Dégagement interdit

Chapitre 11 - Taylor Winchester

La première chose qui me marque quand je rentre dans la chambre de Lindsay c'est la douce odeur de fleurs qui flotte dans la pièce qui était déjà présente la fois précédente, je me surprend à trouver ça réconfortant.

— Diane n'est pas là ? Questionnais-je Lindsay.

— Nan elle révise et dors chez une fille de sa promo elle rentre demain dans l'après-midi je crois.

    J'ai à peine le temps de poser mon sac de voyage par terre que je reçoit une serviette de toilette sur la tête.

— Direction la douche tu sens le fauve avec des 5 heures de bus. Ma lance-t-elle avec un regard qui ne demande pas à être contredis et qui est fermé à toute négociation possible.

— D'accord pas de soucis, mais je vais avoir besoin d'aide avec mon épaule en bouilli. Je me sens tellement gêner et presque honteux de lui demander je la vois qui rougit légèrement . — Si tu ne veux pas je réussirais bien à me débrouiller.

— On sort ensemble non ?

— C'est pas une raison pour que tu acceptes tout si t'en à pas envie. Je sais très bien qu'elle n'est pas à l'aise avec son corps, personnellement ma pudeur a disparu depuis mon accident mais je ne veut forcer personne et surtout pas Lindsay.

— J'ai pas encore pris ma douche de toute façon.

    Je dépose un baiser sur sa joue avant de la suivre dans la salle de bain, qui est nettement plus grande que celle que je partage avec Sherlock à la fraternité. Je me met dos à elle avant de me déshabiller et je grimpe dans la douche j'entend qu'elle me suit, avant d'allumer l'eau je sens ses doigts passer sur les différents hématomes que j'ai sur le corps principalement sur les côtés.

— C'est pas grand chose, dit toi que c'est parce que je suis haut en couleur. Je l'entend souffler du nez, il vaut mieux dédramatiser et surtout qu'elle s'habitue aux bleus qui sont très récurent après les matchs et qui ne signifie pas forcément quelque chose de grave.

— T'es bête.

— Je sais. Le répondais-je en souriant.

    J'allume l'eau pour qu'on puisse enfin se doucher, heureusement c'est le même mitigeur qu'à la fraternité je ne vais pas passer pour un idiot en galérant à actionner les boutons.

— Wow mais elle est gelé !!

— Chuuuut j'ai des voisins. Me dit-elle en se retenant de rire.

— C'est mes cheveux pas mes yeux que tu dois laver. Râlé-je en fermant les yeux pour éviter qu'il ne me pique.

— Je sais mais t'es trop grand je vois pas ce que je fais.

— Je vois ça, enfin non du coup je vois pas. On essaye de se retenir de rire mais c'est presque mission impossible, désolé les voisins mais c'est la douche la plus drôle que je prend de ma vie.

— Ah mais j'ai mangé du shampoing c'est pas bon berk.

— T'as finis de te plaindre sinon je te laisse te débrouiller tout seul.

    Je ne peux pas dire au revoir à son touché délicat, c'est la première fois que je ne me sens pas nauséeux quand quelqu'un touche la cicatrice sur mon crâne c'est même l'inverse ça calme la douleur qu'elle peut me lancer aléatoirement.

— J'ai envie de t'embrasser Lindsay.

— Alors fait le.

    Quand je me retourne ses grands yeux brun me happe et j'embrasse ses lèvres avec passion et elle répond avec tout autant d'ardeur. Quand nos lèvre se sépare ses joues sont rosie, cette fille est vraiment magnifique quelque goute d'eau perle sur son front venant mourir dans ses long cils qui sublime son regard automnal.