Chapitre 9

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Le hall du bâtiment est désert c'est pas étonnant tout les monde vaques à ses occupations, sauf moi qui me retrouve ici à faire les 100 pas. Qu'est-ce que je vais pouvoir lui dire, j'ai dépassé les bornes, oui c'est un fait, mais je vais pas me planté devant lui, lui dire pardon et repartir... pourquoi pas au final, se serait vitre réglé. L'endroit est tellement silencieux que seul le bruit des mes baskets résonne contre les murs, mais impossible de rester statique sinon je vais imploser.

J'ai du faire l'équivalent du marathon de Boston avec tout mes allé retour, je n'ai toujours pas trouver comment parler à Taylor. Je déteste me sentir au dépourvu comme ça, est-ce que je m'excuse directement, est-ce que j'attend qu'il face le premier pas, j'en sais rien et c'est entrain de me rendre dingue.

Alors que je suis plongée dans mes pensée j'entend du bruit émanant du couloir qui rejoint les vestiaires de l'équipe de hockey, oh mon dieu je ne suis absolument pas prête pour le voir, ma gorge se serre presque impossible de respirer correcteur mon estomac se noue lui aussi j'ai l'impression que mon corps se change en pelote de laine. Mon regard est attiré par la première personne qui surgit de ce couloir et il fallait que se soit Winchester bien évidemment, je vois à son regard qu'il ne comprend pas vraiment ce que je fais la, je me sens comment attiré par un aimant mes pieds se mettent a avancer tout seul sur le carrelage du hall.

Au moment ou j'ouvre la bouche pour baragouiner une excuse, un pardon, il me coupe l'herbe sous le pied en prenant les devant.

— J'ai dépasser les bornes Lindsay, je ne sais pas pour qui je me suis prit à pour pour le roi des cons en envoyant chier tes insécurités.

— Et moi pour la reine des connes à ne pas vouloir te croire. J'ai juste flippé t'es le premier garçon qui s'intéresse à la plus banale des filles.

— Toi banale ? Tu été déguisée en Patrick Bateman de American Psycho, c'est tout sauf banale. Moi aussi je flippe c'est la première fois qu'une fille me démuni comme ça j'ai peur de tout foirer parce que je suis trop con.

Il n'arrivent pas à décoller le regard de ses chaussures et je n'arrive pas décoller le miens de la tête de coyote brodé sur le côté gauche de son sweat, un silence commence à s'installer jusqu'au moment où Taylor me regarde dans les yeux avant d'ouvrir la bouche.

— Tu me laisserais t'embrasser ?

— Oui.

J'ai répondu avant même d'avoir réfléchi ou sur d'avoir compris la question, nos bouche sont comme happé l'une à l'autre, on a pas le temps de comprendre quoi que se soit que nos lèvre se scelle dans un baisé passionné et délicat.

— Putain c'est pas trop tôt ! Lance une voix qui nous ai familière quand nos bouche se sépare avec regret on fait face à un Trevor triomphant que Taylor remercie avec son plus beau majeur. Le reste de l'équipe arrive à ce même moment et siffle dans tout les sens ou applaudisse même Joey s'y ai mit.

— Circulez y a rien à voir les gars. Leur répond Taylor en faisant un mouvement avec la main droite alors qu'il a toujours la gauche posé sur ma hanche.

Je comprend que certain sportif compare leur équipe à une famille ou une bande de pote, c'est le cas ici tout le monde s'entre aide et personne n'est laissé sur le côté même les nouveaux ne sont pas mis sur le banc de touche.

— Ça te dis un film et une pizza Diane n'est pas là ?

— Tu sais me parler Lindsay. Je dépose toute mes affaires à la fraternité et je viens chez toi après.

J'acquiesce et me dirige vers la sortie, qu'es-ce qu'il vient de ce passer ? Et la remarque de Trevor c'est pas trop tôt ça insinue que Taylor leur à parler de moi ? Lindsay tu n'es pas au centre du monde c'est ridicule, mais j'ai tellement de question qui se bouscule dans la tête mais la seule chose qui est sur c'est que je suis rouge pivoine et surtout pourquoi je lui ai proposer de venir chez moi ? Dans mon cocon, ma bulle.

Dégagement interditOù les histoires vivent. Découvrez maintenant