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J'adorais la fête foraine

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J'adorais la fête foraine.

Les manèges à sensation, les auto tamponneuses, les granités et l'ambiance tellement galvanisante... j'aimais tout ça comme si j'avais dix ans. C'était sous mon regard d'enfant que je bavais sur les bonbons tout aussi colorés les uns que les autres et que je m'émerveillais devant les stands remplis de peluches.

Ouais, j'adorais la fête foraine.

« — Qu'est-ce que tu fous, Cerise ? J'te signale qu'on t'attend. »

Mais je détestais Zian Douglas.

C'était dans un râle non dissimulé que j'accélérais le pas vers le groupe de ce qu'était devenu mes amis. Ce type m'énervait tellement que j'avais des envies de meurtres qui me susurraient doucement à l'oreille à chaque fois que je le voyais. Et à chaque fois que je pensais que ça allait mieux, il faisait ou disait toujours quelque chose qui ne faisait qu'alimenter mon agacement envers lui.

Il était si con.

Mais putain ce que je l'aurais bien laissé me baiser si ce n'était pas un imbécile finit.

Sexy à souhait.

Énervant comme un connard.

C'était plus fort que moi. Je ne parvenais pas à passer au-dessus de son attitude insupportable.

Et il le savait bien. Surtout quand il remarqua à quel point je le tuais du regard. Mais cet enfoiré trouvait ça drôle. Il prenait un malin plaisir à me pourrir la vie.

Je jurai que la seule raison qui m'empêchait de l'assassiner était simplement que je ne voulais absolument pas expérimenter la nourriture de la prison. J'étais trop gourmande pour me priver de tous les mets incroyables que je pouvais goûter. Et Zian ne méritait pas du tout que j'y renonce.

Je soupirai un bon coup quand ce débile me tira volontairement une mèche de cheveux juste pour me faire chier.

J'allais finir par craquer et le buter à coup de couteaux.

Je passai à côté de lui en prenant bien soin de le bousculer d'une épaule. Je n'avais aucune raison d'être courtoise avec lui.

Il me soule.

« — Pour toi, copine, me dit Andrea en me tendant un ticket.

Merci, mon ange, dis-je avec un sourire.

Fais pas attention à Zian. Il va bien finir par te lâcher un jour.

Tu crois vraiment à ce que tu dis ?, demandai-je en levant un sourcil. »

Il se mit à rire en secouant la tête, tout en disant :

« — Pas du tout. »

Il déposa un chaste baiser sur ma joue avant de monter dans un wagon avec Amora qui ne semblait vraiment pas à l'aise dans ce train fantôme.

𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐀𝐃 𝐁𝐎𝐘 ━ 𝐀𝐙𝐔𝐑.𝟐Où les histoires vivent. Découvrez maintenant