant qu'elle commençait à se relever, il l'arrêta net, en lui écrasant sa chaussure sur le visage.

-Lèche ! Je t'ai dis. Sa tête était ainsi complètement bloqué, elle tenta de bouger, de se retirer de cette position inconfortable, mais une nouvelle fois, il posa son objet démoniaque sur ses fesses et lui fit sentir une douleur électrique affreuse. Plus long que les précédentes fois. Il insista longuement. Elle cria. Puis, comme pour arrêter son supplice, elle commença à sortir sa langue. Il retira son pied de dessus sa tête et elle pu lécher le dessus de la chaussure.

-On dirait que tu as fait ça toute ta vie.




L'enfer sous terreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant