𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 𝓥

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Thalia
Un bruit assourdissant déchire soudainement le silence, plongeant mon monde dans l'obscurité la plus totale.

Mes paupières s'ouvrent brusquement, mes sens en alerte, mais tout ce qui m'entoure est plongé dans un noir épais, opaque.

Une peur glaciale serre mon cœur, chaque battement résonnant dans ma poitrine comme un écho de terreur.

La noirceur m'enveloppe, étouffant mes pensées, mes craintes grandissant avec chaque seconde passée dans ce vide.

Soudain, une force me tire brusquement, me sortant de ma cachette sous la voiture.

Un cri s'échappe de ma gorge, mêlant l'effroi et la confusion, mais il se perd dans l'obscurité oppressante.

Une main se pose sur ma bouche, étouffant mes cris dans un geste de réconfort.
-Chut, c'est moi, Thalia, murmure une voix familière. C'est Blaire.

Elle me tire avec douceur, me libérant de ma cachette étouffante.

Mon cœur bat la chamade, mais je commence à retrouver mon calme alors que la voix rassurante de Blaire me parvient.

La lueur d'une lampe torche perce soudainement le noir, illuminant le garage.

La scène macabre qui se dévoile sous cette lumière me glace le sang.

Les corps sans vie des hommes gitent sur le sol, leur regard vide fixant l'au-delà, le sang sur leur front comme un sinistre rappel de leur destin funeste.

Un cri d'horreur s'échappe de mes lèvres alors que je réalise l'horreur de la situation.
-Thalia, ça va aller, calme-toi, murmure Blaire, sa voix empreinte de sollicitude alors qu'elle m'entoure de ses bras protecteurs.

Mes larmes continuent de couler, un torrent d'émotions refoulées déferlant en moi.

Le visage imperturbable de Kieran émerge de l'ombre, une arme fumante dans sa main. Ses yeux rencontrent les miens, son sourire moqueur fend son visage.
-Pleurnicharde, crache-t-il avant de disparaître dans l'obscurité, laissant derrière lui une traînée de destruction.

Des larmes brûlantes coulent sur mes joues. Je m'effondre sur le sol, mes sanglots secouant mon corps tandis que je suis submergée par un mélange de chagrin, de peur et de colère.

Tout ce que je veux, c'est sortir de ce cauchemar. Blaire me soutient, son étreinte réconfortante m'aidant à reprendre peu à peu mes esprits.

Avec précaution, elle m'encourage à quitter le garage, à laisser derrière moi cette scène cauchemardesque.

Une fois à l'intérieur de la maison, je m'efforce de retrouver mon calme, mes émotions encore tumultueuses.

Blaire me regarde avec sollicitude, attendant patiemment que je me reprenne.

Quand enfin j'ose lui poser la question qui me ronge, ses yeux expriment une tristesse empreinte de révélation.
-Comment saviez-vous qu'il y avait des hommes ? Demandé-je d'une voix tremblante, me demandant comment ils avaient pu intervenir aussi rapidement.

Blaire soupire, son regard se détournant un instant.
-C'est Kieran. Il a été prévenu par le système de sécurité de la maison. Il a agi rapidement pour assurer notre sécurité.

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