SOUMISE

Chapitre XI

L'eau froide sur ma peau me fit frémir, et je m'accrochais fermement à sa collerette. L'eau plaquait sa chemise contre son torse, et je ne pus m'empêcher de penser, un instant, à la beauté de son corps bien dessiné.

— Ah ! Mais l'eau est froide, tu veux ma mort ! J'étais pas venu pour prendre une douche froide, moi ! En ce moment, je devrais être dans les bras chauds de quelqu'un ! s'écria-t-il en se dégageant.

Sa phrase me ramena à la réalité. Je me dépêchai de lâcher sa collerette et de sortir de l'eau froide, le rouge me montant aux joues en réalisant que, pendant un instant, je m'étais surprise à imaginer ce qu'il pouvait cacher sous son masque. Bien qu'il ait un physique attrayant, son caractère laissait à désirer. Il sortit de l'eau sans même me tendre la main, un manque d'élégance qui me déplut.

— Vous n'êtes pas le seul à être mouillé, je vous rappelle ! Merci pour votre temps, vous me faites perdre le mien, je rentre chez moi, dis-je en tentant de réduire l'eau dans mes vêtements.

— Attendez ! Ne vous fâchez pas ! Moi aussi, je suis trempé, je vous rappelle ! Ne me laissez pas comme ça ! dit-il en m'attrapant le poignet. Je n'ai même pas droit à un..

— Vous êtes vraiment casse-pied ! criai-je en lui coupant la parole 

— Mais et ma tenue... 

— Votre tenue ? Bon, donnez-moi votre adresse et...

— ! La coquine, tu cachais bien ton jeu, me coupa-t-il. Si ma maison vous intéresse , il fallait le dire non  ! Je vous accueillerai à bras ouvert ! riait-il .

— AH ! m'énervais-je. VOUS ! Non c'est ma faute ! Je n'aurais jamais dû vous suivre au départ !

— Allez, ne vous fâchez pas, ce n'est qu'une blague !

— Une blague ! m'exclamai-je.

— Oui, enfin, si tu veux me faire honneur de ta présence, ça ne me dérange pas, hein ! J'habite au...

— Non merci, je n'en veux pas de ton adresse. Sur ce, je vous dis à la prochaine, dis-je en me retournant.

— À LA PROCHAINE ! Donc on se verra une nouvelle fois ? me demanda-t-il, l'espoir dans la voix.

— NON ! C'était juste par politesse, ne vous méprenez pas !

_ Vous me laisser vraiment comme ça  vous me donner même pas un nom ! me criait il . Vous aller rentrer chez vous comme cela , mais attendez , je vais vous envoyer une calèche , laisser moi être un gentleman au moins ! 

__Ne vous en faite pas , je ne désire nullement votre hospitalité. 

__ Et votre nom , donner , moi au moins un nom ! Et vous parter vraiment comme ça ! me cernait il au loin alors que je partais sans même me retourner . 

Je quittai le jardin, me dirigeant vers mon palais. Là-bas, Irène m'attendait devant l'entrée principale.

— Votre Majesté, que vous est-il arrivé ? s'inquiéta-t-elle.

— Prépare-moi un bain, je vais finir par attraper froid, lui dis-je en soupirant, laissant les événements de la soirée derrière moi.

Si la soirée n'était pas si terrible , le lendemain j'ai eu l'impression de me réveiller d'un terrible cauchemar . J'avais attrapé un mauvais rhume et de la fièvre , et ce précieux temps ou je devait remplir mes obligation , je le passait dans mon lit . Les draps étaient collants de sueur, et ma tête semblait être une boule de coton. Je grognai en réalisant que je devais annuler tous mes plans . Je maudissait encore cet homme , de m'avoir fait perdre mon précieux temps .Malgré cette mauvaise fièvre j'avait quand même essayer de reprendre le travail mais ,J'avais finit par abandonner après quelques sermons de la part  d'Irène et regagner mon lit bien sagement .