3. Après la tempête, la tempête

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Une partie de son humanité avait disparu, entre les jambes de l'homme, à ses pieds, en train de laisser vagabonder sa langue. De la dignité ? Jadis, elle avait pu en avoir, mais pas ce soir. Non, ce soir là, elle était devenue une créature nocturne, celle qui obéit aveuglément et se laisse disparaître dans les désirs de l'autre.

L'homme avait un petit rictus, celui-ci fut suivi d'un long soupire. Il l'observait, comme on observe un petit animal.

-Bien, commençons les choses sérieuses. Sans attendre, il l'agrippa par les cheveux, puis il la conduisit jusqu'au centre de la pièce ou se trouvait le chevalet de soumission. Ses jambes se trouvaient de chaque côté, de sorte que son sexe entrait en contact direct avec la structure de bois. Il restait tout de même ses jambes et ses mains en liberté, toute relative, car cela ne dura pas longtemps. L'homme prit le temps d'attacher ses membres à ces chaînes métalliques se trouvant aux pieds de la structure. De sorte que seul de petits mouvements étaient possible pour la frêle créature.

-S'il vous plaît. Stop ! Je n'en peux plus. Implora t-elle.

-Je ne t'ai pas autorisé à parler, tu vas apprendre ce qu'est le silence à présent. Insista t-il a son contact.

Sans trop comprendre ce qui était en train de se dérouler derrière elle, elle senti le vent siffler. Une déchirure profonde vint vibrer sur ses jambes. Il ne lui fallu que quelques instants pour comprendre qu'il s'agissait d'un fouet. Elle qui n'avait jamais reçu de fessée de ses parents, ni-même aucune violences d'aucune sorte. A présent elle découvrait le plaisir du fouet. Pauvre novice innocente qu'elle était.

Dans un second temps, il passa de longues minutes à parcourir son dos avec sa main. C'était une main rugueuse, large, habituée des travaux manuelles. Peut-être même qu'il avait participer à la construction de ce "donjon" sous-terrain ? Sa main survolait ses fesses, ses jambes. Doucement, longuement, jusqu'à lui donner des frissons.

-Bien, continuons. S'éloignant de plusieurs pas, son fouet vint frapper l'air et ses fesses. Elle poussa un crie de douleur, aussi strident qu'une souris. D'ailleurs, elle ressemblait de plus en plus à une petite souris qu'on avait attaché au fond de son terrier.

Les coups montaient de manière crescendo. D'abord le deuxième, doucement, puis le troisième, un peu plus vite. Très vite elle perdait le file et commença à crier de douleurs. Le fouet frappait indistinctement ses jambes, ses pieds, ses fesses et quelques fois son dos. Chaque coup était une torture affreuse. Chaque cou, elle se sentait partir et criait de plus en plus fort. Jusqu'à l'épuisement. Ou ce n'était plus que de petit râles de douleurs. Elle ne le savait pas encore, mais son dos devenait meurtri, rouge écarlate.

Elle essayait vainement de résister aux assauts. De durcir son dos, si cela était possible, ce qui n'était pas le cas. Le problème était également dû à sa position, jambes écartées sur le chevaleret. Chacun de ces mouvements lui laissaient de nouvelles souffrances. Son entre-jambe étant en contact avec la dureté de la structure. On ne pouvait rester longuement dans cette attente inconfortable. Plus les coups et les minutes passaient, plus les douleurs sur son intimité devenaient insupportable.

Son corps était parcouru de tremblement et malgré la fraîcheur du souterrain, elle commençait à suer. Une sueur froide, accompagné d'une peur lente. Puis les douleurs qui lui tiraillait les entrailles. Son corps ne tiendrait pas longtemps à présent.

***

Les minutes passaient, et les cries du début se réduisaient. Cette pauvre créature commençait à ne même plus avoir la force de crier. Elle se laissait tomber doucement dans la fatigue la plus extrême, son esprit se détachant par moment de son corps.

L'enfer sous terreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant