Chapitre 17 : Tu ne comprends pas, Drago c'est un sucre maintenant

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(Pour ceux qui sont là le jour de publication et qui ont cliqué sur la notif, faites attention : j'ai publié le chapitre 17 avant le 16 ! Du coup vérifiez bien que vous avez lu le chapitre 16 avant celui-ci :-) )




– Rappelle-moi ce qu'on fait de retour ici ? se lamenta Drago.

– De une, on peut pas transplaner dans le Royaume-Uni sans que le ministère ne le sache. De deux, je suis sûre qu'il y a des choses utiles dans cette maison ! Et puis, c'est toi qui a soumis l'idée, hein.

Vous l'aurez compris, votre intelligence ne connait pas de limites, les deux sorciers étaient de retour chez Sylvestra dans le désert de Simpson. À quelques kilomètres de là, Anatjari, Bearchan, Sascha et les autres sorceliers étaient sûrement en train de faire quelque rituel magique et archaïque.

Et à quelques kilomètres de là, la tortue-requin-t-rex-dinosaure devait s'être immergée sous le sable, attendant qu'une oasis se forme autour de son aura magique, préparant son illusion.

Hermione aurait adoré rester plus longtemps aux côtés des sorceliers. Elle sentait qu'ils avaient tant à transmettre, tant de connaissances disparues à enseigner. Elle n'avait reçu de leur part qu'une infime bribe de leur savoir.

Mais elle n'était pas là pour ça. Dans ses réflexions, elle s'était rappelé que la maison de la sorcière regorgeait d'objets loufoques et potentiellement utiles.

Et les voilà donc de retour dans cette immense pièce, avec la grande bibliothèque.

– Je ne comprends toujours pas pourquoi tu as donné ta baguette à Potter, se plaignit Drago. Tu l'avais enfin retrouvée.

– Il en aura plus besoin que moi. Il est retourné à Poudlard, là où le danger sera le plus élevé dans peu de temps. Et puis...

Depuis quelques minutes, elle avançait dans les rayons, le blond sur les talons. C'était comme s'ils ne pouvaient plus se quitter depuis l'étape des prénoms. Même si le "Hermione" franchissait encore difficilement la barrière des lèvres de Drago, au grand dam de la jeune sorcière.

– Ah, voilà ! se réjouit-elle soudainement en apercevant une étagère proche de quelques vieux guidons entassés là.

Elle tourna une tête toute contente vers Drago dont elle vit un sourcil se lever avec un sourire amusé.

– Quoi, c'est pour ces boîtes qu'on est revenus ? Des longues boî... attends, c'est ce que je pense que c'est ?

– C'est ce qu'on va voir.

Dans le dos d'Hermione, sur l'étagère qu'elle cherchait, étaient empilées une multitude de boîtes longilignes. (Non, elles ne sortent pas de nulle part : relisez le chapitre 11, elles sont évoquées ;-) ).

Hermione se retourna en face du rayon et saisit une des fines boîtes entreposée là depuis des années. Elle l'ouvrit et, bingo, c'était exactement ce qu'elle pensait.

– J'en étais sûre ! Une baguette !

Elle vit un Drago éberlué à ses côtés.

– À qui toutes ces baguettes pouvaient bien appartenir ? demanda-t-il en ouvrant toutes les autres boîtes et en découvrant tous les autres instruments magiques.

– Je ne sais pas, chuchota Hermione. Il faut croire que Sylvestra ne s'occupait pas que des affaires moldues...

– C'est pas croyable. Tu voulais en prendre une pour remplacer la tienne ?

Ouvre les yeux | DramioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant