Chapitre 17: Tante Bonnie

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Ce matin, je me suis réveillé blotti contre Kai après avoir passé une nuit merveilleuse avec lui. Je sens Kai me caresser tendrement les cheveux, je souris et je le regarde.

Moi : Coucou toi.
Kai : Coucou ma douce, tu as bien dormi ?
Moi : Très bien dans tes bras, et toi ?
Kai : Oui, j'ai très bien dormi, pour la première fois depuis très longtemps.

Je lui souris, puis je décide de me lever, mais Kai a autre chose en tête. Il me tire vers lui et m'embrasse passionnément.

Les mois passent et notre relation avec Kai évolue harmonieusement. Chaque jour, je me sens de plus en plus épanouie à ses côtés. Nous partageons des moments magiques ensemble, des rires aux éclats aux doux instants de complicité. Sa présence apaise mes craintes et illumine mes journées. Je suis éprise de bonheur, et chaque journée qui passe renforce nos liens. Chaque regard échangé, chaque geste tendre, chaque éclat de rire partagé renforce notre connexion. Avec Kai, je me sens enfin complète, et je suis impatiente de voir ce que l'avenir nous réserve.

Je suis réveillée par les rayons du soleil qui filtrent à travers les rideaux. Je me tourne instinctivement vers la place de Kai à côté de moi, mais je ne le sens pas. Un frisson d'inquiétude me parcourt alors que je m'étire. Il y a quelque chose dans l'air en ce jour, quelque chose qui me met mal à l'aise, même si je ne sais pas encore quoi. Une appréhension diffuse m'envahit, et je sens mon cœur battre un peu plus fort dans ma poitrine.

La porte s'ouvre subitement sur Kai, l'expression inquiète.

Kai : Que se passe-t-il ?
Moi : Comment ça ?
Kai : J'ai entendu ton cœur battre fort.
Moi : Je me sens juste pas en forme, j'ai l'impression qu'il va se passer quelque chose.
Kai : Ne t'inquiète pas, mon amour, il ne va rien se passer.

Je sentais que Kai était aussi inquiet suite à ma révélation, mais je ne dis rien. L'atmosphère dans la pièce était chargée d'une tension palpable, et je me sentais reconnaissante d'avoir Kai à mes côtés pour me rassurer.

Je passe une partie de ma journée à la maison, mais ensuite, avec Kai, nous décidons d'aller faire les courses. Dans le supermarché, je remplis mon chariot avec les articles nécessaires, quand soudain j'entends un bruit sourd.

Moi : Kai, mon amour, tout va bien ?

Personne ne me répond. L'angoisse monte rapidement alors que Kai reste silencieux.

Moi : Kai ? Chérie ?

Toujours pas de réponse. La panique monte en moi alors que je le vois soudainement être projeté de l'autre côté du magasin, inconscient. Les larmes coulent de mes yeux tandis que j'entends des bruits de pas approcher. Je me retourne brusquement pour faire face à...

Moi :...Tante Bonnie ?Je me jette dans ses bras.

Moi : Tu m'as tellement manqué.
Bonnie :Toi aussi. On n'a pas cessé de te chercher. Bon, aller, viens, on y va.
Moi : On ne peut pas laisser Kai comme ça.
Bonnie :Si.
Moi : Quoi ? Non, je ne veux pas le laisser. S'il te plaît, tata.

Les larmes coulent sur mon visage, mais Tante Bonnie m'envoie un sort qui me fait perdre connaissance.

Je reprends conscience dans un état de confusion, entourée par une légère brume. Une douleur lancinante martèle ma tête, et je peine à ouvrir les yeux. La sensation de désorientation m'envahit alors que je tente de rassembler mes pensées.

Moi : Aïe, ma tête.
... : Tiens, prends ça, ma chérie.

Je me redresse brusquement.

Moi : Maman ?

Elia Gilbert...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant