chapitre VI

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_ Vous avez discuté de quoi avec le cardinal !?

« On ne s'était rien dit de particulier , quand je suis entrée dans la pièce, il était assis devant une immense table en bois vernis , et comme à chaque fois que j'avais pénétré son bureau , cette pensée comme quoi les déchets étaient censés être à la poubelle m'étais revenu . Pour quelq'un qui n'éprouvait pas du respect pour sa Reine et Enver Dieu , il ne méritait rien de ce qu'il possédait . Je m'étais aventuré en plein milieu du petit salon de son bureau et Lorsque nos regards s' étaient croisés un sourire s'était affiché sur son visage , accentuant ses rides . Il s'était levé de sa chaise et était venu à ma rencontre . Ses lèvres un peu froids et marqués par la vieillesse s'étaient posées contre les miennes à mon plus grand dégoût . Il n'avait pas perdu son temps et avait commencé à me tripoter . ses caresse partait de mes cheveux pour se glisser doucement vers mon cou .

_ Vous avez une très belle peau Votre Altesse , non tout chez vous est beau me complimentait-il .
_ Dommage que rien ne soit à vous lui avait  je fait remarquer .
_ Oui ! C'est fort dommage continuait il en enlevant mes bijoux, tout en caressant ma chevelure .
_ Désirer ce qui n'est pas votre n'est il pas un péché ? Reprenais-je tant ses caresses me soulevaient le cœur .

Il s'était arrêté un cours instant dans ses caresses m'avait fixée un moment en détaillant mon visage .

_ L'homme est un être entièrement conçu de péchés et je n'en fais pas exception Adélaïde m'avait il répondu avant de plaquer ses lèvres contre les miennes.

Il m'embrassait avec tant de brutalité que j'en perdait le souffle . Il avait défait le  corsage de ma robe rapidement et s'était âpreté à l'enlever mon corset au moment où je lui mordit la lèvres inférieur de toutes mes forces . Un grand cris s'était échappé de sa bouche suivis d'une gifle qui avait heurté ma joue . La gifle était telle que je m'étais écoulé au Sol en me cognant la tête à sa table basse , mais ne m'étant pas attarder sur mon pitoyable etat je m'étais mise à hurler Pour que mes garde royaux puisse m'entendre . Il m'avait saisie par les cheveux avant de cogner ma tête contre le sol en me criant de me taire .  La douleur s'était répondu dans chaque parcelle de mon corps  , je m'étais mise à saigner et pour combler le tout , le choc m'avait donné le vertige et j'avais du mal à me relever . Ne se limitant pas à me frapper il m'aivait secouer dans tous les sens , dans l'espoir que je me taise , Mais pour lui c'était trop tard , un injure s'était envoler de sa bouche en entendant les chevaliers de la cour criés mon non avant de défoncer la porte .

Lorsqu'il m'avait vu étendue sur le sol, les larmes aux yeux, une vague de soulagement s'était répandue en moi en voyant les chevaliers se ruer vers lui. Les cris, l'angoisse, tout cela semblait s'estomper alors qu'ils le maîtrisaient et le plaquaient au sol. Un tourbillon d'émotions m'envahissait : un mélange de bonheur, de colère, mais aussi d'une profonde tristesse. Je savais que ce moment marquait un tournant, que la violence qui avait dominé ma vie, pouvait enfin être confrontée. 

_ votre Altesse ! 

_ Lorsque je suis entrée, il m'a accueillie avec un sourire chaleureux, comme si le temps n'avait pas passé. Nous avons parlé de banalités au début, mais...

Je marquai une pause, laissant l'émotion s'installer.

 _ Mais rapidement, la conversation a pris un tour plus intime. Il m'a parlé de mes performances au palais, de la façon dont il avait été impressionné par mon couronnement..

Je pouvais voir l'enquêteur se pencher légèrement en avant, absorbant mes paroles.

_ Il m'a alors fait des compliments qui m'ont mise mal à l'aise. Ses mots, au lieu de réconforter, semblaient peser lourdement sur moi. Je lui ai dit que je préférais garder une certaine distance, que je ne souhaitais pas mélanger nos rôles respectifs.

SOUMISEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant