Je posai mes mains sur la tasse fumante qui était posée devant moi. Mes doigts se réchauffèrent instantanément et un petit frisson de bonheur traversa mon corps. La bonne odeur du thé à la menthe monta jusqu'à mes narines et j'approchai la tasse de mes lèvres pour en prendre une gorgée.
« — Ah putain, c'est chaud !, m'exclamai-je en éloignant la tasse de mon visage, la langue tirée pour qu'elle prenne l'air.
— J'viens juste de te la donner. C'est normal que ça brûle, idiota, répliqua Andrea en me donnant une très légère tape derrière la tête. »
Je répondis par un doigt d'honneur et il pouffa de rire avant de s'asseoir à côté de moi en poussant l'assiette de biscuit dans ma direction. Mes sourcils se défroncèrent automatiquement et je pris un petit gâteau afin de le dévorer sans plus tarder.
« — J'me demande encore comme ça se fait que tu aies tout le temps faim.
— Si elle devait choisir entre sa mère et la nourriture, elle choisirait définitivement la nourriture, répondit Amora en soupirant.
— Elle a raison, confirma Analya en prenant un biscuit dans l'assiette.
— J'vais le dire à mamma. »
La blonde lança un bout de biscuit sur son frère alors que celui-ci ricanait de sa bêtise comme un en enfant tout fier de lui.
« — Sinon, t'en ai où dans ta réécriture, Cerise ? »
Je levai des yeux de tueuse vers Andrea qui me regardait avec une satisfaction puérile. Je n'avais pas parlé de ce qu'il s'était passé le week-end dernier. Je me voyais mal expliquer à Amora et Andrea que, non seulement j'avais fait un rêve érotique avec Zian, mais qu'en plus de ça, j'avais faillis craquer à sa proposition indécente et subtilement amené. Lui non plus n'en avait pas parlé sinon j'aurais eu le couple sur le dos pendant des jours.
Je ne savais pas vraiment ce que ça signifiait, mais on n'avait jamais été aussi proche l'un de l'autre sans vouloir se tuer. Non. On avait eu envie d'autre chose et je n'y étais pas du tout habituée. Même si j'avais toujours trouvé que Zian était très beau, quand il était là, je pensais essentiellement à la manière dont je le tuerais s'il ne fermait pas sa gueule. Mais cette nuit-là, dans cette cuisine, ça avait été une envie irrésistible de lui sauter dessus qui m'avait prise.
Et ça ne devait pas recommencer.
Vraiment pas.
« — Ne m'appelle pas comme ça. C'est déjà assez agaçant quand il le fait. Il n'a jamais daigné, une seule fois, m'appeler par mon prénom, ronchonnai-je.
— Et ça t'embête ?, me demanda Amora, me regardant fixement par-dessus sa tasse.
— Non. »
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𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐀𝐃 𝐁𝐎𝐘 ━ 𝐀𝐙𝐔𝐑.𝟐
RomanceÀ partir de quel moment peut-on dire que nous sommes réellement tombés amoureux ? Eilyn Black et Zian Douglas auront beaucoup de mal à répondre à cette question. N'ayant jamais éprouvé un réel amour pour quelqu'un, ils n'ont pas su apprendre à s'app...