Chapitre 6 : Overhaul et déception

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PDV Izuku

Je suis toujours assis dans cette pièce blanche quand la porte s'ouvre, je me relève rapidement, mais j'ai les jambes engourdies. Je suis donc à moitié debout et je ne quitte pas des yeux la porte. C'est alors qu'entre un homme avec un masque en forme de bec d'oiseau, il me rappelle ceux que portaient les médecins pendant l'épidémie de peste durant l'aire pré-altère. Il s'approche de moi rapidement et je me colle le plus possible au mur derrière moi.

- Approche, me dit-il,

J'ai beaucoup trop peur, je ne veux pas m'approcher. Je secoue frénétiquement la tête en espérant que l'homme en face de moi abandonnerait, mais il continua de s'approcher jusqu'à être à deux pas de moi. Il s'abaisse pour être à mon niveau et me chuchote.

- Écoute-moi bien gamin, ici quand je te dis de parler, tu parles. Quand je te dis d'écouter, tu écoutes et surtout quand je te dis de venir tu viens. Tu ne le savais pas donc je ne te punis pas, mais à partir de maintenant désobéit à une de ces règles et tu le paieras très cher me suis-je bien fait comprendre ?

Je le regarde, les larmes coules de mes yeux sans que je puisse les contrôler, je tremble.... Et je fis ma première erreur d'une longue liste depuis mon arrivée ici : Ne pas répondre assez rapidement à une question de cet homme.

Il soupira bruyamment et retire l'un des gants qu'il portait à ces mains, il me fixe tout en approchant son doigt de mon estomac et me dit d'un air sévère :

- Je t'ai dit que lorsque je te pose une question, tu y réponds immédiatement.

Et alors, il appuya sur mon ventre et une douleur que je n'avais jamais ressentie auparavant se déferla dans tout mon corps. Je hurle de douleur de toutes mes forces en essayant de m'agripper le ventre, mais au lieu de toucher mon ventre, j'attrapais le vide et en ouvrant les yeux je vis mon corps coupé en deux au niveau du ventre. Je continue de pleurer et la vue de mon propre sang me fait presque tourner de l'œil quand l'homme revint dans mon champ de vision, il répéta alors :

- Me suis-je bien fait comprendre ?
- Ou-ou-ou-oui, oui, oui, OUIIIII, PITIEZ STOOOOP !

Il me retoucha et mon corps se rattachait

La douleur encore fraîche dans ma mémoire me faisait trembler violemment et je m'allongeais en boule, l'œil river sur cet homme, qui lui s'essuyait juste les mains dégoûter d'avoir touché une chose comme moi. C'est alors qu'il prit la parole et je me concentrais donc à répondre à la moindre question qui pourrait être posée :

- Ton nom ?
- Izuku midoriya
- Ton âge ?
- 14 ans
- De la famille ?
- Non
- Alter ?
- Au-aucun
- Aucun ?, interressant, très interessant...

Il se retourne, l'air de réfléchir et me dit :

- Bon ! Il est temps que je me présente, Je suis Overhaul mais pour toi ça restera monsieur, mon alter me permet de démonter tout ce que je touche au niveau de la structure moléculaire, mais ça tu l'as déjà testé dit-il en riant. Ce que je fais dans la vie, .... Disons que j'exploite mon alter au maximum. Pour le moment, je ne le manipulais que sur des animaux, mais récemment ma curiosité me poussait à essayer sur des êtres humains et je t'ai trouvé dans cette ruelle, donc à partir de maintenant, tu seras mon expérience n°1 dénommer....
... ALEX. Je te laisse pour aujourd'hui, mais nous commençons demain. Bye Alexxx~~~.

Sur ses derniers mots, il repartit me laissant seul dans cette pièce plus si blanche maintenant que mon sang avait giclé de partout.

Je m'éloignais de la partie ensanglantée de la salle pour m'allonger dans le coin opposer, j'était plus près de la porte mais je m'en fichais, dans tous les cas dès qu'il me dirait de venir, je devrais venir alors peut importe où je dors. Je me roulais en boule et tombais m'endormis immédiatement.

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PDV Katsuki

Nous sommes rentrées à la maison, sans dire un mot, papa qui était déjà rentrer me serra fort dans ces bras les larmes au yeux et heureux de voir que j'étais sain et sauf. Je lui rendis l'étreinte sans un mot et remonta dans ma chambre. Avant de refermer la porte, j'entends mes parents :

- Qu'est ce qui se passe ma chérie demanda mon père
- ... La conductrice de l'autre voiture dans l'accident n'a pas survécu, .... C'était Inko...et Izuku a disparu
- Oh ma chérie vient dans mes bras...Ou était Izuku la dernière fois qu'il a été vu
- A l'hôpital.
- Mais que faisait-il à l'hôpital ? demanda-t-il surpris

Je n'écoutais pas la fin de la discussion, puisque je connaissais très bien la raison de Deku à l'hôpital.

A table, ma mère finit par me poser la question suivante :

- Katsuki ? Izuku était-il harcelé à l'école ?
- Je-je ne sais pas répondis-je trop précipitamment

Mon père repris la parole avec un haussement de sourcil

- Comment ne pourrais-tu pas savoir, vous êtes dans la même classe depuis la maternelle ?
- Ou-ouai mais on ne traine pas trop ensemble...
- Comment ça ? m'interroge ma mère, Inko m'a pourtant dit hier qu'elle était heureuse que nos enfants soit toujours aussi proche.
- QUOI ! Je ne traine pas avec ce stupide DEKU !

Je regrette instantanément ce que je viens de dire.

- Comment viens-tu de l'appeler me demanda mon père l'air furieux, Deku ? Si je ne me trompe pas, ça signifie « inutile » ?
- KATSUKI BAKUGO ! S'écria ma mère, ne me dit pas que tu es l'un des harceleurs d'Izuku
- J-je n-n-non pas v-vraiment ... je-...

Ma mère lâcha échapper un petit cri :

- Ne me dit pas que c'est toi qui la poussé de ses escaliers

Je ne répondis rien, les yeux baisser et j'entendais ma mère pleurer, je relève la tête et j'aperçu mon père qui me regardait, il n'était pas triste, ni en colère, il y'avait juste cette expression de déception dans son visage. Mon père n'a pas du tout le même caractère que celui de ma mère et moi, il est doux, gentils, calme et je n'aurais jamais imaginer qu'il puisse avoir un tel regard de honte. Quelques minutes c'était écouler et il s'apprêtait à quitte la table, puis il me regarda une dernier fois et me dit :

- Y'avait-il une raison ?
- Quoi ?
- T'a-t-il un jour insulté, frappé, ou fais quoi que ce soit de CONCRET pas juste une intuition que tu aies pu avoir pour mériter un tel traitement ?
- ...Non....
- Je vois....

Sur ses mots lui et ma mère sortirent de table et je restais là, assis tout seul à repenser a tout ce que je lui avais fait et s'il le méritait vraiment.

La réponse était évidente Bien sûr que NON.

Mais Bakugo... tout ça c'est de ta faute.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant