9-1-1 - Éclats d'Amour : Au-Delà des Blessures du Cœur

Pour toujours

Le jour tant attendu était enfin arrivé.

Après des semaines d'attente angoissée à l'hôpital, Buck et Tommy étaient prêts à ramener leur fils à la maison.

Alors qu'ils attendaient dans le couloir de l'unité de soins intensifs pour nouveau-nés, le cœur de Buck battait la chamade. Il était soulagé que Nathan aille bien, mais l'anxiété persistait, se manifestant sous forme de pensées troublantes sur ses capacités à être un bon père.

Tommy, toujours aussi patient et réconfortant, lui adressa un sourire encourageant.

Sa présence calme et rassurante était un baume pour l'âme de Buck, apaisant ses craintes et lui donnant la force de continuer.

– Tout ira bien, le rassura-t-il. Ensemble.

– Pour toujours, confirma Buck avec un sourire fatigué.

Enfin, le moment tant attendu arriva.

Un infirmier apporta Nathan, enveloppé dans une couverture douce, ses grands yeux curieux fixés sur ses pères.

Buck sentit un mélange d'émotions l'envahir alors qu'il prenait délicatement son fils dans ses bras. La légèreté du petit être entre ses bras lui rappelait la fragilité de la vie, mais aussi la force et l'espoir qu'elle portait en elle.

Ils sortirent de l'hôpital, Nathan blotti contre eux dans son siège auto.

Buck sentit un soulagement indicible en rentrant à la maison, sa famille enfin réunie sous le même toit. Mais malgré la joie de cet instant, une nouvelle vague de doutes l'envahit.

Était-il à la hauteur ?

Pourrait-il être le père aimant et attentionné que Nathan méritait ?

Ses craintes et ses insécurités menaçaient de le submerger, mais Tommy était là, à ses côtés, pour le soutenir et le rassurer.

Alors qu'ils déposaient Nathan dans sa chambre, Buck sentit une main douce se glisser dans la sienne, lui apportant un réconfort silencieux. Il leva les yeux pour rencontrer le regard encourageant de Tommy, et un sentiment de reconnaissance envahit son cœur.

– Tu es un bon père, Buck, murmura Tommy d'une voix douce. Ne laisse jamais personne te dire le contraire. Surtout pas toi.

Buck se sentit ému par les mots réconfortants de son mari.

– Tu sais toujours à quoi je pense, souffla-t-il.

– Je sais reconnaitre ce regard de doutes, je sais quand cette vilaine petite voix vient te tourmenter. Et je sais comment la chasser.

– Tu devrais me donner la recette pour que je le fasse moi-même.

– A quoi je sers dans mon armure de chevalier, si je ne peux pas venir te sauver ?

– Aurais-tu le complexe du héros, mon cher mari ? le taquina Buck.

– Seulement quand ça te concerne et je présume lorsque ça concerne Nathan aussi, maintenant.

Buck savait qu'il devait trouver la force en lui-même pour surmonter ses doutes et ses peurs, mais savoir que Tommy était là pour le soutenir lui donnait un courage renouvelé.

– Merci, murmura-t-il, sa voix étranglée par l'émotion.

Alors qu'ils se tenaient là, dans la chambre de Nathan, enveloppés dans une bulle de tendresse et d'amour, Buck sentit le poids de ses craintes s'alléger peu à peu.

Il savait qu'il avait encore beaucoup à apprendre en tant que père, mais il était déterminé à donner à Nathan tout l'amour et le soutien dont il avait besoin.